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les mots douleur, déchirent le coeur x YON
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les mots douleur, déchirent le coeur x YON | Lun 10 Oct - 18:26
Le jour se couche sur Séoul, les habitants rentrent chez eux après leur journée à bosser. Tous sont bien trop pressés, s’engouffrant et sortant des bouches de métros telles de milliers de fourmis. Et puis y’a ce garçon, habillé de noir de la tête aux pieds, une capuche sur la tête, le visage penché vers le sol. Sa démarche et nonchalante, bien trop tranquille comparé aux autres l’entourant. D’une main il tient une cigarette qu’il amène de temps en temps à sa bouche pour s’empoisonner encore un peu plus que la seconde d’avant.
Dewei a fini sa journée bien tôt aujourd’hui, il a eu le temps de rentrer au QG des scorpions et d’y faire une longue sieste, au moins 3 heures histoire de rattraper la nuit qu’il avait passé à cogiter au lieu de fermer l’œil. Les années passent, les jours s’écoulent et les heures défilent, doucement il commence à en avoir marre de cette vie toute tracée, des cours qu’il suit sans grands intérêt. Alors il est fatigué, fatigué à rien foutre, fatigué à subir alors qu’il aspire à tellement mieux, à tellement différent. Aujourd’hui sa journée fût routinière, mais ce soir quelque chose allait changer. C’est pas le genre de type à foncer vers l’inconnu habituellement, mais c’est ce qu’il est en train de faire à l’instant présent. La musique dans ses oreilles résonne fort, il est coupé du monde et ne pense à pas grand-chose, sauf peut-être seulement à ce qui l’attend là-bas. Ce rendez-vous il aurait simplement pu le refuser, ou ne pas s’y rendre sans prévenir comme il pouvait le faire si fréquemment. Mais quelque chose l’avait poussé à s’y rendre, bien qu’il ne connaisse pas cette fille plus que ça. Yon, il avait dû entendre son nom une ou deux fois au détour d’une conversation, il n’avait aucune idée de ce à quoi elle ressemblait, c’était une fille, voilà l’unique information dont il était certain. Mais il y allait, le pas traînant certes, mais il s’y rendait, parce qu’il était curieux finalement, et qu’il voulait savoir ce que cette jeune femme pouvait bien lui vouloir.
Il jette son mégot devant lui et recrache la fumée qui se dissipe immédiatement autour de lui. Regardant autour de lui, il semble être arrivé pourtant personne n’est là pour le trouver. Comme lors de ses jeunes années à traîner les rues, il se plaque contre un mur sans grande classe et soupire longuement. Il n’aime pas patienter, vraiment pas. Puis y’a ces pas qui se rapproche de lui, le faisant redresser son visage penché vers le sol depuis tout à l’heure. Y’a cette jeune femme, peut-être un peu jolie qu’arrive dans sa direction et il la regarde, sans vraiment s’en priver. Elle est jolie, même très belle enfaite, c’est la réflexion qu’il se fait. Alors il tente « Yon ? » sans grande conviction, espérant que ce soit vraiment elle. Il commence à faire froid, il ne compte pas attendre 30 ans que cette inconnue daigne se pointer, il a mieux à faire Dewei, comme toujours.
les mots douleurs, déchirent le coeur
Feat YON & DEWEI
Le jour se couche sur Séoul, les habitants rentrent chez eux après leur journée à bosser. Tous sont bien trop pressés, s’engouffrant et sortant des bouches de métros telles de milliers de fourmis. Et puis y’a ce garçon, habillé de noir de la tête aux pieds, une capuche sur la tête, le visage penché vers le sol. Sa démarche et nonchalante, bien trop tranquille comparé aux autres l’entourant. D’une main il tient une cigarette qu’il amène de temps en temps à sa bouche pour s’empoisonner encore un peu plus que la seconde d’avant. Dewei a fini sa journée bien tôt aujourd’hui, il a eu le temps de rentrer au QG des scorpions et d’y faire une longue sieste, au moins 3 heures histoire de rattraper la nuit qu’il avait passé à cogiter au lieu de fermer l’œil. Les années passent, les jours s’écoulent et les heures défilent, doucement il commence à en avoir marre de cette vie toute tracée, des cours qu’il suit sans grands intérêt. Alors il est fatigué, fatigué à rien foutre, fatigué à subir alors qu’il aspire à tellement mieux, à tellement différent. Aujourd’hui sa journée fût routinière, mais ce soir quelque chose allait changer. C’est pas le genre de type à foncer vers l’inconnu habituellement, mais c’est ce qu’il est en train de faire à l’instant présent. La musique dans ses oreilles résonne fort, il est coupé du monde et ne pense à pas grand-chose, sauf peut-être seulement à ce qui l’attend là-bas. Ce rendez-vous il aurait simplement pu le refuser, ou ne pas s’y rendre sans prévenir comme il pouvait le faire si fréquemment. Mais quelque chose l’avait poussé à s’y rendre, bien qu’il ne connaisse pas cette fille plus que ça. Yon, il avait dû entendre son nom une ou deux fois au détour d’une conversation, il n’avait aucune idée de ce à quoi elle ressemblait, c’était une fille, voilà l’unique information dont il était certain. Mais il y allait, le pas traînant certes, mais il s’y rendait, parce qu’il était curieux finalement, et qu’il voulait savoir ce que cette jeune femme pouvait bien lui vouloir.
Il jette son mégot devant lui et recrache la fumée qui se dissipe immédiatement autour de lui. Regardant autour de lui, il semble être arrivé pourtant personne n’est là pour le trouver. Comme lors de ses jeunes années à traîner les rues, il se plaque contre un mur sans grande classe et soupire longuement. Il n’aime pas patienter, vraiment pas. Puis y’a ces pas qui se rapproche de lui, le faisant redresser son visage penché vers le sol depuis tout à l’heure. Y’a cette jeune femme, peut-être un peu jolie qu’arrive dans sa direction et il la regarde, sans vraiment s’en priver. Elle est jolie, même très belle enfaite, c’est la réflexion qu’il se fait. Alors il tente « Yon ? » sans grande conviction, espérant que ce soit vraiment elle. Il commence à faire froid, il ne compte pas attendre 30 ans que cette inconnue daigne se pointer, il a mieux à faire Dewei, comme toujours.
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Re: les mots douleur, déchirent le coeur x YON | Mer 12 Oct - 12:50
La fumée de nicotine s'évaporait des lèvres de la jeune femme lentement, fusionnant avec l'air toxique de la ville. Ces jours-ci, elle était préoccupée. Pas moins enthousiaste, mais préoccupée. On comptait souvent sur elle, pour plusieurs choses. Et Yon ne s'est jamais défait de ce rôle. Entre ses frères, ses ami.e.s, ses amant.e.s, et bien d'autres, elle ne savat plus où donner de la tête. Une accumulation de petites tâches, dont elle se passerait bien.
Tout comme sa mission de ce soir. Il fallait qu'elle fasse quelque chose de terrible, de bouleversant. La jeune métisse, en était elle même touchée. Mais telle avait été la décision de son amie, de sa grande amie. Alors elle s'y plia. Ce n'est jamais facile de faire ce genre de déclaration, de gérer les émotions des autres. En cela, elle n'était pas si mauvaise. La vérité c'est qu'elle avait peur de devoir gérer les siennes en face d'un inconnu.
Dewei n'était qu'un prénom pour Yon. Elle l'avait entendu plusieurs fois dans la bouche d'Iseul et en de bons termes. Alors elle dut le chercher, le convaincre de venir ce soir. Il aurait bien pu décliner, mais il avait accepté. Est ce qu'il sentait que c'était important ? Avait-il deviné, que quelque chose de spécial s'était produit ?
Spécial... le mot est faible.
La belle quitta son banc pour se diriger vers le point de rencontre, de sa démarche gracieuse. Finalement elle arrive, en même temps qu'un jeune garçon. Qui semble avoir froid, jetant sa cigarette avec désinvolture. Elle continue de s'avancer, tandis qu'il prononce son prénom l'air peu sûr. Yon esquisse un sourire en coin et acquiesce.
« Bonsoir Dewei... » Une pause. « Tu dois te demander qui je suis, et pourquoi je t'ai demandé de me rejoindre ici. » Un soupire presque silencieux s'échappe de ses lèvres rouges pivoines, et elle s'avance pour s'asseoir sur le banc, l'invitant à faire de même. « Je suis là pour te parler de Iseul... »
Son regard restait planté fermement dans celui de l'étudiant. Elle ne voulait pas afficher son deuil au grand jour, ni sa tristesse. Bien qu'elle aurait apprécié pouvoir le faire, sa pudeur légendaire l'en empêchait. Aucun trait de son visage, aucune lueur dans ses yeux ne trahissaient les mots qui allaient toucher son interlocuteur. Rien ne pouvait lui permettre d'anticiper, le choc qui allait certainement suivre.
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Feat YON & DEWEI
La fumée de nicotine s'évaporait des lèvres de la jeune femme lentement, fusionnant avec l'air toxique de la ville. Ces jours-ci, elle était préoccupée. Pas moins enthousiaste, mais préoccupée. On comptait souvent sur elle, pour plusieurs choses. Et Yon ne s'est jamais défait de ce rôle. Entre ses frères, ses ami.e.s, ses amant.e.s, et bien d'autres, elle ne savat plus où donner de la tête. Une accumulation de petites tâches, dont elle se passerait bien.Tout comme sa mission de ce soir. Il fallait qu'elle fasse quelque chose de terrible, de bouleversant. La jeune métisse, en était elle même touchée. Mais telle avait été la décision de son amie, de sa grande amie. Alors elle s'y plia. Ce n'est jamais facile de faire ce genre de déclaration, de gérer les émotions des autres. En cela, elle n'était pas si mauvaise. La vérité c'est qu'elle avait peur de devoir gérer les siennes en face d'un inconnu.
Dewei n'était qu'un prénom pour Yon. Elle l'avait entendu plusieurs fois dans la bouche d'Iseul et en de bons termes. Alors elle dut le chercher, le convaincre de venir ce soir. Il aurait bien pu décliner, mais il avait accepté. Est ce qu'il sentait que c'était important ? Avait-il deviné, que quelque chose de spécial s'était produit ?
Spécial... le mot est faible.
La belle quitta son banc pour se diriger vers le point de rencontre, de sa démarche gracieuse. Finalement elle arrive, en même temps qu'un jeune garçon. Qui semble avoir froid, jetant sa cigarette avec désinvolture. Elle continue de s'avancer, tandis qu'il prononce son prénom l'air peu sûr. Yon esquisse un sourire en coin et acquiesce.
« Bonsoir Dewei... » Une pause. « Tu dois te demander qui je suis, et pourquoi je t'ai demandé de me rejoindre ici. » Un soupire presque silencieux s'échappe de ses lèvres rouges pivoines, et elle s'avance pour s'asseoir sur le banc, l'invitant à faire de même. « Je suis là pour te parler de Iseul... »
Son regard restait planté fermement dans celui de l'étudiant. Elle ne voulait pas afficher son deuil au grand jour, ni sa tristesse. Bien qu'elle aurait apprécié pouvoir le faire, sa pudeur légendaire l'en empêchait. Aucun trait de son visage, aucune lueur dans ses yeux ne trahissaient les mots qui allaient toucher son interlocuteur. Rien ne pouvait lui permettre d'anticiper, le choc qui allait certainement suivre.
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Re: les mots douleur, déchirent le coeur x YON | Jeu 13 Oct - 18:57
Entre les cours, son travail, le retour de Tasyr et tellement d’autres choses encore, Dewei ne savait plus vraiment où donner de la tête. Il était débordé, toujours occupé et rares étaient les moments ou l’opportunité de se poser s’offrait à lui. Il avait beau être dur au mal, inépuisable, à trop tirer sur les cordes, on finit par chuter. Et ce soir le Hongkongais était fatigué, pas la simple fatigue d’une journée, non l’épuisement physique et moral. En soit, depuis son retour à Seoul, il n’allait pas si bien. Les philippines lui manquaient un peu trop, cette vie de désinvolture, sans règle ni attache, elle lui allait si bien, mais elle était pourtant bien loin. Tout c’était enchainé trop vite pour lui, à peine avait-il mit un pied sur le sol Coréen que ce dernier c’était déjà dérobé sous ses pieds. Il ne savait plus gérer, il n’avait jamais su gérer seul et c’est dans ces moments-là, ou il avait le plus besoin qu’on le soutienne, qu’on lui indique la route à suivre, que sa génitrice, qui qu’elle soit lui manquait un peu.
Il sourit simplement et suis la jeune femme jusqu’au banc, s’y laissant tomber avec sa nonchalance caractéristique. Sa bouche entrouverte laisse s’échapper un peu de buer opaque, ses yeux sont fixés droit devant et il hausse les épaules en soupirant. « C’est exacte, j’me suis dit que tu devais avoir quelque chose d’important à me dire pour m’inviter alors que.. On ne se connait pas franchement enfaite. » Il lui lance un regard en biais sans perdre son faible sourire. La curiosité, elle l’avait surtout intriguée et puis son insistance avait eu raison de lui alors il avait cédé.
Ses mains fourrées dans ses poches, la capuche toujours vissé sur son crâne, son corps pivote enfin lorsqu’elle prononce le prénom de Iseul. En dehors de sa mère, en dehors des autres, elle est probablement la personne qui lui manque le plus à présent. Il savait qu’il la regretterait à l’instant même où elle avait quitté la ville avec ses paquets. Dewei n’aurait pourtant jamais cru que ce serait à ce point. Lorsqu’il la côtoyait encore, il savait qu’il éprouvait une grande affection pour cette jeune femme, de part tout ce qu’elle avait bien pu faire pour lui. Puis la laisser s’en aller lui avait juste permis de comprendre que finalement, c’était bien plus que ça il l’aimer, non pas d’amour, mais bien plus fort encore, elle était sa famille. Et elle n’était plus là. « Iseul ? » Il demande simplement, ses yeux probablement brillants d’excitation. Plus une seule nouvelle d’elle depuis tout ce temps. Il avait espéré qu’elle ferait le premier pas, qui n’arriva jamais, alors il c’était simplement dit qu’elle avait refait sa vie ailleurs et qu’elle l’avait mis de côté à son tour. Sa ne lui avait pas fait si mal que ça dans le fond, il espérait simplement qu’elle allait bien et que sa vie était plus confortable que celle qu’elle menait ici. « T’as des nouvelles d’elle ? Comment elle va ? » L’expression neutre de la jeune femme le fit un peu tiquer, mais il ne releva pas. Après tout, ils ne se connaissait pas assez pour pouvoir se comprendre en un simple clin d’œil.
les mots douleurs, déchirent le coeur
Feat YON & DEWEI
Entre les cours, son travail, le retour de Tasyr et tellement d’autres choses encore, Dewei ne savait plus vraiment où donner de la tête. Il était débordé, toujours occupé et rares étaient les moments ou l’opportunité de se poser s’offrait à lui. Il avait beau être dur au mal, inépuisable, à trop tirer sur les cordes, on finit par chuter. Et ce soir le Hongkongais était fatigué, pas la simple fatigue d’une journée, non l’épuisement physique et moral. En soit, depuis son retour à Seoul, il n’allait pas si bien. Les philippines lui manquaient un peu trop, cette vie de désinvolture, sans règle ni attache, elle lui allait si bien, mais elle était pourtant bien loin. Tout c’était enchainé trop vite pour lui, à peine avait-il mit un pied sur le sol Coréen que ce dernier c’était déjà dérobé sous ses pieds. Il ne savait plus gérer, il n’avait jamais su gérer seul et c’est dans ces moments-là, ou il avait le plus besoin qu’on le soutienne, qu’on lui indique la route à suivre, que sa génitrice, qui qu’elle soit lui manquait un peu. Il sourit simplement et suis la jeune femme jusqu’au banc, s’y laissant tomber avec sa nonchalance caractéristique. Sa bouche entrouverte laisse s’échapper un peu de buer opaque, ses yeux sont fixés droit devant et il hausse les épaules en soupirant. « C’est exacte, j’me suis dit que tu devais avoir quelque chose d’important à me dire pour m’inviter alors que.. On ne se connait pas franchement enfaite. » Il lui lance un regard en biais sans perdre son faible sourire. La curiosité, elle l’avait surtout intriguée et puis son insistance avait eu raison de lui alors il avait cédé.
Ses mains fourrées dans ses poches, la capuche toujours vissé sur son crâne, son corps pivote enfin lorsqu’elle prononce le prénom de Iseul. En dehors de sa mère, en dehors des autres, elle est probablement la personne qui lui manque le plus à présent. Il savait qu’il la regretterait à l’instant même où elle avait quitté la ville avec ses paquets. Dewei n’aurait pourtant jamais cru que ce serait à ce point. Lorsqu’il la côtoyait encore, il savait qu’il éprouvait une grande affection pour cette jeune femme, de part tout ce qu’elle avait bien pu faire pour lui. Puis la laisser s’en aller lui avait juste permis de comprendre que finalement, c’était bien plus que ça il l’aimer, non pas d’amour, mais bien plus fort encore, elle était sa famille. Et elle n’était plus là. « Iseul ? » Il demande simplement, ses yeux probablement brillants d’excitation. Plus une seule nouvelle d’elle depuis tout ce temps. Il avait espéré qu’elle ferait le premier pas, qui n’arriva jamais, alors il c’était simplement dit qu’elle avait refait sa vie ailleurs et qu’elle l’avait mis de côté à son tour. Sa ne lui avait pas fait si mal que ça dans le fond, il espérait simplement qu’elle allait bien et que sa vie était plus confortable que celle qu’elle menait ici. « T’as des nouvelles d’elle ? Comment elle va ? » L’expression neutre de la jeune femme le fit un peu tiquer, mais il ne releva pas. Après tout, ils ne se connaissait pas assez pour pouvoir se comprendre en un simple clin d’œil.
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Re: les mots douleur, déchirent le coeur x YON | Ven 14 Oct - 16:32
Regardez ces yeux. Ces prunelles noires, presque éteinte il y a de cela quelques secondes, maintenant brillantes d'amour dans la pénombre. Lorsqu'elle prononça le nom d'Iseul, le jeune Dewei devint alors beaucoup plus intéressé, plus vif. Il éclairait le ciel triste d'un simple coup d’œil, alors que même la lune et les étoiles n'y parvenaient guère. La gorge de Yon se noua quelque peu. Car dans quelques secondes, tout redeviendra tristesse. Le ciel redeviendra terne, et seules – peut-être – des larmes aussi pure que celles des enfants, toucheront la terre de leur émotions.
Iseul a semé l'amour derrière elle. Et sa perte n'a laissé qu'un torrent de flamme, pour ceux qui l'ont vu de près.
Mais regardez donc ces yeux fuyants – la jeune femme ne savait par où commencer. Bien qu'elle soit pourvu de tact et de délicatesse dans des moments pareils, il s'agissait d'un moment bien particulier. En réalité, Yon n'avait pas réussi à faire complètement le deuil. Et elle ne voulait pas partager ça avec le garçon, non, elle voulait lui laisser de la place et du temps pour qu'il fasse le sien seul. Même si il fallait qu'elle reste en silence à ses côtés toute la nuit, elle le ferait. Mais jamais ne s'autoriserait-elle à verser une de ces perles de souffrance. L'étudiante devenait complètement sauvage quand il s'agissait de gérer des sentiments, et elle les cachait sous une couche d'empathie manifeste. La Mort ne lui a jamais fait peur, ne lui a jamais rien inspiré d'autre qu'un coup de la fatalité. Et Dieu sait, que la disparition d'un être cher ne l'a jamais autant secoué. Elle détestait ça.
Alors elle inspira profondément, planta son regard infernal dans celui encore bien animé de Dewei.
« Dewei... j'aurais aimé être porteuse de bien meilleures nouvelles. » Elle marqua une pause. Une pause qui leur parut sûrement interminable à tous les deux. « Iseul est morte, au mois de Juillet. D'une overdose dans son appartement. » Gardant son air digne, mais pas moins attendrie par la situation, elle continua pendant qu'elle le pouvait. « Elle m'avait laissé une lettre où elle te mentionnait. Je l'ai découvert il y a très peu de temps, d'où ma venue tardive. »
Sa main glissa vers son sac, pour sortir une enveloppe de papier fermée. Il suffisait qu'il la lise à présent, son rôle étant techniquement terminé. Alors Yon resta silencieuse, pendant qu'il parcourait des yeux les dernières pensées de Mlle Oh à son égard. Elle restait là, juste au cas où. Juste au cas où il avait besoin de quelqu'un pour le retenir dans sa chute. Qu'allait-il dire ? Faire ? Peu importe tout cela : elle sera là quand même.
« Mon Dewei adoré,
Je t'en prie, ne m'en veut pas. Ne penses pas non plus que je t'ai abandonné. Tu vois, tu as toujours pensé que j'étais assez saine d'esprit pour continuer avec cette vie dégoûtante, jusqu'à que j'en vienne à bout. Mais elle m'a tué en premier. Et c'est bien mieux comme ça, crois moi. Mon cher trésor, je ne te demanderai qu'une seule faveur : sois heureux, car je te sais beaucoup plus fort et beaucoup plus enclin au bonheur que je ne l'ai été. Et si tu as besoin de moi, même dans ma mort je t'accompagnerai quand tu en auras besoin. Tu n'auras qu'à me parler : je serai toujours là pour t'écouter.
Je t'aime encore plus que les mots ne peuvent le dire.
Tu es exceptionnel.
Iseul.
P.S. : J'ai accompagné de cette lettre tous les papiers nécessaires pour que tu puisse récupérer ce qui te revient de plein droit : je t'ai légué toute mes économies et t'ai fais propriétaire de mon appartement dans le centre, sur mon testament. Fais en bon usage. »
les mots douleurs, déchirent le coeur
Feat YON & DEWEI
Regardez ces yeux. Ces prunelles noires, presque éteinte il y a de cela quelques secondes, maintenant brillantes d'amour dans la pénombre. Lorsqu'elle prononça le nom d'Iseul, le jeune Dewei devint alors beaucoup plus intéressé, plus vif. Il éclairait le ciel triste d'un simple coup d’œil, alors que même la lune et les étoiles n'y parvenaient guère. La gorge de Yon se noua quelque peu. Car dans quelques secondes, tout redeviendra tristesse. Le ciel redeviendra terne, et seules – peut-être – des larmes aussi pure que celles des enfants, toucheront la terre de leur émotions. Iseul a semé l'amour derrière elle. Et sa perte n'a laissé qu'un torrent de flamme, pour ceux qui l'ont vu de près.
Mais regardez donc ces yeux fuyants – la jeune femme ne savait par où commencer. Bien qu'elle soit pourvu de tact et de délicatesse dans des moments pareils, il s'agissait d'un moment bien particulier. En réalité, Yon n'avait pas réussi à faire complètement le deuil. Et elle ne voulait pas partager ça avec le garçon, non, elle voulait lui laisser de la place et du temps pour qu'il fasse le sien seul. Même si il fallait qu'elle reste en silence à ses côtés toute la nuit, elle le ferait. Mais jamais ne s'autoriserait-elle à verser une de ces perles de souffrance. L'étudiante devenait complètement sauvage quand il s'agissait de gérer des sentiments, et elle les cachait sous une couche d'empathie manifeste. La Mort ne lui a jamais fait peur, ne lui a jamais rien inspiré d'autre qu'un coup de la fatalité. Et Dieu sait, que la disparition d'un être cher ne l'a jamais autant secoué. Elle détestait ça.
Alors elle inspira profondément, planta son regard infernal dans celui encore bien animé de Dewei.
« Dewei... j'aurais aimé être porteuse de bien meilleures nouvelles. » Elle marqua une pause. Une pause qui leur parut sûrement interminable à tous les deux. « Iseul est morte, au mois de Juillet. D'une overdose dans son appartement. » Gardant son air digne, mais pas moins attendrie par la situation, elle continua pendant qu'elle le pouvait. « Elle m'avait laissé une lettre où elle te mentionnait. Je l'ai découvert il y a très peu de temps, d'où ma venue tardive. »
Sa main glissa vers son sac, pour sortir une enveloppe de papier fermée. Il suffisait qu'il la lise à présent, son rôle étant techniquement terminé. Alors Yon resta silencieuse, pendant qu'il parcourait des yeux les dernières pensées de Mlle Oh à son égard. Elle restait là, juste au cas où. Juste au cas où il avait besoin de quelqu'un pour le retenir dans sa chute. Qu'allait-il dire ? Faire ? Peu importe tout cela : elle sera là quand même.
« Mon Dewei adoré,
Je t'en prie, ne m'en veut pas. Ne penses pas non plus que je t'ai abandonné. Tu vois, tu as toujours pensé que j'étais assez saine d'esprit pour continuer avec cette vie dégoûtante, jusqu'à que j'en vienne à bout. Mais elle m'a tué en premier. Et c'est bien mieux comme ça, crois moi. Mon cher trésor, je ne te demanderai qu'une seule faveur : sois heureux, car je te sais beaucoup plus fort et beaucoup plus enclin au bonheur que je ne l'ai été. Et si tu as besoin de moi, même dans ma mort je t'accompagnerai quand tu en auras besoin. Tu n'auras qu'à me parler : je serai toujours là pour t'écouter.
Je t'aime encore plus que les mots ne peuvent le dire.
Tu es exceptionnel.
Iseul.
P.S. : J'ai accompagné de cette lettre tous les papiers nécessaires pour que tu puisse récupérer ce qui te revient de plein droit : je t'ai légué toute mes économies et t'ai fais propriétaire de mon appartement dans le centre, sur mon testament. Fais en bon usage. »
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Re: les mots douleur, déchirent le coeur x YON | Ven 14 Oct - 22:21
Iseul a toujours représenté énormément pour le Chinois. Ô grand jamais elle ne lui a tourné le dos, pourtant consciente de qui il était vraiment. Elle savait pour ses conneries, elle savait pour son passé chaotique et même pour l’étrange lien qui le liait à Tasyr. Toujours elle l’avait écouté, le sourire aux lèvres, mais la voix autoritaire lorsqu’il s’échappait du droit chemin. Elle n’a jamais jugé ses actions et ses choix, elle a simplement joué le rôle que sa génitrice n’avait pas assumé. Une amie, une sœur et même une mère pour être honnête, c’est probablement la seule femme que Dewei n’a jamais estimé et respecté. Elle compte beaucoup trop, encore aujourd’hui même si elle n’est plus à Séoul et qu’elle l’a probablement oublié. Il la respectera éternellement, parce que de pars ses actions à son égard, elle l’a élevé, bien plus qu’il ne l’aurait fait tout seul. Son véritable soleil dans la nuit qui l’entourait, par sa douceur et son amour, Iseul lui a indiqué la voix à suivre. Il regrette simplement de n’avoir pas su comment la remercier et le lui rendre en retour.
Alors oui, son regard s’illumine lorsque Yon prononce son prénom. Sans aucun contrôle son cœur se serre un peu et ses doigts se crispent. Elle a désormais toute son attention. Alors il la regarde et attend qu’elle ne parle enfin, allait-elle bien ? Où était-elle ? Elle allait revenir un jour ? Toute ses questions s’organisaient dans sa tête pour pouvoir les lui poser, et probablement qu’il les aurait enfin, toutes ses réponses restées en suspens. Et puis le ciel s’effondre ou du moins s’effrite un peu. Son regard perdu la transperce, il ne comprend pas. « Comment ça ? » Il demande, et la pause qu’elle lui inflige lui semble être une éternité si bien qu’il souhaiterait la secouer pour la faire réagir. Mauvaise nouvelle. Il inspire fortement, alors que toute son impatience doit se lire dans ses yeux. Pourtant lorsque les mots sont lâchés pour de bon, lorsque le ciel lui tombe dessus et que le sol se dérobe sous ses pieds en même temps, Dewei n’assimile toujours pas. « Il te faut une jonction ou bien ? » Sa voix est dure, ses yeux ravagés, mais il ne bouge pas, toujours à attendre une réponse déjà tombée. C’est à l’instant même où le mot fatidique a été prononcé que son cerveau c’est, tout seul, glissé sur le bouton off. Un blocage ou un refus, les derniers mots de la jeune femme ont juste coulé sur lui comme de l’eau, ne les prenant pas en compte la moindre seconde. Ca peut pas être possible, vraiment, alors il a rien entendu Dewei et il attend toujours, les bras croisés contre son torse et ses mains enserrant fortement son haut. Pourtant y’a une larme qui coule sur sa joue, puis une deuxième mais ses traits restent impassible, comme totalement figés. Il les sèche rapidement et soudainement, se met à rigoler, d’une manière incontrôlée. Brisant le silence d’un rire aussi joviale que ravagé. Et puis, aussi rapidement que ses larmes se sont tues, son éclat s’envole à son tour les replongeant dans un silence pétrifiant. Et tel un automate, il se lève du banc, les bras ballants le long de son corps et commence à avancer, de quelques pas seulement. Figé sur place, dos à la jeune femme, les yeux perdus devant lui fixant un point invisible, les mots l’accablent petit à petit et doucement il se réveil. Et doucement il comprend. Sa torpeur le quitte, sa chute est douloureuse, son retour sur terre est écrasant. Morte. Sa voix s’élève et de rage il hurle tandis que son pied vient fracasser la poubelle se trouvant sur sa route. Il se défoule dessus, déversant toute sa colère à grands coups de baskets désordonnés. Il se fait mal, mais il s’en fou. Elle est morte. Les larmes se déversent de nouveau sur son visage totalement déboussolé et il fini par s’effondrer sur le sol, à genoux, les paumes sur le gravillon. « C’est pas possible… » il murmure « C’EST PAS POSSIBLE ! » Il hurle. Et il a mal Dewei, et il s’étouffe Dewei. Sa tête lui tourne, ses yeux sont brouillés, il se sent divaguer et il pleure, à grosse larme comme un enfant. Celui qu’il pouvait être à ses côtés à elle, celui qu’il ne pourrait plus être à présent.
les mots douleurs, déchirent le coeur
Feat YON & DEWEI
Iseul a toujours représenté énormément pour le Chinois. Ô grand jamais elle ne lui a tourné le dos, pourtant consciente de qui il était vraiment. Elle savait pour ses conneries, elle savait pour son passé chaotique et même pour l’étrange lien qui le liait à Tasyr. Toujours elle l’avait écouté, le sourire aux lèvres, mais la voix autoritaire lorsqu’il s’échappait du droit chemin. Elle n’a jamais jugé ses actions et ses choix, elle a simplement joué le rôle que sa génitrice n’avait pas assumé. Une amie, une sœur et même une mère pour être honnête, c’est probablement la seule femme que Dewei n’a jamais estimé et respecté. Elle compte beaucoup trop, encore aujourd’hui même si elle n’est plus à Séoul et qu’elle l’a probablement oublié. Il la respectera éternellement, parce que de pars ses actions à son égard, elle l’a élevé, bien plus qu’il ne l’aurait fait tout seul. Son véritable soleil dans la nuit qui l’entourait, par sa douceur et son amour, Iseul lui a indiqué la voix à suivre. Il regrette simplement de n’avoir pas su comment la remercier et le lui rendre en retour.Alors oui, son regard s’illumine lorsque Yon prononce son prénom. Sans aucun contrôle son cœur se serre un peu et ses doigts se crispent. Elle a désormais toute son attention. Alors il la regarde et attend qu’elle ne parle enfin, allait-elle bien ? Où était-elle ? Elle allait revenir un jour ? Toute ses questions s’organisaient dans sa tête pour pouvoir les lui poser, et probablement qu’il les aurait enfin, toutes ses réponses restées en suspens. Et puis le ciel s’effondre ou du moins s’effrite un peu. Son regard perdu la transperce, il ne comprend pas. « Comment ça ? » Il demande, et la pause qu’elle lui inflige lui semble être une éternité si bien qu’il souhaiterait la secouer pour la faire réagir. Mauvaise nouvelle. Il inspire fortement, alors que toute son impatience doit se lire dans ses yeux. Pourtant lorsque les mots sont lâchés pour de bon, lorsque le ciel lui tombe dessus et que le sol se dérobe sous ses pieds en même temps, Dewei n’assimile toujours pas. « Il te faut une jonction ou bien ? » Sa voix est dure, ses yeux ravagés, mais il ne bouge pas, toujours à attendre une réponse déjà tombée. C’est à l’instant même où le mot fatidique a été prononcé que son cerveau c’est, tout seul, glissé sur le bouton off. Un blocage ou un refus, les derniers mots de la jeune femme ont juste coulé sur lui comme de l’eau, ne les prenant pas en compte la moindre seconde. Ca peut pas être possible, vraiment, alors il a rien entendu Dewei et il attend toujours, les bras croisés contre son torse et ses mains enserrant fortement son haut. Pourtant y’a une larme qui coule sur sa joue, puis une deuxième mais ses traits restent impassible, comme totalement figés. Il les sèche rapidement et soudainement, se met à rigoler, d’une manière incontrôlée. Brisant le silence d’un rire aussi joviale que ravagé. Et puis, aussi rapidement que ses larmes se sont tues, son éclat s’envole à son tour les replongeant dans un silence pétrifiant. Et tel un automate, il se lève du banc, les bras ballants le long de son corps et commence à avancer, de quelques pas seulement. Figé sur place, dos à la jeune femme, les yeux perdus devant lui fixant un point invisible, les mots l’accablent petit à petit et doucement il se réveil. Et doucement il comprend. Sa torpeur le quitte, sa chute est douloureuse, son retour sur terre est écrasant. Morte. Sa voix s’élève et de rage il hurle tandis que son pied vient fracasser la poubelle se trouvant sur sa route. Il se défoule dessus, déversant toute sa colère à grands coups de baskets désordonnés. Il se fait mal, mais il s’en fou. Elle est morte. Les larmes se déversent de nouveau sur son visage totalement déboussolé et il fini par s’effondrer sur le sol, à genoux, les paumes sur le gravillon. « C’est pas possible… » il murmure « C’EST PAS POSSIBLE ! » Il hurle. Et il a mal Dewei, et il s’étouffe Dewei. Sa tête lui tourne, ses yeux sont brouillés, il se sent divaguer et il pleure, à grosse larme comme un enfant. Celui qu’il pouvait être à ses côtés à elle, celui qu’il ne pourrait plus être à présent.
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Re: les mots douleur, déchirent le coeur x YON | Mer 2 Nov - 17:35
Yon n'ajouta pas un mot. Elle en avait trop fait, c'est certain. Son amie lui avait donné une tâche bien compliquée, bien douloureuse. Le message ne passait pas bien, le jeune homme refusait d'abord de digérer une telle information. Les paroles de la jeune métisse avaient coulés dans sa bouche comme du poison et il était prêt à les vomir, jusqu'à que son estomac soit entièrement vide. Alors d'abord il dut la détester, elle, cette diseuse de mésaventure. Cette étrangère qui lui gâcha sa journée, peut-être celle de demain, et toute celles du reste de sa vie.
Non. Vraiment il n'y a rien à dire de plus.
Elle le regarda se lever du banc, comme si il avait reçu un coup de marteau sur la tête. Doucement elle attrapa une cigarette dans sa boîte métallique argentée et peina à l'allumer, toujours les yeux fixés sur lui. Elle ne devait pas en louper une miette : guetter chacun de ses gestes, peut-être même les anticiper. Pour mieux le réceptionner, mieux le porter contre sa poitrine. Gagner le cœur de la belle Yon n'était pas chose aisée. Mais Dewei... Dewei c'était autre chose. Elle s'en sentait responsable maintenant. Si Iseul l'avait pansé, cajolé, engueulé auparavant, c'était bien pour une bonne raison n'est ce pas ? Son amie était pourtant une femme bien sévère, une femme comme elle. Alors qu'est ce qu'il avait de si spécial ce gringalet ? Peut-être pas grand chose. Mais c'est comme si elle le lui avait confié en mourant. Jamais ne pourrait-elle prendre la place de la corénne. Mais regardez le : il ne faut pas le laisser tout seul.
Sans tressaillir, Yon observait le chinois se défouler sur tout ce qui se trouvait sur son passage. Ses hurlements étaient perçants, ses sanglots étaient ceux d'un cœur meurtri. Son visage déformé par une grimace de douleur, tel un masque, se tenait péniblement sur son corps affaissé.
D'un coup elle se leva du banc, et alla le rejoindre sur le bitume. Elle avait mal pour lui, parce qu'elle a eu mal aussi. Ses bras entourèrent le corps de Dewei, pour le serrer d'une chaleur maternelle contre elle. « Pleure... » chuchota-t-elle à son oreille d'un ton rassurant. « Pleure autant que tu veux. » La douce le berçait à peine, juste assez pour trouver un rythme qui puisse accompagner ses pleurs. Il n'y avait personne ici. Pourquoi lui demanderait-elle de s'arrêter, alors qu'elle est sans doute une des seules personnes devant laquelle il peut se laisser aller à présent ?
Alors pleure, pleure jusqu'à en perdre ton souffle. Il n'y a que toi et moi, oublie le reste. Oublie les saisons, oublie même les astres. Je suis là.
les mots douleurs, déchirent le coeur
Feat YON & DEWEI
Yon n'ajouta pas un mot. Elle en avait trop fait, c'est certain. Son amie lui avait donné une tâche bien compliquée, bien douloureuse. Le message ne passait pas bien, le jeune homme refusait d'abord de digérer une telle information. Les paroles de la jeune métisse avaient coulés dans sa bouche comme du poison et il était prêt à les vomir, jusqu'à que son estomac soit entièrement vide. Alors d'abord il dut la détester, elle, cette diseuse de mésaventure. Cette étrangère qui lui gâcha sa journée, peut-être celle de demain, et toute celles du reste de sa vie. Non. Vraiment il n'y a rien à dire de plus.
Elle le regarda se lever du banc, comme si il avait reçu un coup de marteau sur la tête. Doucement elle attrapa une cigarette dans sa boîte métallique argentée et peina à l'allumer, toujours les yeux fixés sur lui. Elle ne devait pas en louper une miette : guetter chacun de ses gestes, peut-être même les anticiper. Pour mieux le réceptionner, mieux le porter contre sa poitrine. Gagner le cœur de la belle Yon n'était pas chose aisée. Mais Dewei... Dewei c'était autre chose. Elle s'en sentait responsable maintenant. Si Iseul l'avait pansé, cajolé, engueulé auparavant, c'était bien pour une bonne raison n'est ce pas ? Son amie était pourtant une femme bien sévère, une femme comme elle. Alors qu'est ce qu'il avait de si spécial ce gringalet ? Peut-être pas grand chose. Mais c'est comme si elle le lui avait confié en mourant. Jamais ne pourrait-elle prendre la place de la corénne. Mais regardez le : il ne faut pas le laisser tout seul.
Sans tressaillir, Yon observait le chinois se défouler sur tout ce qui se trouvait sur son passage. Ses hurlements étaient perçants, ses sanglots étaient ceux d'un cœur meurtri. Son visage déformé par une grimace de douleur, tel un masque, se tenait péniblement sur son corps affaissé.
D'un coup elle se leva du banc, et alla le rejoindre sur le bitume. Elle avait mal pour lui, parce qu'elle a eu mal aussi. Ses bras entourèrent le corps de Dewei, pour le serrer d'une chaleur maternelle contre elle. « Pleure... » chuchota-t-elle à son oreille d'un ton rassurant. « Pleure autant que tu veux. » La douce le berçait à peine, juste assez pour trouver un rythme qui puisse accompagner ses pleurs. Il n'y avait personne ici. Pourquoi lui demanderait-elle de s'arrêter, alors qu'elle est sans doute une des seules personnes devant laquelle il peut se laisser aller à présent ?
Alors pleure, pleure jusqu'à en perdre ton souffle. Il n'y a que toi et moi, oublie le reste. Oublie les saisons, oublie même les astres. Je suis là.
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Re: les mots douleur, déchirent le coeur x YON | Ven 4 Nov - 19:38
Et alors, à ce moment là, c’est le ciel qui s’abat sur sa tête, c’est le sol qui se dérobe sous ses pieds. Il a chaud, il a froid, il rigole un bref instant puis sanglote la seconde d’après. Il se redresse, ses oreilles bourdonnent et après quelques pas effectués, il s’effondre au ciel. Le visage penché vers les graviers, les yeux fermés avec force, les lèvres pincées. Ce n’est pas possible, tout bonnement pas imaginable pour lui. Il en oublie la jeune femme porteuse de malheur, en oublie tout et ne pense plus qu’à elle. Y’a son cœur qui se froisse, il réalise sans vraiment y croire parce que Iseul, elle peut pas mourir, elle est immortelle. Et c’est un gosse, parce qu’il n’a jamais su être un homme devant elle, et c’est un gosse qui pleure parce qu’il a vraiment plus aucun repère à présent. Le ciel lui en veut, il n’a jamais eu de mère et alors qu’il en trouve une, on la lui retire aussi. Ironie.
Son corps sursaute doucement sous ses pleures non dissimulés. Il se fou du ridicule, il se fou d’être au beau milieu de la rue, il se fou de tout, elle est partie. Pour toujours elle est partie.
Ses paupières s’entre-ouvrent et au creux de ses doigts, il y voit enfin le papier froissé. Il renifle et déplie la feuille qu’il commence à lire. Ces mots encrés le touchent, le blessent et le font sourire un peu, parce qu’ils viennent d’elle, parce qu’elle les a écrit avant de s’en aller et de le laisser tomber. Il inspire profondément, parce qu’il a besoin de courage pour accepter tout ça, pour se faire à l’idée, qu’il ne la reverra plus jamais, elle et ses sourires doux et tendre, elle et ses mots parfois tranchant et pourtant si réconfortant. Il ne pourra plus pleurer dans ses bras, ou bien lui dire qu’il va bien pour une fois. C’est à cet instant, maintenant qu’il sait qu’elle c’est envolée, qu’il aimerait lui dire tellement de choses. Et puis il lit son je t’aime, et ses larmes s’écoulent de nouveau. Il a mal Dewei. Parce que cette femme, pourtant inconnue à l’origine était tout pour lui. Elle lui avait tout donné, et même à présent elle continuait de prendre soin de lui et d’assurer ses arrières. Et puis doucement, refroissant le papier, il le serra fortement contre son cœur, redressant son visage en direction du ciel et il se permit de sourire, juste un peu, les joues mouillées. « Merci.. » Il murmura simplement, avant de se laisser aller à nouveau. Elle était bien trop parfaite et elle manquerait à sa vie, c’était certain.
Il senti sa présence à ses côtés, ne la regarda même pas car ça ne pouvait-être qu’elle, Yon. Les mots qu’elle lui murmura le firent frissonner tant ils auraient pu être émient par Iseul. Naturellement, sans chercher à comprendre pourquoi il faisait ça, sa tête alla trouver son épaule et elle s’y reposa, alors qu’il tentait de calmer sa peine. « Excuses moi.. » Il renifle en essuyant ses yeux. « D’être ridicule comme ça, mais j’ai… J’ai besoin d’un moment. »
Un homme qui pleure est pourtant, la plus belle des choses à voir.
les mots douleurs, déchirent le coeur
Feat YON & DEWEI
Et alors, à ce moment là, c’est le ciel qui s’abat sur sa tête, c’est le sol qui se dérobe sous ses pieds. Il a chaud, il a froid, il rigole un bref instant puis sanglote la seconde d’après. Il se redresse, ses oreilles bourdonnent et après quelques pas effectués, il s’effondre au ciel. Le visage penché vers les graviers, les yeux fermés avec force, les lèvres pincées. Ce n’est pas possible, tout bonnement pas imaginable pour lui. Il en oublie la jeune femme porteuse de malheur, en oublie tout et ne pense plus qu’à elle. Y’a son cœur qui se froisse, il réalise sans vraiment y croire parce que Iseul, elle peut pas mourir, elle est immortelle. Et c’est un gosse, parce qu’il n’a jamais su être un homme devant elle, et c’est un gosse qui pleure parce qu’il a vraiment plus aucun repère à présent. Le ciel lui en veut, il n’a jamais eu de mère et alors qu’il en trouve une, on la lui retire aussi. Ironie. Son corps sursaute doucement sous ses pleures non dissimulés. Il se fou du ridicule, il se fou d’être au beau milieu de la rue, il se fou de tout, elle est partie. Pour toujours elle est partie.
Ses paupières s’entre-ouvrent et au creux de ses doigts, il y voit enfin le papier froissé. Il renifle et déplie la feuille qu’il commence à lire. Ces mots encrés le touchent, le blessent et le font sourire un peu, parce qu’ils viennent d’elle, parce qu’elle les a écrit avant de s’en aller et de le laisser tomber. Il inspire profondément, parce qu’il a besoin de courage pour accepter tout ça, pour se faire à l’idée, qu’il ne la reverra plus jamais, elle et ses sourires doux et tendre, elle et ses mots parfois tranchant et pourtant si réconfortant. Il ne pourra plus pleurer dans ses bras, ou bien lui dire qu’il va bien pour une fois. C’est à cet instant, maintenant qu’il sait qu’elle c’est envolée, qu’il aimerait lui dire tellement de choses. Et puis il lit son je t’aime, et ses larmes s’écoulent de nouveau. Il a mal Dewei. Parce que cette femme, pourtant inconnue à l’origine était tout pour lui. Elle lui avait tout donné, et même à présent elle continuait de prendre soin de lui et d’assurer ses arrières. Et puis doucement, refroissant le papier, il le serra fortement contre son cœur, redressant son visage en direction du ciel et il se permit de sourire, juste un peu, les joues mouillées. « Merci.. » Il murmura simplement, avant de se laisser aller à nouveau. Elle était bien trop parfaite et elle manquerait à sa vie, c’était certain.
Il senti sa présence à ses côtés, ne la regarda même pas car ça ne pouvait-être qu’elle, Yon. Les mots qu’elle lui murmura le firent frissonner tant ils auraient pu être émient par Iseul. Naturellement, sans chercher à comprendre pourquoi il faisait ça, sa tête alla trouver son épaule et elle s’y reposa, alors qu’il tentait de calmer sa peine. « Excuses moi.. » Il renifle en essuyant ses yeux. « D’être ridicule comme ça, mais j’ai… J’ai besoin d’un moment. »
Un homme qui pleure est pourtant, la plus belle des choses à voir.
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