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Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time.
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Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Jeu 12 Nov 2015 - 1:56 Citer EditerSupprimer
Aujourd’hui sera un jour particulier, aujourd’hui sera un jour placé sous l’étoile de la mal chance. Ma cousine, cette garce qui ne sait ni retenir ses mots, ni son venin va venir à la maison aujourd’hui, et par une raison que je n’explique pas, elle est la protégé de mon frère. Elle l’a toujours été. A croire que dès toute petite elle a su miser sur le bon cheval. Ils s’entendent si bien qu’on se demande parfois s’ils ne sont pas frère et sœur. Il faut dire qu’ils ont grandi ensemble, les deux futurs héritiers de l’empire Lee. Ils sont de quoi bien s’entendre. Ils ont tous les deux été élevé comme des rois. Pourri gâté jusqu’à ne plus savoir quoi leur offrir. On leur donnait toujours plus. Dans l’excès à tel point que plus aucune valeur ne leur tenait à cœur. Ils pensaient posséder le monde avec leur argent et dominaient tous ceux qui étaient, selon eux, la vermine. Avec une certaine malchance la vermine autour de cette table c’était Line t Moi. Nous venions du même monde, un monde douloureux, où le plaisir se mêle à la peur. Nous avions vécut, à nous en bruler les ailes quand eux se contenter de rester dans leur tour d’ivoire. Assise à côté de Lin qui faisait face à mon frère, je n’avais d’autre choix que de manger en face de ma cousine. L’ambiance était pour le moins tendu et j’avais arrêté depuis son arrivé de faire des efforts. J’affichais un visage froid et fermé, celui que j’arborais la majeur partie du temps et qui mer servait de carapace. Ma cousine ne cessait de parler, encore et encore de ses réussites, du dernier verni qu’elle a pu acheter ou de cette bague en or que son fiancé lui a achetée. Elle semble parfaite, de la tête au pied, aussi guindée que ridicule. J’ai l’air de faire tâche dans ce décor, mon jean troué et mon t-shirt de rock, je suis comme souvent, en marge. « Sinon Bom Chan tu comptes te trouver un vrai métier un jour ? » Je grogne sans prendre la peine de lever un regard vers elle, je pensais que l’ignorer suffisait mais il faut croire que cette fille ne sait qu’ouvrir sa gueule pour dire des conneries. « Parce que la photographie tout comme l’art en général ce n’est pas un métier. Un passe-temps pour tout au plus, mais tu ne gagneras jamais assez d’argent avec ça. Tu n’es pas assez doué pour te démarquer, des gens comme toi il y en a des centaines de milliers. Mais si ça te plait de perdre ton temps. » Elle lâche un petit rire innocent avant de pencher la tête pour offrir un sourire qui se veut amuser mais qui lui donne une tête de connasse, ou une tête de carpe. Je lui réponds avec le même sans perdre de temps à lui parler. Jae Hyuk ricane dans son coin en se cachant derrière sa serviette, je lui jette un regard noir qu’il soutient avec un rictus mauvais. Cette compétition entre nous ne se terminera jamais. Je pensais qu’on aurait pu se détendre rien qu’une seconde de plus mais ma cousine en avait décidé autrement, la voilà à l’ouvrir à nouveau m’arrachant un soupire de frustration. « Non décidément cousin, je trouve que ce plat à un arrière-goût de cramer. Où tu as commandé ça que je n’y aille jamais ! » Rit-elle de son rire cristallin qui me donne envie de la gifler. Mais je ricane à mon tour en zieutant en direction de Lin Yao, tout le monde sait autour de cette table que c’est la jeune fille qui s’est épuisé à faire à manger. Mais comme toujours je n’étais jamais suffisant pour cette famille qui ne ratait jamais une occasion de critiquer.
too bad, we're the same
Aujourd’hui sera un jour particulier, aujourd’hui sera un jour placé sous l’étoile de la mal chance. Ma cousine, cette garce qui ne sait ni retenir ses mots, ni son venin va venir à la maison aujourd’hui, et par une raison que je n’explique pas, elle est la protégé de mon frère. Elle l’a toujours été. A croire que dès toute petite elle a su miser sur le bon cheval. Ils s’entendent si bien qu’on se demande parfois s’ils ne sont pas frère et sœur. Il faut dire qu’ils ont grandi ensemble, les deux futurs héritiers de l’empire Lee. Ils sont de quoi bien s’entendre. Ils ont tous les deux été élevé comme des rois. Pourri gâté jusqu’à ne plus savoir quoi leur offrir. On leur donnait toujours plus. Dans l’excès à tel point que plus aucune valeur ne leur tenait à cœur. Ils pensaient posséder le monde avec leur argent et dominaient tous ceux qui étaient, selon eux, la vermine. Avec une certaine malchance la vermine autour de cette table c’était Line t Moi. Nous venions du même monde, un monde douloureux, où le plaisir se mêle à la peur. Nous avions vécut, à nous en bruler les ailes quand eux se contenter de rester dans leur tour d’ivoire. Assise à côté de Lin qui faisait face à mon frère, je n’avais d’autre choix que de manger en face de ma cousine. L’ambiance était pour le moins tendu et j’avais arrêté depuis son arrivé de faire des efforts. J’affichais un visage froid et fermé, celui que j’arborais la majeur partie du temps et qui mer servait de carapace. Ma cousine ne cessait de parler, encore et encore de ses réussites, du dernier verni qu’elle a pu acheter ou de cette bague en or que son fiancé lui a achetée. Elle semble parfaite, de la tête au pied, aussi guindée que ridicule. J’ai l’air de faire tâche dans ce décor, mon jean troué et mon t-shirt de rock, je suis comme souvent, en marge. « Sinon Bom Chan tu comptes te trouver un vrai métier un jour ? » Je grogne sans prendre la peine de lever un regard vers elle, je pensais que l’ignorer suffisait mais il faut croire que cette fille ne sait qu’ouvrir sa gueule pour dire des conneries. « Parce que la photographie tout comme l’art en général ce n’est pas un métier. Un passe-temps pour tout au plus, mais tu ne gagneras jamais assez d’argent avec ça. Tu n’es pas assez doué pour te démarquer, des gens comme toi il y en a des centaines de milliers. Mais si ça te plait de perdre ton temps. » Elle lâche un petit rire innocent avant de pencher la tête pour offrir un sourire qui se veut amuser mais qui lui donne une tête de connasse, ou une tête de carpe. Je lui réponds avec le même sans perdre de temps à lui parler. Jae Hyuk ricane dans son coin en se cachant derrière sa serviette, je lui jette un regard noir qu’il soutient avec un rictus mauvais. Cette compétition entre nous ne se terminera jamais. Je pensais qu’on aurait pu se détendre rien qu’une seconde de plus mais ma cousine en avait décidé autrement, la voilà à l’ouvrir à nouveau m’arrachant un soupire de frustration. « Non décidément cousin, je trouve que ce plat à un arrière-goût de cramer. Où tu as commandé ça que je n’y aille jamais ! » Rit-elle de son rire cristallin qui me donne envie de la gifler. Mais je ricane à mon tour en zieutant en direction de Lin Yao, tout le monde sait autour de cette table que c’est la jeune fille qui s’est épuisé à faire à manger. Mais comme toujours je n’étais jamais suffisant pour cette famille qui ne ratait jamais une occasion de critiquer.
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Ven 13 Nov 2015 - 1:40 Citer EditerSupprimer
Une garce de plus s’était introduite dans l’antre dans lequel je me croyais être en sécurité. Entre Bom Chan et la cousine… Je ne savais où donner de la tête, autant les deux me sortaient par les trous de nez. Entre l’un qui abusait de moi, le laissant faire malgré moi, sans trop comprendre pourquoi d’ailleurs, et l’autre qui ne faisait que critiquer et lancer des piques à tout va à longueur de journée, j’étais plus que servie. Je me taisais par respect pour Jae, car il m’avait demandé de me tenir tranquille, jouant les parfaites épouses. Il savait comme je haïssais sa cousine pour qui il avait autant d’estime. Et malgré tout, il prenait toujours sa défense, et pas seulement devant elle pour sauver les apparences. En privée aussi quand j’osais la juger ne serait-ce qu’un peu. La seule chance que j’aie en ce jour, c’était de ne pas devoir manger face à cette cousine si désagréable. C’était le rôle du petit canard. Role qui tenait à merveille alors qu’elle el descendait en flèche avec toutes ses accusations. Je ne pus retenir un petit sourire en coin. Bien fait ! Pour une fois que je n’étais pas la cible des brimades, cela me permettait de souffler un peu. Je relevais ma tête, portant une attention particulière à Bom Chan quand j’appris qu’il était photographe. Quand j’étais plus jeune, j’avais eu le rêve éphémère de devenir mannequin. Et dans cette optique, j’avais rencontré mon ex qui était un stagiaire photographe à l’époque. Il avait ruiné ma vie. L’histoire devait-elle se répéter ? Je grimaçais, lui lançant un regard noir qu’il ne dut pas comprendre. C’était comme un avertissement. Je ne me laisserais pas avoir une seconde fois par le même piège. Je faillis rire malgré moi en voyant Bom Chan imiter la tête de carpe de la mégère. Bien la première fois qu’il m’arrachait un sourire qui disparut bien vite. Mon temps de repose était déjà passé, elle se mettait déjà à commenter le plat que j’avais mis tant de temps à préparer. Jae m’attrapait instinctivement la main pour la presser doucement, me suppliant de ne pas lui en tenir rigueur, qu’elle avait peut être un peu raison ? … Bom Chan quant à lui, son ricanement me donna envie de le gifler. A défaut, je lui donnais un coup de pied par-dessous la table, pour le faire taire. Faisant semblant de rien, je pris un sourire aimable pour m’adresser à la petite riche de mes deux, adoptant un air pompeux. « Vous m’envoyez navrée. J’ai pourtant suivi la recette que vous m’aviez si gentiment fait partager au dernier repas de famille à la lettre. Votre fiancé m’avait déjà fait part de ce petit fout de bruler. Je pensais que c’était votre petit plus pour rendre la recette que meilleure ! » je ris d’un même rire cristallin, ma main libre devant ma bouche, qu’elle sous les yeux ébahis de Jae et une cousine subitement devenue muette. Bam. Pour une fois que je faisais mouche….
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Une garce de plus s’était introduite dans l’antre dans lequel je me croyais être en sécurité. Entre Bom Chan et la cousine… Je ne savais où donner de la tête, autant les deux me sortaient par les trous de nez. Entre l’un qui abusait de moi, le laissant faire malgré moi, sans trop comprendre pourquoi d’ailleurs, et l’autre qui ne faisait que critiquer et lancer des piques à tout va à longueur de journée, j’étais plus que servie. Je me taisais par respect pour Jae, car il m’avait demandé de me tenir tranquille, jouant les parfaites épouses. Il savait comme je haïssais sa cousine pour qui il avait autant d’estime. Et malgré tout, il prenait toujours sa défense, et pas seulement devant elle pour sauver les apparences. En privée aussi quand j’osais la juger ne serait-ce qu’un peu. La seule chance que j’aie en ce jour, c’était de ne pas devoir manger face à cette cousine si désagréable. C’était le rôle du petit canard. Role qui tenait à merveille alors qu’elle el descendait en flèche avec toutes ses accusations. Je ne pus retenir un petit sourire en coin. Bien fait ! Pour une fois que je n’étais pas la cible des brimades, cela me permettait de souffler un peu. Je relevais ma tête, portant une attention particulière à Bom Chan quand j’appris qu’il était photographe. Quand j’étais plus jeune, j’avais eu le rêve éphémère de devenir mannequin. Et dans cette optique, j’avais rencontré mon ex qui était un stagiaire photographe à l’époque. Il avait ruiné ma vie. L’histoire devait-elle se répéter ? Je grimaçais, lui lançant un regard noir qu’il ne dut pas comprendre. C’était comme un avertissement. Je ne me laisserais pas avoir une seconde fois par le même piège. Je faillis rire malgré moi en voyant Bom Chan imiter la tête de carpe de la mégère. Bien la première fois qu’il m’arrachait un sourire qui disparut bien vite. Mon temps de repose était déjà passé, elle se mettait déjà à commenter le plat que j’avais mis tant de temps à préparer. Jae m’attrapait instinctivement la main pour la presser doucement, me suppliant de ne pas lui en tenir rigueur, qu’elle avait peut être un peu raison ? … Bom Chan quant à lui, son ricanement me donna envie de le gifler. A défaut, je lui donnais un coup de pied par-dessous la table, pour le faire taire. Faisant semblant de rien, je pris un sourire aimable pour m’adresser à la petite riche de mes deux, adoptant un air pompeux. « Vous m’envoyez navrée. J’ai pourtant suivi la recette que vous m’aviez si gentiment fait partager au dernier repas de famille à la lettre. Votre fiancé m’avait déjà fait part de ce petit fout de bruler. Je pensais que c’était votre petit plus pour rendre la recette que meilleure ! » je ris d’un même rire cristallin, ma main libre devant ma bouche, qu’elle sous les yeux ébahis de Jae et une cousine subitement devenue muette. Bam. Pour une fois que je faisais mouche….
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Ven 13 Nov 2015 - 15:36 Citer EditerSupprimer
Son coup de pied m’arracha un grognement et je le fixais d’un regard noir en coin. Mais dans le fond ça me faisait marrer, cette veine tentative de vengeance la rendait presque mignonne. Continuant de manger, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire à sa remarquer. Elle marquait un point, et la tête de ma cousine était plus que magnifique. C’était presque jouissif de la voir comme ça. Elle ravalait son venin pour une fois. Je levais mon verre comme pour porter un toast à mon frère et lui lança « Dans tous les cas je te plains mon frère. Que ce soit la famille ou ta fiancée tu manges vraiment de la merde. » Je ricane en plantant mon menton dans ma paume l’air innocent. Ma cousine agacée qu’on puisse critiquer se tourne vers mon frère et se met à lui parler de son entreprise, de ses chiffres d’affaires, de l’argent qu’elle amasse à ne plus savoir quoi faire utilisant des termes techniques pour nous rappeler combien on est étranger à leur monde. Soupirant je lève les yeux au ciel avant de me tourner vers Lin et lui murmure tout bas « au fait, pourquoi t’es déguisé en grand-mère ? » Je la juge de haut en bas en arquant un sourcil faussement surpris. Je finis par faire racler ma chaise pour me lever et repousse mon assiette. C’était bon en réalité, mais elle méritait bien que je me foute un peu de sa gueule, ce repas aurait été trop ennuyant sinon. Attrapant mon téléphone j’appelais pour commander une pizza en précisant le côté urgent de la commande sans quitter Lin des yeux, un sourire moqueur aux lèvres. Je restais dans la cuisine ne supportant plus leur connerie de conversation guindée. Je tirais une clope de mon paquet et me mis à fumée en restant en retrait. Fallait que je me détende si je voulais pouvoir les supporter encore. J’avais beau afficher un sourire moqueur, ca commençait à me gonfler et je tentais de me concentrer sur ce que je devais faire pour me venger pour pas tout foutre en l’air.
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Son coup de pied m’arracha un grognement et je le fixais d’un regard noir en coin. Mais dans le fond ça me faisait marrer, cette veine tentative de vengeance la rendait presque mignonne. Continuant de manger, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire à sa remarquer. Elle marquait un point, et la tête de ma cousine était plus que magnifique. C’était presque jouissif de la voir comme ça. Elle ravalait son venin pour une fois. Je levais mon verre comme pour porter un toast à mon frère et lui lança « Dans tous les cas je te plains mon frère. Que ce soit la famille ou ta fiancée tu manges vraiment de la merde. » Je ricane en plantant mon menton dans ma paume l’air innocent. Ma cousine agacée qu’on puisse critiquer se tourne vers mon frère et se met à lui parler de son entreprise, de ses chiffres d’affaires, de l’argent qu’elle amasse à ne plus savoir quoi faire utilisant des termes techniques pour nous rappeler combien on est étranger à leur monde. Soupirant je lève les yeux au ciel avant de me tourner vers Lin et lui murmure tout bas « au fait, pourquoi t’es déguisé en grand-mère ? » Je la juge de haut en bas en arquant un sourcil faussement surpris. Je finis par faire racler ma chaise pour me lever et repousse mon assiette. C’était bon en réalité, mais elle méritait bien que je me foute un peu de sa gueule, ce repas aurait été trop ennuyant sinon. Attrapant mon téléphone j’appelais pour commander une pizza en précisant le côté urgent de la commande sans quitter Lin des yeux, un sourire moqueur aux lèvres. Je restais dans la cuisine ne supportant plus leur connerie de conversation guindée. Je tirais une clope de mon paquet et me mis à fumée en restant en retrait. Fallait que je me détende si je voulais pouvoir les supporter encore. J’avais beau afficher un sourire moqueur, ca commençait à me gonfler et je tentais de me concentrer sur ce que je devais faire pour me venger pour pas tout foutre en l’air.
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Lun 16 Nov 2015 - 3:04 Citer EditerSupprimer
Ce fut à mon tour de le fusiller du regard. Il mangeait de la merde ? Mais je ne lui permettais pas de dire cela ! J’avais passé des années à perfectionner mes dons culinaires. Ce n’était pas pour me faire descendre par le frère de mon fiancé qui n’avait aucun respect pour moi ou envers quiconque, de ce que j’en avais remarqué. Entre l’un qui se moquait ouvertement de moi et l’autre qui m’ignorait royalement, j’avais juste envie de tout plaquer là et de les envoyer tous chier. Ils parlaient tous de choses que je ne pouvais comprendre, et je me sentais un peu à l’écart. Soupirant doucement, je me mis à jouer avec la nourriture, ayant perdu l’appétit en entendant autant de critique. Au fond, j’avais l’impression d’être délaissé, de n’avoir pleinement l’attention de personne et de devoir me battre à chaque seconde pour que Jae daigne me porter une attention totale. Parfois … Parfois, je me dis qu’il ne m’aime pas vraiment … qu’il reste juste avec moi parce que je suis un bon coup et rien de plus. Pourtant, une fois qu’il pose son regard sur moi, je replonge tête la première. Parce que je l’aime, parce que je tiens trop à lui. Le comble dans tout cela, c’était celui que je détestais le plus dans cette pièce qui daignait me parler, même si c’était uniquement pour me moquer de moi. Je lui donnais un nouveau coup de pied dans le genou pour le faire taire, mais ca n’avait l’art que de le faire ricaner. La seule personne qui tenait un tant soit peu à moi sans rien attendre en retour, on m’avait interdit de l’approcher. J’étais forcé de le voir en secret, comme une relation interdite. Et ce soir, il ne pouvait même pas m’aider à supporte ce repas. Il ne pouvait même pas franchir le seuil de la porte de cet appartement. Je fixais le jumeau maléfique se lever et sortir de table alors qu’il avait à peine mangé Était si dégoutant que cela ? Je regardais mon assiette penaude avant de me lever à mon tour. « Je vais faire la vaisselle. » Autant les laisser tous les deux, ils se portaient mieux sans moi pour les enquiquiner. J’attrapais chacune des assiettes, ignorant Bom Chan qui me narguait de plus bel. Je le rejoignis dans la cuisine, en passant à côté de lui sans le regarder, me dirigeant vers la poubelle. A contre cœur, je mis les restes à la poubelle, même ce a quoi on n’avait pas touché dans le plat. Quel gaspillage ! Même Jae s’était arrêté de manger apres la réflexion de sa cousine. Je fixais la nourriture au fond du sac avant de soupirer. « C’était si infecte que cela ? » lançais-je au jeune homme alors que je me mis à ouvrir le robinet, pour rincer les assiettes que je glissais ensuite dans le lave-vaisselle. Je sentais l’odeur de la clope jusqu’à mes narines dont je respirais un grand bol de nicotine. Moi aussi, j’avais bien envie d’en allumer une. Dommage, que Jae était juste à côté. Ca serait pour un autre jour …
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Ce fut à mon tour de le fusiller du regard. Il mangeait de la merde ? Mais je ne lui permettais pas de dire cela ! J’avais passé des années à perfectionner mes dons culinaires. Ce n’était pas pour me faire descendre par le frère de mon fiancé qui n’avait aucun respect pour moi ou envers quiconque, de ce que j’en avais remarqué. Entre l’un qui se moquait ouvertement de moi et l’autre qui m’ignorait royalement, j’avais juste envie de tout plaquer là et de les envoyer tous chier. Ils parlaient tous de choses que je ne pouvais comprendre, et je me sentais un peu à l’écart. Soupirant doucement, je me mis à jouer avec la nourriture, ayant perdu l’appétit en entendant autant de critique. Au fond, j’avais l’impression d’être délaissé, de n’avoir pleinement l’attention de personne et de devoir me battre à chaque seconde pour que Jae daigne me porter une attention totale. Parfois … Parfois, je me dis qu’il ne m’aime pas vraiment … qu’il reste juste avec moi parce que je suis un bon coup et rien de plus. Pourtant, une fois qu’il pose son regard sur moi, je replonge tête la première. Parce que je l’aime, parce que je tiens trop à lui. Le comble dans tout cela, c’était celui que je détestais le plus dans cette pièce qui daignait me parler, même si c’était uniquement pour me moquer de moi. Je lui donnais un nouveau coup de pied dans le genou pour le faire taire, mais ca n’avait l’art que de le faire ricaner. La seule personne qui tenait un tant soit peu à moi sans rien attendre en retour, on m’avait interdit de l’approcher. J’étais forcé de le voir en secret, comme une relation interdite. Et ce soir, il ne pouvait même pas m’aider à supporte ce repas. Il ne pouvait même pas franchir le seuil de la porte de cet appartement. Je fixais le jumeau maléfique se lever et sortir de table alors qu’il avait à peine mangé Était si dégoutant que cela ? Je regardais mon assiette penaude avant de me lever à mon tour. « Je vais faire la vaisselle. » Autant les laisser tous les deux, ils se portaient mieux sans moi pour les enquiquiner. J’attrapais chacune des assiettes, ignorant Bom Chan qui me narguait de plus bel. Je le rejoignis dans la cuisine, en passant à côté de lui sans le regarder, me dirigeant vers la poubelle. A contre cœur, je mis les restes à la poubelle, même ce a quoi on n’avait pas touché dans le plat. Quel gaspillage ! Même Jae s’était arrêté de manger apres la réflexion de sa cousine. Je fixais la nourriture au fond du sac avant de soupirer. « C’était si infecte que cela ? » lançais-je au jeune homme alors que je me mis à ouvrir le robinet, pour rincer les assiettes que je glissais ensuite dans le lave-vaisselle. Je sentais l’odeur de la clope jusqu’à mes narines dont je respirais un grand bol de nicotine. Moi aussi, j’avais bien envie d’en allumer une. Dommage, que Jae était juste à côté. Ca serait pour un autre jour …
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Jeu 19 Nov 2015 - 19:21 Citer EditerSupprimer
Hissé sur le plan de travail je tirais une latte sur ce bâton de nicotine jusqu’à m’en brûler la gorge. La sensation qui m’envahit me fit du bien et je souris, apaisé. Je laissais mes jambes pendre dans le vide en réfléchissant longuement à la situation. Il fallait que j’arrive à convaincre mon frère que j’étais indispensable à cette famille, c’était le seul moyen que j’avais pour que cette garce finisse par m’accepter à son tour. Son air condescendant et arrogant ne me touchait pas. Elle n’était qu’une fille pourri gâté, sans beaucoup de valeur qui s’amusait à jouer les grandes parce qu’elle avait de l’argent. Elle pouvait s’acheter des fringues magnifiques, ce n’est pas ce qui lui donnait de la classe. Elle pouvait bien conduire de grosses voitures et porter des diamants à chacun de ses doigts, ce n’est pas que la rendrait intelligente. Elle n’était pas moche mais elle avait une beauté quelconque, qu’elle masqué derrière une tonne de maquillage. Tout devait être parfait chez elle, mais la réalité c’était que rien ne l’était. A cette pensée mon regard divagua vers Lin qui arrivait. Elle était son opposé. Si belle et pourtant si pauvre. Ce n’était pas dans cette tenue que je la préférais. Non, moi je la préférais avec ce t-shirt trop grand pour elle et ce shorty qu’elle mettait parfois pour trainer à la maison, oubliant ma présence. Ses cheveux lâche qu’aucun artifice ne venait gâcher. A peine maquillée si ce n’est cette touche de gloss sur ses lèvres qu’elle dévore du bout des dents. Elle pourrait être dans le plus simple appareil qu’elle resterait une beauté sauvage que ma cousine ne pourra jamais égaler. Il n’y a qu’à voir l’éclat de jalousie qui se perd dans son regard quand elle regarde Lin Yao de coin. Elle aimerait être comme elle et la déteste pour tout ce qu’elle représente. Quoi de plus rageant ? L’argent n’achète pas tout. Il transforme, il crée, mais rien n’est naturelle. Je secoue ma tête à sa question et m’appuie sur le meuble dans mon dos. « Non c’était même très bon. » affirmais-je en fermant les yeux. « Mais c’était trop tentant de te faire sortir de tes gongs. » expliquais-je avec une moue moqueuse sur le visage. Ça risque bien de l’énervais mais après tout on jouait au même jeu donc elle comprendra. J’attrape mon assiette avant qu’elle ne se mette à la laver, et je la fini d’ailleurs avant que la pizza n’arrive. Disons que c’est mon entrée. En deux bouchées je finis le tout et fait glisser mon assiette a elle. Zieutant en direction de mon frère qui est en grande discussion avec notre cousine. « C’est une vraie conne. » soupirais-je pour que seule Lin Yao puisse m’entendre. Je descends du plan de travail et me place derrière elle, sans la toucher et fait mine d’ouvrir le placard au-dessus de sa tête. Je n’ai rien a chercher mais j’ai bien vu que mon frère lui interdit de fumée. Alors la cachant de mon corps imposant en faisant mine de chercher un truc dans les placards je viens glisser discrètement la cigarette entre ses lèvres. « Tire une latte, ça te fera du bien. » Puis j’ajoute après un temps « Il te regarde pas, profites en » Distraitement je me rapproche d’elle, me collant à son corps de façon imperceptible, quelques à-coups nous rappels combien nous étions proche. D’ailleurs, à l’instant où je le remarque je ne peux m’empêcher de sourire et me colle a elle sans plus aucun doute possible, faisant mine de farfouiller dans le placard attendant patiemment qu’elle puisse fumer un peu avant de me rendre la cigarette. « Ca fait du bien ? » souriais-je en murmurant tout bas. C’était la première fois que je faisais un truc plus ou moins gentil pour elle depuis mon arrivé.
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Hissé sur le plan de travail je tirais une latte sur ce bâton de nicotine jusqu’à m’en brûler la gorge. La sensation qui m’envahit me fit du bien et je souris, apaisé. Je laissais mes jambes pendre dans le vide en réfléchissant longuement à la situation. Il fallait que j’arrive à convaincre mon frère que j’étais indispensable à cette famille, c’était le seul moyen que j’avais pour que cette garce finisse par m’accepter à son tour. Son air condescendant et arrogant ne me touchait pas. Elle n’était qu’une fille pourri gâté, sans beaucoup de valeur qui s’amusait à jouer les grandes parce qu’elle avait de l’argent. Elle pouvait s’acheter des fringues magnifiques, ce n’est pas ce qui lui donnait de la classe. Elle pouvait bien conduire de grosses voitures et porter des diamants à chacun de ses doigts, ce n’est pas que la rendrait intelligente. Elle n’était pas moche mais elle avait une beauté quelconque, qu’elle masqué derrière une tonne de maquillage. Tout devait être parfait chez elle, mais la réalité c’était que rien ne l’était. A cette pensée mon regard divagua vers Lin qui arrivait. Elle était son opposé. Si belle et pourtant si pauvre. Ce n’était pas dans cette tenue que je la préférais. Non, moi je la préférais avec ce t-shirt trop grand pour elle et ce shorty qu’elle mettait parfois pour trainer à la maison, oubliant ma présence. Ses cheveux lâche qu’aucun artifice ne venait gâcher. A peine maquillée si ce n’est cette touche de gloss sur ses lèvres qu’elle dévore du bout des dents. Elle pourrait être dans le plus simple appareil qu’elle resterait une beauté sauvage que ma cousine ne pourra jamais égaler. Il n’y a qu’à voir l’éclat de jalousie qui se perd dans son regard quand elle regarde Lin Yao de coin. Elle aimerait être comme elle et la déteste pour tout ce qu’elle représente. Quoi de plus rageant ? L’argent n’achète pas tout. Il transforme, il crée, mais rien n’est naturelle. Je secoue ma tête à sa question et m’appuie sur le meuble dans mon dos. « Non c’était même très bon. » affirmais-je en fermant les yeux. « Mais c’était trop tentant de te faire sortir de tes gongs. » expliquais-je avec une moue moqueuse sur le visage. Ça risque bien de l’énervais mais après tout on jouait au même jeu donc elle comprendra. J’attrape mon assiette avant qu’elle ne se mette à la laver, et je la fini d’ailleurs avant que la pizza n’arrive. Disons que c’est mon entrée. En deux bouchées je finis le tout et fait glisser mon assiette a elle. Zieutant en direction de mon frère qui est en grande discussion avec notre cousine. « C’est une vraie conne. » soupirais-je pour que seule Lin Yao puisse m’entendre. Je descends du plan de travail et me place derrière elle, sans la toucher et fait mine d’ouvrir le placard au-dessus de sa tête. Je n’ai rien a chercher mais j’ai bien vu que mon frère lui interdit de fumée. Alors la cachant de mon corps imposant en faisant mine de chercher un truc dans les placards je viens glisser discrètement la cigarette entre ses lèvres. « Tire une latte, ça te fera du bien. » Puis j’ajoute après un temps « Il te regarde pas, profites en » Distraitement je me rapproche d’elle, me collant à son corps de façon imperceptible, quelques à-coups nous rappels combien nous étions proche. D’ailleurs, à l’instant où je le remarque je ne peux m’empêcher de sourire et me colle a elle sans plus aucun doute possible, faisant mine de farfouiller dans le placard attendant patiemment qu’elle puisse fumer un peu avant de me rendre la cigarette. « Ca fait du bien ? » souriais-je en murmurant tout bas. C’était la première fois que je faisais un truc plus ou moins gentil pour elle depuis mon arrivé.
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Ven 20 Nov 2015 - 23:39 Citer EditerSupprimer
Je levais les yeux surpris vers Bom Chan qui m’annonçait que mon plat était délicieux, mais que la tentation de m’humilier en public étant trop grande. Enfin, c’était de la sorte que je le ressentais. Enfin, c’était de la sorte que je le ressentais, que je le percevais. Il n’avait cherché que cela depuis son arrivée ici. Tous les moyens pour me faire tomber de la place où je m’étais hissée étaient bons à prendre. Si il voulait jouer à ce petit jeu, on pouvait être deux. Pourtant, au fond de moi, j’étais quelque peu soulagée que quelqu’un apprécie vraiment ma cuisine et ne joue pas les hypocrites. Alors qu’il reprenait son assiette avant même que je ne jette ce qu’il y avait dedans, je le fusillais du regard, lui marchant volontairement sur le pied. Comme mon coup de pied un peu plus tôt dans le genou, c’était gamin et puéril comme comportement. Je valais mieux que cela. Mais ce mec me sortait pas les yeux, les oreilles, le nez… et tous autres orifices par lesquels c’était possible. J’avais une envie folle de le gifler à nouveau, mais je me contenais, de peur que Jae m’accuse de faire une nouvelle scène, devant sa cousine qui plus est. Je me contentais de crisper mes doigts sur l’assiette que je tenais, me brulant le bout des doigts avec l’eau chaude au passage. « Comme tu es un vrai con. » grincais-je entre mes doigts pour que seul lui l’entende. « Ca doit être de famille. » ricanais-je sans le regarder, continuant ma vaisselle l’air de rien, frottant plus fort, l’éponge entre mes doigts, la mousse envahissant mes mains. Je souriais en coin, fière de moi, mais je perdis bien vite mon sourire en sentant subitement sa présence dans mon dos. Immédiatement, je me crispais, me collant un peu plus au rebord du meuble pour m’éloigner de lui au maximum. Je lâchais l’assiette en entendant ses paroles, entrouvrant les lèvres instinctivement pour accueillir la cigarette, une douce et tendre amie qui savait comment me réconforter. Je pinçais des lèvres pour la tenir, essayant une de main sur ma robe laissant une trainée sombre et mouillée sur celle-ci avant de tirer une latte et de fermer les yeux pour en profiter. Je recrachais la fumée de nicotine en soupirant d’aise. On disait qu’elle pouvait tuer, mais elle faisait tant de bien avant de nous torturer. Elle avait bien une connotation féminine. Cette saloperie ne pouvait avoir été inventée que par une femme selon moi. Elle savait être douce et vous faire du bien quand vous aviez besoin d’elle, elle savait comment vous rendre accroc à elle et surtout, elle savait comme vous torturer, vous rendre dingue quand vous preniez la décision de rompre avec elle. Elle avait le secret de vous faire revenir la queue entre les jambes suppliant son pardon à ses pieds pour vous faire replonger. Je tirais une seconde latte, oubliant presque la proximité de Bom Chan. Je ne me souvins que quand il reprit la parole, me faisant donner un coup d’œil vers Jae qui ne nous prêtait aucune intention. C’est à cet instant que je sentis qu’il s’était encore rapproché. « Recule. » grondais-je doucement. « Ce n’est pas parce que j’ai accepté de tirer une latte à ta clope que l’on est soudainement devenu proche. Je tiens à ma bulle personnelle. » Ajoutais-je sur le même ton à nouveau nerveuse, car au fond, je devais avouer que j’appréciais sa proximité qui rappelait chaudement cette fameuse nuit à mon bas ventre… « Degage avant que je ne sois obligée de le faire moi-même. » le pressais-je alors que mon corps me disait le contraire. La cigarette continuait à se consumer alors que plus personne ne s’occupait d’elle quand Jae me fit sursauter. « Bom Chan. Je t’ai déjà dis de ne pas fumer à l’intérieur, surtout quand on a des invités. » J’étais subitement paniquée de pouvoir nous faire prendre dans cette position un peu trop proche, alors que mon fiancée s’excusait déjà aupres de sa cousine…
too bad, we're the same
Je levais les yeux surpris vers Bom Chan qui m’annonçait que mon plat était délicieux, mais que la tentation de m’humilier en public étant trop grande. Enfin, c’était de la sorte que je le ressentais. Enfin, c’était de la sorte que je le ressentais, que je le percevais. Il n’avait cherché que cela depuis son arrivée ici. Tous les moyens pour me faire tomber de la place où je m’étais hissée étaient bons à prendre. Si il voulait jouer à ce petit jeu, on pouvait être deux. Pourtant, au fond de moi, j’étais quelque peu soulagée que quelqu’un apprécie vraiment ma cuisine et ne joue pas les hypocrites. Alors qu’il reprenait son assiette avant même que je ne jette ce qu’il y avait dedans, je le fusillais du regard, lui marchant volontairement sur le pied. Comme mon coup de pied un peu plus tôt dans le genou, c’était gamin et puéril comme comportement. Je valais mieux que cela. Mais ce mec me sortait pas les yeux, les oreilles, le nez… et tous autres orifices par lesquels c’était possible. J’avais une envie folle de le gifler à nouveau, mais je me contenais, de peur que Jae m’accuse de faire une nouvelle scène, devant sa cousine qui plus est. Je me contentais de crisper mes doigts sur l’assiette que je tenais, me brulant le bout des doigts avec l’eau chaude au passage. « Comme tu es un vrai con. » grincais-je entre mes doigts pour que seul lui l’entende. « Ca doit être de famille. » ricanais-je sans le regarder, continuant ma vaisselle l’air de rien, frottant plus fort, l’éponge entre mes doigts, la mousse envahissant mes mains. Je souriais en coin, fière de moi, mais je perdis bien vite mon sourire en sentant subitement sa présence dans mon dos. Immédiatement, je me crispais, me collant un peu plus au rebord du meuble pour m’éloigner de lui au maximum. Je lâchais l’assiette en entendant ses paroles, entrouvrant les lèvres instinctivement pour accueillir la cigarette, une douce et tendre amie qui savait comment me réconforter. Je pinçais des lèvres pour la tenir, essayant une de main sur ma robe laissant une trainée sombre et mouillée sur celle-ci avant de tirer une latte et de fermer les yeux pour en profiter. Je recrachais la fumée de nicotine en soupirant d’aise. On disait qu’elle pouvait tuer, mais elle faisait tant de bien avant de nous torturer. Elle avait bien une connotation féminine. Cette saloperie ne pouvait avoir été inventée que par une femme selon moi. Elle savait être douce et vous faire du bien quand vous aviez besoin d’elle, elle savait comment vous rendre accroc à elle et surtout, elle savait comme vous torturer, vous rendre dingue quand vous preniez la décision de rompre avec elle. Elle avait le secret de vous faire revenir la queue entre les jambes suppliant son pardon à ses pieds pour vous faire replonger. Je tirais une seconde latte, oubliant presque la proximité de Bom Chan. Je ne me souvins que quand il reprit la parole, me faisant donner un coup d’œil vers Jae qui ne nous prêtait aucune intention. C’est à cet instant que je sentis qu’il s’était encore rapproché. « Recule. » grondais-je doucement. « Ce n’est pas parce que j’ai accepté de tirer une latte à ta clope que l’on est soudainement devenu proche. Je tiens à ma bulle personnelle. » Ajoutais-je sur le même ton à nouveau nerveuse, car au fond, je devais avouer que j’appréciais sa proximité qui rappelait chaudement cette fameuse nuit à mon bas ventre… « Degage avant que je ne sois obligée de le faire moi-même. » le pressais-je alors que mon corps me disait le contraire. La cigarette continuait à se consumer alors que plus personne ne s’occupait d’elle quand Jae me fit sursauter. « Bom Chan. Je t’ai déjà dis de ne pas fumer à l’intérieur, surtout quand on a des invités. » J’étais subitement paniquée de pouvoir nous faire prendre dans cette position un peu trop proche, alors que mon fiancée s’excusait déjà aupres de sa cousine…
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Sam 21 Nov 2015 - 0:19 Citer EditerSupprimer
C’est de famille ? Ça sonne étrangement à mes oreilles de l’entendre me dire ça. Ils ne sont pas ma famille. On a peut-être des gênes en commun, du sang, de la chair, mais ça ne fait de moi en rien un membre de leur famille. Je suis juste … un semblable. Ouais, c’est ça, un de plus parmi les autres. Je renifle avec dédain, supportant difficilement qu’on me compare à eux. Pourtant tout porte à croire que j’ai le même talent pour me faire détester. J’aime bien m’amuser avec elle, puisqu’elle part au quart de tour de toute façon. C’était presque trop facile de réussir à l’énerver. Blottit contre elle je continue mon petit manège, à farfouiller ici et là. Elle semblait se perdre délicieuse sur cette nicotine qui lui manquait. Surtout en ces temps de guerre face à moi. C’était une pause en terre ennemi. Dans 5 minutes on reprendra les armes et on ira s’affronter à coup de moquerie et de coups de bas. Plus elle me dit de reculer plus je me presse contre, lui je sens ses fesses pousser vers moi pour m’obliger à reculer plus je me colle à elle. « Bouge comme ça encore ça m’excite. » susurrais-je un brin moqueur alors que ma main vint se glisser sur sa hanche. « Je ne voudrais pas empiéter dans ta bulle personnelle. » ricanais-je en reportant ma main sur les divers paquets que je trouvais dans le placard. Farfouillant sans regarder je ricanais en l’écoutant me menacer. C’est à ce moment-là que mon frère revint. Récupérant la cigarette lentement pour qu’il voit bien que c’était Lin Yao qui l’a tenait je sortie un paquet de gâteau avant de porter la clope à mes lèvres. « Merci de l’avoir tenue. » Ricanais-je alors que Jae fronçais les sourcils, agacé de ce qu’il voyait. « Va dehors pour fumer bon sang, c’est insupportable cette odeur. » Il fait les gros yeux à Lin ne désirant pas créer de scandale devant sa cousine et secoue la tête l’air déçu. C’était comme ça avec moi Lin. Tu perds toujours. Tu perdras toujours, mais au moins … t’auras largement le temps de t’amuser avant. Je fais un clin d’œil à Lin et m’étire alors que ma cousine revient à la charge. « C’est un vrai tatouage ? » me lance ma cousine en fixant mon avant-bras. « Non je l’ai trouvé dans un malabar ce matin. » répondis-je ironiquement en me laissant tomber dans le canapé. Elle grimace en secouant la tête. « C’est vraiment dégradant de salir son corps de cette façon. Vous infligez une douleur pareille pour simplement un peu d’encre sous la peau. C’est d’un ridicule. Ce sont les gens qui n’ont pas d’éducation qui se permettent ce genre de chose … ces … mal nourrit qui se prennent pour une toile et se gâche ainsi. J’espère que Lin n’a pas de tatouage ! » S’exclame ma cousine en fixant la jeune fille. « Bien sûr que non ! » s’empresse de dire Jae « Ce n’est pas ce genre de femme voyons. » Ce genre de femme ? Quel genre de femme ? Une femme facile ? Une femme sans pudeur ? Sans fierté ? « Vous êtes franchement deux têtes de con. Le tatouage est un art ancestral. Bien avant que vos deux gueules de coincés ne viennent décréter que c’était quelque chose de dégradant. Est-ce que je viens te faire chier moi, quand tu passes des heures dans la salle de bain à dilapider des sommes folles en crème et chirurgie pour tenter d’avoir une gueule à peu près convenable. » Je n’avais rien d’agressif j’affichais juste un air blasé. « Et tu devrais te calmer sur le bistouri. Parce que t’arrive même plus à sourire ; à tenter d’imaginer que ça t’est arrivé un jour. » Soupirais-je en levant les yeux au ciel. « Je continuerais de me faire tatouer et je continuerais de croire que c’est une part de mon passé que je veux garder sous ma peau. Pour me rappeler ce qui est important et ce qui ne l’est pas. » Je le jugeais du regard alors qu’elle affichait un air pincé. « Pas la peine d’être aussi affable ! » s’exclama mon frère. Qu’il me faisait chier avec ses mots à la con. Il ne pouvait pas juste dire con, désagréable, enculé, connard ? Il se lâchait jamais ; « Je ne connais pas ce mot, t’as pas un dico ? » ma cousine lâcha un couinement et cru bon de me donner la définition. Je levais vers elle un regard surpris et blasé. Elle est conne ou elle le fait exprès ? Soupirant je continuais de fumer en me calant un rendez-vous avec Lei pour l’après-midi.
too bad, we're the same
C’est de famille ? Ça sonne étrangement à mes oreilles de l’entendre me dire ça. Ils ne sont pas ma famille. On a peut-être des gênes en commun, du sang, de la chair, mais ça ne fait de moi en rien un membre de leur famille. Je suis juste … un semblable. Ouais, c’est ça, un de plus parmi les autres. Je renifle avec dédain, supportant difficilement qu’on me compare à eux. Pourtant tout porte à croire que j’ai le même talent pour me faire détester. J’aime bien m’amuser avec elle, puisqu’elle part au quart de tour de toute façon. C’était presque trop facile de réussir à l’énerver. Blottit contre elle je continue mon petit manège, à farfouiller ici et là. Elle semblait se perdre délicieuse sur cette nicotine qui lui manquait. Surtout en ces temps de guerre face à moi. C’était une pause en terre ennemi. Dans 5 minutes on reprendra les armes et on ira s’affronter à coup de moquerie et de coups de bas. Plus elle me dit de reculer plus je me presse contre, lui je sens ses fesses pousser vers moi pour m’obliger à reculer plus je me colle à elle. « Bouge comme ça encore ça m’excite. » susurrais-je un brin moqueur alors que ma main vint se glisser sur sa hanche. « Je ne voudrais pas empiéter dans ta bulle personnelle. » ricanais-je en reportant ma main sur les divers paquets que je trouvais dans le placard. Farfouillant sans regarder je ricanais en l’écoutant me menacer. C’est à ce moment-là que mon frère revint. Récupérant la cigarette lentement pour qu’il voit bien que c’était Lin Yao qui l’a tenait je sortie un paquet de gâteau avant de porter la clope à mes lèvres. « Merci de l’avoir tenue. » Ricanais-je alors que Jae fronçais les sourcils, agacé de ce qu’il voyait. « Va dehors pour fumer bon sang, c’est insupportable cette odeur. » Il fait les gros yeux à Lin ne désirant pas créer de scandale devant sa cousine et secoue la tête l’air déçu. C’était comme ça avec moi Lin. Tu perds toujours. Tu perdras toujours, mais au moins … t’auras largement le temps de t’amuser avant. Je fais un clin d’œil à Lin et m’étire alors que ma cousine revient à la charge. « C’est un vrai tatouage ? » me lance ma cousine en fixant mon avant-bras. « Non je l’ai trouvé dans un malabar ce matin. » répondis-je ironiquement en me laissant tomber dans le canapé. Elle grimace en secouant la tête. « C’est vraiment dégradant de salir son corps de cette façon. Vous infligez une douleur pareille pour simplement un peu d’encre sous la peau. C’est d’un ridicule. Ce sont les gens qui n’ont pas d’éducation qui se permettent ce genre de chose … ces … mal nourrit qui se prennent pour une toile et se gâche ainsi. J’espère que Lin n’a pas de tatouage ! » S’exclame ma cousine en fixant la jeune fille. « Bien sûr que non ! » s’empresse de dire Jae « Ce n’est pas ce genre de femme voyons. » Ce genre de femme ? Quel genre de femme ? Une femme facile ? Une femme sans pudeur ? Sans fierté ? « Vous êtes franchement deux têtes de con. Le tatouage est un art ancestral. Bien avant que vos deux gueules de coincés ne viennent décréter que c’était quelque chose de dégradant. Est-ce que je viens te faire chier moi, quand tu passes des heures dans la salle de bain à dilapider des sommes folles en crème et chirurgie pour tenter d’avoir une gueule à peu près convenable. » Je n’avais rien d’agressif j’affichais juste un air blasé. « Et tu devrais te calmer sur le bistouri. Parce que t’arrive même plus à sourire ; à tenter d’imaginer que ça t’est arrivé un jour. » Soupirais-je en levant les yeux au ciel. « Je continuerais de me faire tatouer et je continuerais de croire que c’est une part de mon passé que je veux garder sous ma peau. Pour me rappeler ce qui est important et ce qui ne l’est pas. » Je le jugeais du regard alors qu’elle affichait un air pincé. « Pas la peine d’être aussi affable ! » s’exclama mon frère. Qu’il me faisait chier avec ses mots à la con. Il ne pouvait pas juste dire con, désagréable, enculé, connard ? Il se lâchait jamais ; « Je ne connais pas ce mot, t’as pas un dico ? » ma cousine lâcha un couinement et cru bon de me donner la définition. Je levais vers elle un regard surpris et blasé. Elle est conne ou elle le fait exprès ? Soupirant je continuais de fumer en me calant un rendez-vous avec Lei pour l’après-midi.
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Sam 21 Nov 2015 - 2:57 Citer EditerSupprimer
Cette histoire allait mal finir. J’avais envie de l’encastrer dans un mur à chaque seconde de son existence. Quand vous pensiez qu’il pouvait faire preuve d’un peu d’humanité, un peu de compassion, il vous démontrait le contraire immédiatement après. Réduisant à néant vos espoirs. C’était une cause perdue. Une cause perdue. On était deux causes perdues au fond… Je lui donnais une tape sur le torse, fronçant des sourcils. « La ferme, Bom Chan. » ai-je eu le temps de pester contre le jeune homme prêt à tout pour me foutre en rogne, avant que Jae ne s’approche de nous. Je pensais que j’allais le tuer quand je compris ce qu’il cherchait à faire. Pourquoi faisait-il cela ? Qu’il aime m’énerver inutilement était une chose, qu’il en fasse son passe-temps si ca lui chantait. Mais essayer de foutre en l’air ma relation avec son frère, ca, je ne comprenais pas. A croire qu’il prenait un malin plaisir de voir Jae me rabaisser avec amour – ce qui était le pire je crois- devant d’autres personnes ou en privé. J’avais l’impression que mon malheur faisait son bonheur. Tant mieux d’un côté si ca lui permettait de se sentir mieux. Au moins l’un de nous deux en sortait vainqueur et fier d’avoir humilié l’autre, même si je me battais en vain. Au final, c’est toujours moi qui perdais, qui devait rentrer la tête entre les épaules, et détourner les yeux. Je perdais toujours quand il ajoutait Jae dans l’équation. Encore une fois, j’étais au 36eme dessous. Et les gros yeux que mon fiancé me lançait n’arrangeaient pas les choses. J’avais juste envie de me cacher dans un trou de souris. Quand j’entendis la cousine entamer le sujet des tatouages, j’avais le mauvais pressentiment que ca allait encore me retomber dessus. Je souris à la réflexion de Bom Chan, rêvant que ces mots sortent de ma propre bouche. Dégradant. Salir. Un peu d’encre sur la peau. Ridicule. Pas d’éducation. Je sentais ma rage pour cette femme monter de plus en plus. Comment pouvait-elle parler ainsi sans prendre la peine de connaitre l’histoire d’autrui ? La plupart des tatoués avaient une histoire à raconter derrière eux, une histoire qu’ils voulaient garder graver sur leur peau. Ce n’est pas ce genre de femmes… les paroles de Jae me blessèrent bien plus que ceux de cette vieille peau. Il me faisait mal, et il ne se rendait même pas compte. Il voulait juste que son image ne prenne pas de coup, alors je devais la fermer et encaissais, sauf que ca devenait de plus en plus dur, et avec les moqueries de son jumeau qui ne cessaient jamais, j’étais toujours sur mes gardes sans aucun repos. Et j’étais à bout. J’avais envie de craquer, mais je n’avais pas envie de leur donner le plaisir de voir mes larmes. Ce que le citizen dit ensuite me soulageait quelque peu, il dit tout haut ce que je pensais tout bas. Au fond, peut être que je l’admirais de pouvoir s’exprimer si librement sans devoir toujours surveiller ses paroles. Je souris faiblement à l’entende du bistouri. Il avait tellement raison sur ce sujet. Pourtant, je ne fis qu’écouter, ne rajoutant rien, restant bien docile, sachant où était ma place. Il avait énervé la cousine plus qu’elle ne l’était déjà, et ca frustrait beaucoup Jae. Je restais dans la cuisine alors qu’il tentait désespérément de la calmer dans la salle à manger. Il revint vers moi, soupirant bruyamment avant de m’attraper par les épaules, le regard pressant, il parlait bas et vite. « Lin, c’est pas passé loin cette fois. » Il m’attrapait le poignet montrant caressant mon bras du bout des doigts par-dessus le tissu qui cachait mes tatouages. « Prends ma carte bleue, et dis que tu as un rendez-vous chez le coiffeur ou au solarium et va enlever les derniers tatouages sur ton bras. » Je le fixais, écarquillant les yeux, horrifiée. « Non, jae … je peux pas … » Il me prit les deux mains dans les siennes, me suppliant du regard. Ce regard auquel je ne pouvais pas dire non, celui auquel je ne pouvais résister. Une larme coulait le long de ma joue alors que j’acceptais à contre cœur. Je l’effaçais bien vite d’un revers de la main, me dirigeant dans ma chambre où je troquais ma robe pour une robe dans laquelle j’étais plus à l’aise. Je me dépêchais. J’avais juste une envie : me casser loin d’ici. J’avais la sensation d’étouffer. Le regard fermé, je passais devant Bom Chan sans un mot, lançant un bref aurevoir aux deux autres sans prendre la peine de dire aurevoir à Jae à qui j’en voulais. Vraiment. Je n’avais aucune envie de devoir encore enlever mon tatouage et autant d’un coup …
too bad, we're the same
Cette histoire allait mal finir. J’avais envie de l’encastrer dans un mur à chaque seconde de son existence. Quand vous pensiez qu’il pouvait faire preuve d’un peu d’humanité, un peu de compassion, il vous démontrait le contraire immédiatement après. Réduisant à néant vos espoirs. C’était une cause perdue. Une cause perdue. On était deux causes perdues au fond… Je lui donnais une tape sur le torse, fronçant des sourcils. « La ferme, Bom Chan. » ai-je eu le temps de pester contre le jeune homme prêt à tout pour me foutre en rogne, avant que Jae ne s’approche de nous. Je pensais que j’allais le tuer quand je compris ce qu’il cherchait à faire. Pourquoi faisait-il cela ? Qu’il aime m’énerver inutilement était une chose, qu’il en fasse son passe-temps si ca lui chantait. Mais essayer de foutre en l’air ma relation avec son frère, ca, je ne comprenais pas. A croire qu’il prenait un malin plaisir de voir Jae me rabaisser avec amour – ce qui était le pire je crois- devant d’autres personnes ou en privé. J’avais l’impression que mon malheur faisait son bonheur. Tant mieux d’un côté si ca lui permettait de se sentir mieux. Au moins l’un de nous deux en sortait vainqueur et fier d’avoir humilié l’autre, même si je me battais en vain. Au final, c’est toujours moi qui perdais, qui devait rentrer la tête entre les épaules, et détourner les yeux. Je perdais toujours quand il ajoutait Jae dans l’équation. Encore une fois, j’étais au 36eme dessous. Et les gros yeux que mon fiancé me lançait n’arrangeaient pas les choses. J’avais juste envie de me cacher dans un trou de souris. Quand j’entendis la cousine entamer le sujet des tatouages, j’avais le mauvais pressentiment que ca allait encore me retomber dessus. Je souris à la réflexion de Bom Chan, rêvant que ces mots sortent de ma propre bouche. Dégradant. Salir. Un peu d’encre sur la peau. Ridicule. Pas d’éducation. Je sentais ma rage pour cette femme monter de plus en plus. Comment pouvait-elle parler ainsi sans prendre la peine de connaitre l’histoire d’autrui ? La plupart des tatoués avaient une histoire à raconter derrière eux, une histoire qu’ils voulaient garder graver sur leur peau. Ce n’est pas ce genre de femmes… les paroles de Jae me blessèrent bien plus que ceux de cette vieille peau. Il me faisait mal, et il ne se rendait même pas compte. Il voulait juste que son image ne prenne pas de coup, alors je devais la fermer et encaissais, sauf que ca devenait de plus en plus dur, et avec les moqueries de son jumeau qui ne cessaient jamais, j’étais toujours sur mes gardes sans aucun repos. Et j’étais à bout. J’avais envie de craquer, mais je n’avais pas envie de leur donner le plaisir de voir mes larmes. Ce que le citizen dit ensuite me soulageait quelque peu, il dit tout haut ce que je pensais tout bas. Au fond, peut être que je l’admirais de pouvoir s’exprimer si librement sans devoir toujours surveiller ses paroles. Je souris faiblement à l’entende du bistouri. Il avait tellement raison sur ce sujet. Pourtant, je ne fis qu’écouter, ne rajoutant rien, restant bien docile, sachant où était ma place. Il avait énervé la cousine plus qu’elle ne l’était déjà, et ca frustrait beaucoup Jae. Je restais dans la cuisine alors qu’il tentait désespérément de la calmer dans la salle à manger. Il revint vers moi, soupirant bruyamment avant de m’attraper par les épaules, le regard pressant, il parlait bas et vite. « Lin, c’est pas passé loin cette fois. » Il m’attrapait le poignet montrant caressant mon bras du bout des doigts par-dessus le tissu qui cachait mes tatouages. « Prends ma carte bleue, et dis que tu as un rendez-vous chez le coiffeur ou au solarium et va enlever les derniers tatouages sur ton bras. » Je le fixais, écarquillant les yeux, horrifiée. « Non, jae … je peux pas … » Il me prit les deux mains dans les siennes, me suppliant du regard. Ce regard auquel je ne pouvais pas dire non, celui auquel je ne pouvais résister. Une larme coulait le long de ma joue alors que j’acceptais à contre cœur. Je l’effaçais bien vite d’un revers de la main, me dirigeant dans ma chambre où je troquais ma robe pour une robe dans laquelle j’étais plus à l’aise. Je me dépêchais. J’avais juste une envie : me casser loin d’ici. J’avais la sensation d’étouffer. Le regard fermé, je passais devant Bom Chan sans un mot, lançant un bref aurevoir aux deux autres sans prendre la peine de dire aurevoir à Jae à qui j’en voulais. Vraiment. Je n’avais aucune envie de devoir encore enlever mon tatouage et autant d’un coup …
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Sam 21 Nov 2015 - 14:32 Citer EditerSupprimer
Affalée dans le canapé à pianoter sur mon téléphone j’avais finis par me détourner de leur attention. J’étouffais sincèrement dans cet appartement et je ne rêvais que d’une chose : me barrer. J’avais d’ailleurs tout prévu, prétextant une excuse bidon j’aurais attrapé Lin dans ma course folle et j’aurais laissé mon frère et sa merveilleuse cousine à leur discussion fade, raciste et condescendante. Lin aurait sûrement râlée, oui, sûrement, elle aurait même pu s’énerver et tenter de se défaire de mon emprise mais finalement elle aurait accepté de me suivre. C’est un morceau de liberté que j’allais lui offrir, pas besoin de se trouver une excuse auprès de mon frère, j’endossais le rôle du méchant kidnappeur, c’était tout bénéfique pour elle. Mais après que mon frère nous ait laissé avec son air constipé de mec paniqué. Je suis qu’il a pensé au tatouage de Lin. C’est dingue comme il gâche la beauté de sa femme. Elle est belle avec son histoire qu’elle a encré sous sa peau. Une œuvre d’art qu’il pourrait exhiber fièrement. Au lieu de ça … il se contente de la cacher, de la manipuler à son image, tentant de la faire rentrer dans un moule qui ne lui va pas. Elle n’est devenue qu’un chaton docile qui vit en cage. Si ça lui plait. Moi ça me dégoute. La liberté est la seule chose qui nous est propre. C’est la seule qu’ils ne pourront jamais avoir ; on soit se battre pour ça. Le reste n’est que futilité que ce monde de bourge place au-dessus de tout. Ecrasant ma cigarette dans le cendrier sur la table basse je relève le visage au moment où Lin Yao s’excuse et se dirige vers la porte, changée, prête à partir. Mais bordel ?! Elle est prête à me laisser avec eux ? Sérieusement, alors que moi, comme le gentleman que je suis, je suis prêt à l’impliquer dans mon plan de fuite. C’est mal ça Lin Yao. C’est égoïste et dégueulasse. Je grogne en me levant à mon tour, attrapant ma veste dans l’entrée je l’enfile rapidement en grognant en direction de la jeune chinoise de façon à ce que seule elle puisse l’entendre « On n’abandonne pas ses semblable derrière soi. » Ce n’est qu’une réplique du film qu’on a vu hier soir tous les trois ; c’est une blague mais j’affiche un visage si sérieux qu’on pourrait croire que je le pense vraiment. « Je me casse aussi. » soudain on sonne à la porte, je l’ouvre et le voit le livreur de pizza. « Jae c’est pour toi ! » m’écriais-je en prenant les pizzas et la main de Lin Yao en même temps. Je tirais derrière moi rapidement pour lui intimer l’ordre silencieux qu’elle me suive. Je m’engouffre dans l’ascenseur encore ouvert que le livreur à utiliser et serre Lin contre moi au moment où les portes se referment. Je crois que personne n’a le temps de réaliser ce qu’il vient de se passer. L’odeur de la pizza me donne la dalle et je pousse un râle de plaisir en la sentant. J’ai dans l’idée d’aller me poser dans le parc derrière les immeubles et la jeune femme n’aura d’autre chose que de me suivre. Elle a déjà laissé sa liberté à mon frère elle n’aura pas de mal à me la donner aussi. « Tu comptais aller où en m’abandonnant comme ça ? Et pourquoi tu fais cette tronche ? T’es triste parce qu’il t’a fait les gros yeux ? » Ricanais-je moqueur. Elle avait vraiment l’air dévasté mais je n’étais pas assez doué avec les êtres humains pour être capable de comprendre ce qu’elle ressentait, ni même tenter une approche amical. Je préférais mettre les pieds dans le plat et voir comment la situation évoluait.
too bad, we're the same
Affalée dans le canapé à pianoter sur mon téléphone j’avais finis par me détourner de leur attention. J’étouffais sincèrement dans cet appartement et je ne rêvais que d’une chose : me barrer. J’avais d’ailleurs tout prévu, prétextant une excuse bidon j’aurais attrapé Lin dans ma course folle et j’aurais laissé mon frère et sa merveilleuse cousine à leur discussion fade, raciste et condescendante. Lin aurait sûrement râlée, oui, sûrement, elle aurait même pu s’énerver et tenter de se défaire de mon emprise mais finalement elle aurait accepté de me suivre. C’est un morceau de liberté que j’allais lui offrir, pas besoin de se trouver une excuse auprès de mon frère, j’endossais le rôle du méchant kidnappeur, c’était tout bénéfique pour elle. Mais après que mon frère nous ait laissé avec son air constipé de mec paniqué. Je suis qu’il a pensé au tatouage de Lin. C’est dingue comme il gâche la beauté de sa femme. Elle est belle avec son histoire qu’elle a encré sous sa peau. Une œuvre d’art qu’il pourrait exhiber fièrement. Au lieu de ça … il se contente de la cacher, de la manipuler à son image, tentant de la faire rentrer dans un moule qui ne lui va pas. Elle n’est devenue qu’un chaton docile qui vit en cage. Si ça lui plait. Moi ça me dégoute. La liberté est la seule chose qui nous est propre. C’est la seule qu’ils ne pourront jamais avoir ; on soit se battre pour ça. Le reste n’est que futilité que ce monde de bourge place au-dessus de tout. Ecrasant ma cigarette dans le cendrier sur la table basse je relève le visage au moment où Lin Yao s’excuse et se dirige vers la porte, changée, prête à partir. Mais bordel ?! Elle est prête à me laisser avec eux ? Sérieusement, alors que moi, comme le gentleman que je suis, je suis prêt à l’impliquer dans mon plan de fuite. C’est mal ça Lin Yao. C’est égoïste et dégueulasse. Je grogne en me levant à mon tour, attrapant ma veste dans l’entrée je l’enfile rapidement en grognant en direction de la jeune chinoise de façon à ce que seule elle puisse l’entendre « On n’abandonne pas ses semblable derrière soi. » Ce n’est qu’une réplique du film qu’on a vu hier soir tous les trois ; c’est une blague mais j’affiche un visage si sérieux qu’on pourrait croire que je le pense vraiment. « Je me casse aussi. » soudain on sonne à la porte, je l’ouvre et le voit le livreur de pizza. « Jae c’est pour toi ! » m’écriais-je en prenant les pizzas et la main de Lin Yao en même temps. Je tirais derrière moi rapidement pour lui intimer l’ordre silencieux qu’elle me suive. Je m’engouffre dans l’ascenseur encore ouvert que le livreur à utiliser et serre Lin contre moi au moment où les portes se referment. Je crois que personne n’a le temps de réaliser ce qu’il vient de se passer. L’odeur de la pizza me donne la dalle et je pousse un râle de plaisir en la sentant. J’ai dans l’idée d’aller me poser dans le parc derrière les immeubles et la jeune femme n’aura d’autre chose que de me suivre. Elle a déjà laissé sa liberté à mon frère elle n’aura pas de mal à me la donner aussi. « Tu comptais aller où en m’abandonnant comme ça ? Et pourquoi tu fais cette tronche ? T’es triste parce qu’il t’a fait les gros yeux ? » Ricanais-je moqueur. Elle avait vraiment l’air dévasté mais je n’étais pas assez doué avec les êtres humains pour être capable de comprendre ce qu’elle ressentait, ni même tenter une approche amical. Je préférais mettre les pieds dans le plat et voir comment la situation évoluait.
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Mar 24 Nov 2015 - 1:45 Citer EditerSupprimer
Alors que je cachais mes larmes, reniflant en fuyant vers la sortie, j’entendis un souffle derrière moi de mauvais poil. Je n’avais pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s’agissait. Il ne savait pas me laisser tranquille ? Jamais ? « Je suis pas d’humeur, Bom Chan, dégage. » grinçais-je entre mes dents, me faisant violence pour ne pas lui hurler dessus et que Jae l’entende. « Et on a rien avoir toi et moi. » Des semblables ? Laissez-moi rire. C’est un vrai diable. Il avait tout pour me dégouter. Moins je le voyais, mieux je me portais. Mais, il n’avait pas l’air de cet avis. Au fond, il était comme son frère. Il n’avait que faire de ce que je pouvais bien dire, il n’en faisait qu’à sa tête. Si je pouvais l’abandonner le long de la route, ca serait d’autant bénéfique pour moi, et tant pis pour la culpabilité ou le dégout que l’acte pouvait me porter. Je le haïssais trop pour pouvoir ressentir une quelconque culpabilité à son égard. Casses-toi ailleurs alors. Avais-je envie de lui hurler dans les oreilles, mais la sonnette me fit sursauter, et je fixais la porte béate, sans bouger, comme pétrifiée. Je laissais le vilain méchant prendre les devants. Avec un peu de chance, quelque chose lui explosera à la figure ou il partira dans une autre direction que la mienne. Cependant, tout ne se passait pas comme je l’avais imaginé. Pourquoi jamais rien ne se passait comme je le jouais dans mon esprit ? Je me fis kidnapper de force dans l’ascenseur, enfermée dans une si petite boite de métal avec le jumeau maléfique. Une fois que je reprends mes esprits, les portes fermées, je repoussais Bom qui avait eu l’audace de me serrer contre lui, comme si il avait le moindre droit sur ma personne. Je ne cessais de le fixer, secouant la tête de désapprobation, les yeux encore brillant. Je me calais dans un coin de la mini pièce bougeant dans laquelle on se trouvait, baissant les yeux. « Sois fier de toi ! Par ta faute, Jae m’a ordonné d’aller me faire enlever tous mes tatouages de mon bras gauche d’un seul coup, alors que j’avais réussi jusqu’à maintenant de le convaincre de les laisser tranquille… » surtout un en particulier. Machinalement, je caressais les symboles chinois gravés sur mon poignet. Lui jetant un regard le plus méprisant, lui montrant à quel point il me dégoutait. « Franchement merci. » ricanais-je ironiquement. Il avait encore réussi un coup de poker dans son petit jeu qui avait comme objectif de me pourrir la vie. Une fois que les portes finirent par s’ouvrir, je m’y avançais la première, espérant le fuir en marchant plus vite presque en me mettant à courir pour le semer. Il m’avait fait assez de mal. Je n’avais aucune envie d’entendre son rire moqueur à mon égard, me jugeant sans arrêt. J’avais juste envie d’être seule pour faire le deuil de ce que j’avais le plus précieux…
too bad, we're the same
Alors que je cachais mes larmes, reniflant en fuyant vers la sortie, j’entendis un souffle derrière moi de mauvais poil. Je n’avais pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s’agissait. Il ne savait pas me laisser tranquille ? Jamais ? « Je suis pas d’humeur, Bom Chan, dégage. » grinçais-je entre mes dents, me faisant violence pour ne pas lui hurler dessus et que Jae l’entende. « Et on a rien avoir toi et moi. » Des semblables ? Laissez-moi rire. C’est un vrai diable. Il avait tout pour me dégouter. Moins je le voyais, mieux je me portais. Mais, il n’avait pas l’air de cet avis. Au fond, il était comme son frère. Il n’avait que faire de ce que je pouvais bien dire, il n’en faisait qu’à sa tête. Si je pouvais l’abandonner le long de la route, ca serait d’autant bénéfique pour moi, et tant pis pour la culpabilité ou le dégout que l’acte pouvait me porter. Je le haïssais trop pour pouvoir ressentir une quelconque culpabilité à son égard. Casses-toi ailleurs alors. Avais-je envie de lui hurler dans les oreilles, mais la sonnette me fit sursauter, et je fixais la porte béate, sans bouger, comme pétrifiée. Je laissais le vilain méchant prendre les devants. Avec un peu de chance, quelque chose lui explosera à la figure ou il partira dans une autre direction que la mienne. Cependant, tout ne se passait pas comme je l’avais imaginé. Pourquoi jamais rien ne se passait comme je le jouais dans mon esprit ? Je me fis kidnapper de force dans l’ascenseur, enfermée dans une si petite boite de métal avec le jumeau maléfique. Une fois que je reprends mes esprits, les portes fermées, je repoussais Bom qui avait eu l’audace de me serrer contre lui, comme si il avait le moindre droit sur ma personne. Je ne cessais de le fixer, secouant la tête de désapprobation, les yeux encore brillant. Je me calais dans un coin de la mini pièce bougeant dans laquelle on se trouvait, baissant les yeux. « Sois fier de toi ! Par ta faute, Jae m’a ordonné d’aller me faire enlever tous mes tatouages de mon bras gauche d’un seul coup, alors que j’avais réussi jusqu’à maintenant de le convaincre de les laisser tranquille… » surtout un en particulier. Machinalement, je caressais les symboles chinois gravés sur mon poignet. Lui jetant un regard le plus méprisant, lui montrant à quel point il me dégoutait. « Franchement merci. » ricanais-je ironiquement. Il avait encore réussi un coup de poker dans son petit jeu qui avait comme objectif de me pourrir la vie. Une fois que les portes finirent par s’ouvrir, je m’y avançais la première, espérant le fuir en marchant plus vite presque en me mettant à courir pour le semer. Il m’avait fait assez de mal. Je n’avais aucune envie d’entendre son rire moqueur à mon égard, me jugeant sans arrêt. J’avais juste envie d’être seule pour faire le deuil de ce que j’avais le plus précieux…
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