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Irrécupérable(s) ft. Saejin
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Irrécupérable(s) ft. Saejin | Mer 7 Juin - 13:03
Étrange sensation qui avait persisté tout au long de la journée. Vague pressentiment au réveil que ce jour pourrait bien être de ceux où on aurait mieux fait de rester couché. Pourtant, la nuit déjà répandait son voile sur la péninsule sud-coréenne et aucun incident n’était encore survenu depuis le levé du soleil. Ses pas résonnant sur le trottoir modérément encombré, Zhang Hera en demeurait perplexe. Son instinct ne s’était tu de la journée, elle ne comprenait pas. Soupçonnait-elle le calme avant la tempête ? Se trouvait-elle dans l’oeil du cyclone ? Le dortoir des gumiho avait été plutôt paisible chaque fois qu’elle s’y était rendue aujourd’hui, pas d’incident sur le campus, une réunion de travail efficace quant son planning à venir en tant qu’égérie de la marque Samsung. La veille, la vice-présidente était parvenue à être à jour l’administration de sa fraternité, pas de difficulté à suivre ses cours de médecine de troisième années pour le moment malgré son emploi du temps de ministre. La jeune femme avait même reçu un appel téléphonique de son père qu’elle chérissait tant. À propos d’être cher, son visage à demi caché par un masque dissimulant sa bouche et son nez, ses yeux se baissèrent sur l’écran de son smartphone sur la surface duquel elle pianota un message adressé à son petit ami. De retour d’une maraude comme il lui arrivait de temps en temps depuis que sa camarade renard Go Boni l’y avait entrainé une première fois, la jeune femme prévenait son compagnon qu’elle n’allait pas tarder à rentrer à son dortoir. Hera n’aimait pas qu’on s’inquiète pour elle, qu’on veuille la « protéger ». Sa fierté l’acceptait difficilement car telles intentions lui donnaient l’impression d’être faible et fragile. Peut-être était-ce le standard de la femme sud-coréenne digne de plaire aux hommes, mais la singapourienne se revendiquait d’un tout autre panache ! Néanmoins puisque Hyeon était conscient qu’elle n’était pas petite chose fragile, qu’il n’attendait pas de Hera qu’elle le soit, la jeune femme apprenait à faire des concessions de son côté. Elle reconnaissait la légitimité de la bienveillance et des préoccupations du pianiste à son égard. En conséquence, elle s’efforçait à veiller de les ménager également en revoyant quelque peu sa foutue fierté à la baisse.
Ses iris ainsi captivés par la luminosité de l’écran, la renarde crut apercevoir une ombre passée de manière « furtive » au milieu des piétons sur le trottoir. Redressant la tête, elle la tourna pour jeter un regard par-dessus son épaule. Le terme furtif n’était absolument pas le plus adéquat en effet et cette impression erronée ne s’avérait que le fruit de sa propre inattention sur le moment. L’ombre ne se révélait autre qu’un idiot, ou un fou, ou peut-être les deux, déguisé en Batman en pleine rue qui se frayait gauchement un passage entre les passants. Pas faute que nombre de ceux-ci s’écartaient spontanément à son approche avec un air stupéfait. Un soupir, la renarde reprit sa marche en désespérant de quel genre d’imbécile pouvait se comporter de la sorte… Elle s’arrêta net ! Un doute, un énorme doute envahit son esprit. Quel genre ? Le genre gumiho par excellence ! Hera se gifla le front. Sans doute allait-elle enfin avoir la révélation de ce mauvais pressentiment qui l’avait hanté toute la journée. La probabilité qui s’agisse d’un gumiho, s’attirant prochainement des ennuis ou nuisant au peu de dignité de leur fraternité s’élevait très certainement à 99,9%. Demi-tour ! Il y avait peut-être encore espoir que la vice-présidente le rattrape et l’arrête avant qu’il ne commette elle ne savait quelle connerie improbable ! D’un pas rapide, puis progressivement se mettant à courir, la jeune femme n’eut aucun mal à retrouver par où l’énergumène déguisé avait pu passer. Lequel était-ce cette fois ? Vraiment, il n’y avait pas un renard pour rattraper les autres ! Lorsqu’enfin, elle le rattrapa dans une rue moins fréquentée, Batman se tenait face à un groupe de jeunes hommes visiblement peu fréquentable. Le pressentiment devint réalité…
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IRRÉCUPÉRABLE(S)
ft. BAT(NAM)
Étrange sensation qui avait persisté tout au long de la journée. Vague pressentiment au réveil que ce jour pourrait bien être de ceux où on aurait mieux fait de rester couché. Pourtant, la nuit déjà répandait son voile sur la péninsule sud-coréenne et aucun incident n’était encore survenu depuis le levé du soleil. Ses pas résonnant sur le trottoir modérément encombré, Zhang Hera en demeurait perplexe. Son instinct ne s’était tu de la journée, elle ne comprenait pas. Soupçonnait-elle le calme avant la tempête ? Se trouvait-elle dans l’oeil du cyclone ? Le dortoir des gumiho avait été plutôt paisible chaque fois qu’elle s’y était rendue aujourd’hui, pas d’incident sur le campus, une réunion de travail efficace quant son planning à venir en tant qu’égérie de la marque Samsung. La veille, la vice-présidente était parvenue à être à jour l’administration de sa fraternité, pas de difficulté à suivre ses cours de médecine de troisième années pour le moment malgré son emploi du temps de ministre. La jeune femme avait même reçu un appel téléphonique de son père qu’elle chérissait tant. À propos d’être cher, son visage à demi caché par un masque dissimulant sa bouche et son nez, ses yeux se baissèrent sur l’écran de son smartphone sur la surface duquel elle pianota un message adressé à son petit ami. De retour d’une maraude comme il lui arrivait de temps en temps depuis que sa camarade renard Go Boni l’y avait entrainé une première fois, la jeune femme prévenait son compagnon qu’elle n’allait pas tarder à rentrer à son dortoir. Hera n’aimait pas qu’on s’inquiète pour elle, qu’on veuille la « protéger ». Sa fierté l’acceptait difficilement car telles intentions lui donnaient l’impression d’être faible et fragile. Peut-être était-ce le standard de la femme sud-coréenne digne de plaire aux hommes, mais la singapourienne se revendiquait d’un tout autre panache ! Néanmoins puisque Hyeon était conscient qu’elle n’était pas petite chose fragile, qu’il n’attendait pas de Hera qu’elle le soit, la jeune femme apprenait à faire des concessions de son côté. Elle reconnaissait la légitimité de la bienveillance et des préoccupations du pianiste à son égard. En conséquence, elle s’efforçait à veiller de les ménager également en revoyant quelque peu sa foutue fierté à la baisse. Ses iris ainsi captivés par la luminosité de l’écran, la renarde crut apercevoir une ombre passée de manière « furtive » au milieu des piétons sur le trottoir. Redressant la tête, elle la tourna pour jeter un regard par-dessus son épaule. Le terme furtif n’était absolument pas le plus adéquat en effet et cette impression erronée ne s’avérait que le fruit de sa propre inattention sur le moment. L’ombre ne se révélait autre qu’un idiot, ou un fou, ou peut-être les deux, déguisé en Batman en pleine rue qui se frayait gauchement un passage entre les passants. Pas faute que nombre de ceux-ci s’écartaient spontanément à son approche avec un air stupéfait. Un soupir, la renarde reprit sa marche en désespérant de quel genre d’imbécile pouvait se comporter de la sorte… Elle s’arrêta net ! Un doute, un énorme doute envahit son esprit. Quel genre ? Le genre gumiho par excellence ! Hera se gifla le front. Sans doute allait-elle enfin avoir la révélation de ce mauvais pressentiment qui l’avait hanté toute la journée. La probabilité qui s’agisse d’un gumiho, s’attirant prochainement des ennuis ou nuisant au peu de dignité de leur fraternité s’élevait très certainement à 99,9%. Demi-tour ! Il y avait peut-être encore espoir que la vice-présidente le rattrape et l’arrête avant qu’il ne commette elle ne savait quelle connerie improbable ! D’un pas rapide, puis progressivement se mettant à courir, la jeune femme n’eut aucun mal à retrouver par où l’énergumène déguisé avait pu passer. Lequel était-ce cette fois ? Vraiment, il n’y avait pas un renard pour rattraper les autres ! Lorsqu’enfin, elle le rattrapa dans une rue moins fréquentée, Batman se tenait face à un groupe de jeunes hommes visiblement peu fréquentable. Le pressentiment devint réalité…
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Re: Irrécupérable(s) ft. Saejin | Lun 12 Juin - 15:44
I AM VENGEANCE. I AM THE NIGHT. I AM BATMAN #OOTN Peu à peu, la nuit tombe sur la ville, la plongeant dans l’obscurité. Parfait. Je m’avance doucement, empruntant divers chemin de manière discrète, ne voulant pas me faire remarquer. Mon costume enfilé, mon masque sur la tête, j’arpente les rues tel un prédateur après avoir flairer sa cible. Pourtant, je n’ai pas de cible particulière. Je cherche simplement à nettoyer les rues. Mon but est d’instaurer la justice à Séoul et j’y arriverai, même si pour cela je dois user de la peur. Il est comme ça Batnam, il intimide ses adversaires, il met une raclée aux criminels. Il a peur de rien. Au contraire, il a su dompter sa propre peur et ainsi la vaincre. Et il adore parler de lui-même à la troisième personne. C’est un véritable héro. Je suis un véritable héro ! Voilà pourquoi, plutôt que de glander dans le dortoir ou de faire x conneries juste pour embêter mon entourage et mes camarades gumi, j’ai décidé de sortir afin de veiller sur la ville en commençant par le quartier de Hongdae. C’est le quartier le plus animé, même la nuit, ce qui fait de lui le territoire le plus dangereux. Il faut donc que je sois vigilent et prêt à agir. Ne voulant pas quelque chose d’encombrant, j’ai opté pour mon costume d’arkham city. Il est bien plus léger et me permet d’attaquer en toute souplesse. Et puis, il me colle à la peau, mettant en valeur mon corps de rêve et mes cuisses musclées. Après tout, un justicier peut bien être sexy. Fort et beau, ça plait aux filles tout ça. Avec la chance que j’ai, je pourrais même, peut-être, venir en aide à une demoiselle en détresse. Oh mon dieu, sauver une jolie fille des griffes du méchant est un véritable rêve pour moi ! Au moment-même où elle me verra, elle sera folle de moi. Cette pensée m’arrache un sourire idiot et je me mets à glousser dans mon coin. « Batnam, t’es trop fort ! » me dis-je à moi-même tout en ricanant, m’attirant ainsi des regards étranges. Je m’éclaircis alors la gorge afin de reprendre une voix plus grave. Je viens poser mon index et mon majeur contre mon oreille, faisant mine de parler à mon oreillette. « Bien reçu, Oracle. » fis-je tout en ignorant les regards que me lancent les passants.
Pour le moment, il n’y a rien d’intéressant. Quelques artistes font leurs habituelles prestations de rue, des groupes de jeunes qui se rejoignent sûrement pour aller en boite au vu de leurs tenues, d’autres types déjà bourrés. Mais mon regard est soudainement attiré par un gars qui me semble louche, habillé comme une racaille, il a tout du petit criminel de bas étage. Je décide alors de le prendre en filature. Ne pouvant grimper sur les toits sans le véritable bat-grappin – j’ai déjà essayé, je me suis cassé le figure – je décide de me mêler à la foule afin de me camoufler. Je me déplace furtivement telle la chauve-souris que je suis. Etant tout de même intimidant, ce n’est pas étonnant que les passants se reculent, cherchant à m’éviter. Mais ils n’ont rien à craindre, du moins s’ils n’ont pas fait de connerie illégale. Finalement, j’aperçois ma cible s’enfoncer dans une ruelle plus sombre et c’est sans hésitation que je le suis. Je remarque alors un groupe de motards du même genre que lui. J’en étais sûr, il doit s’agir d’un gang de rue ou d’un groupe de criminels. Dans tous les cas, je compte bien intervenir ! Profitant qu’ils soient trop occupés à rigoler et à fumer, je m’approche doucement du groupe, prenant l’un de mes batarangs en main. « Vous feriez mieux de partir. » dis-je d’une voix grave, attirant ainsi leur attention. Ils me regardent alors comme s’ils avaient affaire à un fou. Certains se mettent même à rire. Mais non, personne n’a le droit de rire de batnam ! « Ou sinon quoi ? » me dit l’un d’entre eux, amusé. Serrant mon batarang dans la main, j’hésite un instant avant de le balancer en direction du mec. Sauf que, le costume ne fait pas le personnage, et mes compétences ne sont pas terribles. Le gadget vient alors heurter la roue d’une de leurs motos, qui, par malchance, perd équilibre. Elle se renverse alors sur la moto se trouvant juste à côté, qui, elle-même tombe sur sa voisine et ainsi de suite. Sous un effet domino, j’observe les motos qui finissent toutes par s’écraser par terre. Oups. Au vu des regards que me jettent ces mecs, ils y tiennent à leurs engins. Je déglutis nerveusement, mais je tente vite de retrouver ma confiance en moi. « Je vous avais prévenu. Vous devriez partir si vous voulez pas finir dans le même état. » Mais cela ne les intimide pas le moins de monde, au contraire, ils semblent furax. « Mais putain ! Tu sais combien elles nous ont coûté, abruti ?! » me crie l’un d’entre eux tout en s’approchant. Il semble vouloir se battre. Prêt à me défendre, je me mets en position de garde tandis que le mec commence à m’insulter tout en me disant qu’il va me le faire payer. Je sors donc mon bat-grappin et le vise. Sauf que, au moment où je tire, cela le touche à peine. Le crochet percute sans violence son torse avant de finir lamentablement par terre. Je regard d’un air dépité la corde traînant sur le bitume. Bordel, il m’a fallu tellement de temps pour rembobiner la corde. Je laisse échapper un grognement de frustration mais je n’ai pas même le temps de me plaindre, que le mec vient m’attraper par le col, semblant encore plus énervé. « J’vais te défoncer ! » me gueule-t-il à la figure, prêt à me mettre son poing en plein visage. D’un geste vif, je sors alors une bombe fumigène réalisée par mes propres soins et l’allume rapidement. Très vite, la fumée se propage et le mec me lâche alors tout en se mettant à tousser. Je préfère ne pas m’éterniser plus longtemps ici, tournant les talons avant de me mettre à courir. « Putain, rattrapez cet enfoiré ! » ordonne-t-il à ses potes entre plusieurs toux. Il faut que je m’échappe vite, la fumée ne durera pas longtemps, c’est pas du matériel de pro. Cela semble d’ailleurs créer la panique dans les alentours, j’entends même certains crier. Pris dans mon élan, je fonce dans une passante se trouvant au milieu de la ruelle. Je m’apprête à m’excuser, mais lorsque mon regard se pose sur elle, je la reconnais immédiatement. « Hera ? » murmurais-je, surpris. Mais je n’ai pas le temps de la questionner, l’effet de la fumée s’est dissipé et les mecs sont de nouveau à mes trousses. « Il est là ! » qu’ils gueulent. C’est donc sans réfléchir que j’attrape la main de la jeune femme et l’entraîne avec moi dans ma course. On court alors sans jamais s’arrêter, se faufilant dans la foule où il semble maintenant y avoir du raffut. Merde, il semblerait que les flics ont décidé de s’y mêler. Ils ont sûrement dû être alertés par la fumée. Je lance un discret regard à la renarde et remarque qu’elle a pas l’air très contente… Mais pas de soucis ! Si batman est bien doué pour quelque chose, c’est pour apparaître et disparaître sans que personne ne s’en rende compte ! Ahah… Je suis pas très confiant. Je sens que si je ne me fais pas arrêter par les flics, je vais finir égorger par les mains de la charmante vice-présidente.
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IRRÉCUPÉRABLE(S)
ft. THE BADDEST FEMALE
I AM VENGEANCE. I AM THE NIGHT. I AM BATMAN #OOTN Peu à peu, la nuit tombe sur la ville, la plongeant dans l’obscurité. Parfait. Je m’avance doucement, empruntant divers chemin de manière discrète, ne voulant pas me faire remarquer. Mon costume enfilé, mon masque sur la tête, j’arpente les rues tel un prédateur après avoir flairer sa cible. Pourtant, je n’ai pas de cible particulière. Je cherche simplement à nettoyer les rues. Mon but est d’instaurer la justice à Séoul et j’y arriverai, même si pour cela je dois user de la peur. Il est comme ça Batnam, il intimide ses adversaires, il met une raclée aux criminels. Il a peur de rien. Au contraire, il a su dompter sa propre peur et ainsi la vaincre. Et il adore parler de lui-même à la troisième personne. C’est un véritable héro. Je suis un véritable héro ! Voilà pourquoi, plutôt que de glander dans le dortoir ou de faire x conneries juste pour embêter mon entourage et mes camarades gumi, j’ai décidé de sortir afin de veiller sur la ville en commençant par le quartier de Hongdae. C’est le quartier le plus animé, même la nuit, ce qui fait de lui le territoire le plus dangereux. Il faut donc que je sois vigilent et prêt à agir. Ne voulant pas quelque chose d’encombrant, j’ai opté pour mon costume d’arkham city. Il est bien plus léger et me permet d’attaquer en toute souplesse. Et puis, il me colle à la peau, mettant en valeur mon corps de rêve et mes cuisses musclées. Après tout, un justicier peut bien être sexy. Fort et beau, ça plait aux filles tout ça. Avec la chance que j’ai, je pourrais même, peut-être, venir en aide à une demoiselle en détresse. Oh mon dieu, sauver une jolie fille des griffes du méchant est un véritable rêve pour moi ! Au moment-même où elle me verra, elle sera folle de moi. Cette pensée m’arrache un sourire idiot et je me mets à glousser dans mon coin. « Batnam, t’es trop fort ! » me dis-je à moi-même tout en ricanant, m’attirant ainsi des regards étranges. Je m’éclaircis alors la gorge afin de reprendre une voix plus grave. Je viens poser mon index et mon majeur contre mon oreille, faisant mine de parler à mon oreillette. « Bien reçu, Oracle. » fis-je tout en ignorant les regards que me lancent les passants. Pour le moment, il n’y a rien d’intéressant. Quelques artistes font leurs habituelles prestations de rue, des groupes de jeunes qui se rejoignent sûrement pour aller en boite au vu de leurs tenues, d’autres types déjà bourrés. Mais mon regard est soudainement attiré par un gars qui me semble louche, habillé comme une racaille, il a tout du petit criminel de bas étage. Je décide alors de le prendre en filature. Ne pouvant grimper sur les toits sans le véritable bat-grappin – j’ai déjà essayé, je me suis cassé le figure – je décide de me mêler à la foule afin de me camoufler. Je me déplace furtivement telle la chauve-souris que je suis. Etant tout de même intimidant, ce n’est pas étonnant que les passants se reculent, cherchant à m’éviter. Mais ils n’ont rien à craindre, du moins s’ils n’ont pas fait de connerie illégale. Finalement, j’aperçois ma cible s’enfoncer dans une ruelle plus sombre et c’est sans hésitation que je le suis. Je remarque alors un groupe de motards du même genre que lui. J’en étais sûr, il doit s’agir d’un gang de rue ou d’un groupe de criminels. Dans tous les cas, je compte bien intervenir ! Profitant qu’ils soient trop occupés à rigoler et à fumer, je m’approche doucement du groupe, prenant l’un de mes batarangs en main. « Vous feriez mieux de partir. » dis-je d’une voix grave, attirant ainsi leur attention. Ils me regardent alors comme s’ils avaient affaire à un fou. Certains se mettent même à rire. Mais non, personne n’a le droit de rire de batnam ! « Ou sinon quoi ? » me dit l’un d’entre eux, amusé. Serrant mon batarang dans la main, j’hésite un instant avant de le balancer en direction du mec. Sauf que, le costume ne fait pas le personnage, et mes compétences ne sont pas terribles. Le gadget vient alors heurter la roue d’une de leurs motos, qui, par malchance, perd équilibre. Elle se renverse alors sur la moto se trouvant juste à côté, qui, elle-même tombe sur sa voisine et ainsi de suite. Sous un effet domino, j’observe les motos qui finissent toutes par s’écraser par terre. Oups. Au vu des regards que me jettent ces mecs, ils y tiennent à leurs engins. Je déglutis nerveusement, mais je tente vite de retrouver ma confiance en moi. « Je vous avais prévenu. Vous devriez partir si vous voulez pas finir dans le même état. » Mais cela ne les intimide pas le moins de monde, au contraire, ils semblent furax. « Mais putain ! Tu sais combien elles nous ont coûté, abruti ?! » me crie l’un d’entre eux tout en s’approchant. Il semble vouloir se battre. Prêt à me défendre, je me mets en position de garde tandis que le mec commence à m’insulter tout en me disant qu’il va me le faire payer. Je sors donc mon bat-grappin et le vise. Sauf que, au moment où je tire, cela le touche à peine. Le crochet percute sans violence son torse avant de finir lamentablement par terre. Je regard d’un air dépité la corde traînant sur le bitume. Bordel, il m’a fallu tellement de temps pour rembobiner la corde. Je laisse échapper un grognement de frustration mais je n’ai pas même le temps de me plaindre, que le mec vient m’attraper par le col, semblant encore plus énervé. « J’vais te défoncer ! » me gueule-t-il à la figure, prêt à me mettre son poing en plein visage. D’un geste vif, je sors alors une bombe fumigène réalisée par mes propres soins et l’allume rapidement. Très vite, la fumée se propage et le mec me lâche alors tout en se mettant à tousser. Je préfère ne pas m’éterniser plus longtemps ici, tournant les talons avant de me mettre à courir. « Putain, rattrapez cet enfoiré ! » ordonne-t-il à ses potes entre plusieurs toux. Il faut que je m’échappe vite, la fumée ne durera pas longtemps, c’est pas du matériel de pro. Cela semble d’ailleurs créer la panique dans les alentours, j’entends même certains crier. Pris dans mon élan, je fonce dans une passante se trouvant au milieu de la ruelle. Je m’apprête à m’excuser, mais lorsque mon regard se pose sur elle, je la reconnais immédiatement. « Hera ? » murmurais-je, surpris. Mais je n’ai pas le temps de la questionner, l’effet de la fumée s’est dissipé et les mecs sont de nouveau à mes trousses. « Il est là ! » qu’ils gueulent. C’est donc sans réfléchir que j’attrape la main de la jeune femme et l’entraîne avec moi dans ma course. On court alors sans jamais s’arrêter, se faufilant dans la foule où il semble maintenant y avoir du raffut. Merde, il semblerait que les flics ont décidé de s’y mêler. Ils ont sûrement dû être alertés par la fumée. Je lance un discret regard à la renarde et remarque qu’elle a pas l’air très contente… Mais pas de soucis ! Si batman est bien doué pour quelque chose, c’est pour apparaître et disparaître sans que personne ne s’en rende compte ! Ahah… Je suis pas très confiant. Je sens que si je ne me fais pas arrêter par les flics, je vais finir égorger par les mains de la charmante vice-présidente.
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Re: Irrécupérable(s) ft. Saejin | Mar 13 Juin - 20:10
I AM VENGEANCE. I AM YOUR NIGHTMARE. I AM HERA Malgré leur réputation rusée, l’instinct des renards semblait surtout leur dicter de foncer droit vers les ennuis. Entre ceux qui se persuadaient de fausses grandes bonnes idées, ce qui savaient mais les risques mais ne s’en laissaient que d’autant plus séduire, et ceux qui se retrouvaient embarqués par leurs comparses plus ou moins malgré eux… les gumiho avaient indéniablement un don pour atterrir dans les situations les plus improbables. Débouchant sur la rue immergée dans la pénombre, Hera vit se dessiner quelques mètres plus loin un groupe de motards réunis tandis qu’en face d’eux, se dressait un idiot dans son costume de justicier masqué. Dans son dos, ainsi vêtu, la jeune femme ne pouvait assurément reconnaitre l’identité de l’homme-chauve-souris. Une minime lueur d’espoir persistait encore qu’il ne s’agisse d’un membre de sa fraternité, mais d’un allumé anonyme n’ayant aucun lien avec celle-ci. Un léger souffle, un nuage estompant la clarté de la lune et la timide lumière s’éteignit. Le son de sa voix s’éleva dans les airs. Les muscles du corps de la renarde se crispèrent dans un tressaillement. Timbre familier, elle avait brusquement la certitude déceler l’identité secrète du prétendu super héros.
« Nam Sae… »
Un murmure, mélange d’anxiété et de dépit, s’échappa d’entre ses lèvres pour buter contre les mailles de fibres composant le masque qui dissimulait le visage de l’égérie. Ce ne fut pas tant cet obstacle qui coupa le son de sa voix trop infime pour être entendu par les hommes qui se faisaient face, mais ce raffut engendré par la chute des motos dans un effet domino. Du bout des dents, Hera se mordit légèrement la lèvre inférieure, plissant les yeux. Ce gars était pire qu’une catastrophe ambulante ! Existait-il pire erreur à ne surtout pas commettre que d’abimer les précieuses bêtes mécaniques d’un groupe de motards ? Même la singapourienne le savait ! On ne s’attardera pas sur comment, elle en avait fait l’expérience, du moins pas pour le moment… La prudence et la raison auraient certainement voulu que la jeune femme s’empresse de revenir sur ses pas, de s’éloigner de cet endroit avant que la situation n’empire et que sa présence ne soit remarquée l’impliquant dans un guêpier dont elle se passerait bien. Cependant, elle ne put se résigner à s’enfuir et abandonner l’idiot de Batnam face à ses ennuis. Au contraire, Hera esquissa instinctivement un premier pas en avant. Assurément, elle justifierait sa détermination et son intention par son sens des responsabilités en tant que vice-présidente qui avait pour devoir d’aider et protéger l’un des siens. Pourtant, la véritable nature de ce petit pincement saisissant son coeur se révélait tout autre. Hera ne pouvait pas partir non pas seulement parce qu’il s’agissait d’un gumiho, mais parce qu’en plus cet idiot était le grand frère de Haewon. Ô combien son amie souffrirait et s’angoisserait s’il arrivait le moindre incident à son précieux ainé ? Hera comprenait cela, pour avoir un grand frère à chérir, inconscient (là-dessus la singapourienne lui ressemblait parfois que trop bien) pour lequel s’inquiéter parfois. Le temps de sa réflection, Saejin n’avait pas arrangé son cas. Juste histoire de le laisser un peu se débattre dans sa propre mouise, la jeune femme ne s’était hâtée d’intervenir. Qu’il se débrouille à se ridiculiser avec ses gadgets ! Ce ne fut que lorsqu’une véritable menace des plus convaincantes fusa que la renarde s’apprêta à manifester sa présence, ainsi que son autorité. Cependant, la réactivité de Saejin la prit de vitesse lorsque la bombe fumigène explosa et embruma tout le secteur. Ou avait-il dégoté tout son matériel ? Protégée par son masque, Hera monta un bras devant ses yeux essayant de percer à travers le brouillard quand une silhouette se distingua pour la percuter aussitôt. Les deux gumiho se retrouvèrent face à face. Décontenancée, la brunette écarquilla grand les yeux avant de commencer à froncer les sourcils mais elle n’eut guère le temps de tempêter. Batman saisit sa main :
« Yah ! Qu’est-ce que tu f… »
Et l’entraina dans sa course folle tandis que le quartier se retrouvait soudainement des plus agités, entre festivités nocturnes, paniques et colères. Voilà ensuite qu’au milieu du brouhaha les sirènes de police résonnèrent. Évidemment, une bombe fumigène ne pouvait provoquer inexorablement que des émules. Hera se laissa entrainer par Saejin un moment, puisque lorsque celui-ci jeta un regard dans sa direction, la vice-présidente libéra sa main d’un geste vif, mettant momentanément un terme par la même occasion à leur cavalcade, leurs poursuivants semblant avoir perdu leur trace. Elle ôta son masque afin de mieux déverser son agacement :
« Pourquoi ? Pourquoi est-ce tu fuis et que tu m’embarques dans tes conneries ? »
Légèrement haletante, malgré sa petite taille, elle redressai la tête pour darder son interlocuteur du regard. Franchement, certes, Hera s’apprêtait à lui venir en aide, mais mauvaise foi l’obligeant à renier encore toute once de bienveillance en elle, la renarde ne pouvait que l’accuser de l’impliquer contre son gré dans une situation incongrue.
« Je peux savoir ce qui te passe par la tête des fois ! »
Non, en vérité, la brunette n’était pas certaine de vouloir comprendre les connexions aussi aléatoires que douteuses qui se formaient dans ce cerveau.
« Et c’est quoi cette dégaine ?! »
Ses yeux le jaugèrent de la tête aux pieds, désabusée. Mais leur petite conversation n’eut guère le temps de s’éterniser avant que quatre des motards ne surgissent de part et d’autres, visiblement à la fois mécontents et se délectant de leur vengeance à venir :
« Alors Superman, tu cours vite avec ta nana… Eh, mais on se connait, non ? »
Tandis qu’il s’adressait à Batman – mais apparemment, ce n’était pas un fin connaisseur de comics –, son attention avait glissé sur la jeune femme dont le visage lui paru familier. L’un de ses comparse entreprit de l’éclairer :
« C’est pas la meuf des publicités Samsun…
– T’es la petite salope qui m’a allumé pour me tirer ma bécane l’été dernier ! »
Son coeur bondissant dans sa poitrine alors qu’il la pointait du doigt, Hera écarquilla les yeux. À bien y regarder… Oui… Elle avait déjà eu à faire à lui par deux fois dont une avec toute sa bande. Souvenirs de la mésaventure où elle avait appris qu’on ne touche pas à la bête mécanique d’un motard si on n’entend pas toucher non plus à celle velue qui pendait entre ses jambes. Par réflexe, l’égérie effectua un léger pas en arrière. Discrètement, sa main vint rechercher celle de Saejin et cette fois-ci, ce fut-elle qui l’entraina à sa suite.
« Tirons-nous ! »
Course poursuite qui reprit de plus bel, en plus d’essayer d’échapper aux motards qui désormais auraient assurément très à coeur de les attraper autant l’un que l’autre, les renards ne devaient pas baisser leur vigilance quant aux policiers à la recherche du perturbateur causant troubles et usant de fumigènes.
« Par ici ! »
Alors que deux agents en uniforme se dessinaient au-devant d’eux, Hera attira Saejin dans un renfoncement étroit entre deux bâtiments, avant que ces messieurs ne semblent les avoir repéré. Collée contre Batman qu’elle avait plaqué contre le mur, peut-être un peu vigoureusement, mais pour s’assurer que celui-ci ne commette pas une bourde de plus en manquant de discrétion par exemple, une main sur sa bouche pour qu’il ne moufte pas un bruit non plus, Hera veilla attentivement à ce que les policiers poursuivent leur chemin sans les apercevoir. Puis, elle se relâcha, constatant sa proximité un peu trop prononcée à son goût, elle se recula assez prestement. Fidèle à elle-même, la renarde masqua sa gêne sous la manifestation de l’agacement :
« Ça va être pratique pour passer inaperçu comme ça ! Les flics doivent être à la recherche d’un fou échappé de l’asile qui erre dans les rues en se prenant pour un super héros… »
Un soupire, elle secoua légèrement la tête de désapprobation. Dans quelle galère l’avait-il mis ?
« Je te préviens qu’il vaudrait vraiment mieux pour que je n’ai pas à passer par la case commissariat ce soir ! »
Son index pointé sur lui, l’intensité de son regard donnait toute la force persuasive à ses mots. Néanmoins, des autorités ou des motards, elle n’était plus certaine de savoir lesquels elle préférait le plus éviter. Ses épaules se relâchèrent et elle vint passer une main agitée dans ses cheveux.
« Aish ! Et pourquoi de tous les voyous de la ville, il a fallu que tu choisisses ceux-là ? »
Quoi qu’il en fut, ils allaient devoir réussir à sortir de ce pétrin sans être attraper. Une mission qui s’annonçait presque vaine, surtout avec la discrétion du costume de Saejin…
✻✻✻
IRRÉCUPÉRABLE(S)
ft. BAT(NAM)
I AM VENGEANCE. I AM YOUR NIGHTMARE. I AM HERA Malgré leur réputation rusée, l’instinct des renards semblait surtout leur dicter de foncer droit vers les ennuis. Entre ceux qui se persuadaient de fausses grandes bonnes idées, ce qui savaient mais les risques mais ne s’en laissaient que d’autant plus séduire, et ceux qui se retrouvaient embarqués par leurs comparses plus ou moins malgré eux… les gumiho avaient indéniablement un don pour atterrir dans les situations les plus improbables. Débouchant sur la rue immergée dans la pénombre, Hera vit se dessiner quelques mètres plus loin un groupe de motards réunis tandis qu’en face d’eux, se dressait un idiot dans son costume de justicier masqué. Dans son dos, ainsi vêtu, la jeune femme ne pouvait assurément reconnaitre l’identité de l’homme-chauve-souris. Une minime lueur d’espoir persistait encore qu’il ne s’agisse d’un membre de sa fraternité, mais d’un allumé anonyme n’ayant aucun lien avec celle-ci. Un léger souffle, un nuage estompant la clarté de la lune et la timide lumière s’éteignit. Le son de sa voix s’éleva dans les airs. Les muscles du corps de la renarde se crispèrent dans un tressaillement. Timbre familier, elle avait brusquement la certitude déceler l’identité secrète du prétendu super héros. « Nam Sae… »
Un murmure, mélange d’anxiété et de dépit, s’échappa d’entre ses lèvres pour buter contre les mailles de fibres composant le masque qui dissimulait le visage de l’égérie. Ce ne fut pas tant cet obstacle qui coupa le son de sa voix trop infime pour être entendu par les hommes qui se faisaient face, mais ce raffut engendré par la chute des motos dans un effet domino. Du bout des dents, Hera se mordit légèrement la lèvre inférieure, plissant les yeux. Ce gars était pire qu’une catastrophe ambulante ! Existait-il pire erreur à ne surtout pas commettre que d’abimer les précieuses bêtes mécaniques d’un groupe de motards ? Même la singapourienne le savait ! On ne s’attardera pas sur comment, elle en avait fait l’expérience, du moins pas pour le moment… La prudence et la raison auraient certainement voulu que la jeune femme s’empresse de revenir sur ses pas, de s’éloigner de cet endroit avant que la situation n’empire et que sa présence ne soit remarquée l’impliquant dans un guêpier dont elle se passerait bien. Cependant, elle ne put se résigner à s’enfuir et abandonner l’idiot de Batnam face à ses ennuis. Au contraire, Hera esquissa instinctivement un premier pas en avant. Assurément, elle justifierait sa détermination et son intention par son sens des responsabilités en tant que vice-présidente qui avait pour devoir d’aider et protéger l’un des siens. Pourtant, la véritable nature de ce petit pincement saisissant son coeur se révélait tout autre. Hera ne pouvait pas partir non pas seulement parce qu’il s’agissait d’un gumiho, mais parce qu’en plus cet idiot était le grand frère de Haewon. Ô combien son amie souffrirait et s’angoisserait s’il arrivait le moindre incident à son précieux ainé ? Hera comprenait cela, pour avoir un grand frère à chérir, inconscient (là-dessus la singapourienne lui ressemblait parfois que trop bien) pour lequel s’inquiéter parfois. Le temps de sa réflection, Saejin n’avait pas arrangé son cas. Juste histoire de le laisser un peu se débattre dans sa propre mouise, la jeune femme ne s’était hâtée d’intervenir. Qu’il se débrouille à se ridiculiser avec ses gadgets ! Ce ne fut que lorsqu’une véritable menace des plus convaincantes fusa que la renarde s’apprêta à manifester sa présence, ainsi que son autorité. Cependant, la réactivité de Saejin la prit de vitesse lorsque la bombe fumigène explosa et embruma tout le secteur. Ou avait-il dégoté tout son matériel ? Protégée par son masque, Hera monta un bras devant ses yeux essayant de percer à travers le brouillard quand une silhouette se distingua pour la percuter aussitôt. Les deux gumiho se retrouvèrent face à face. Décontenancée, la brunette écarquilla grand les yeux avant de commencer à froncer les sourcils mais elle n’eut guère le temps de tempêter. Batman saisit sa main :
« Yah ! Qu’est-ce que tu f… »
Et l’entraina dans sa course folle tandis que le quartier se retrouvait soudainement des plus agités, entre festivités nocturnes, paniques et colères. Voilà ensuite qu’au milieu du brouhaha les sirènes de police résonnèrent. Évidemment, une bombe fumigène ne pouvait provoquer inexorablement que des émules. Hera se laissa entrainer par Saejin un moment, puisque lorsque celui-ci jeta un regard dans sa direction, la vice-présidente libéra sa main d’un geste vif, mettant momentanément un terme par la même occasion à leur cavalcade, leurs poursuivants semblant avoir perdu leur trace. Elle ôta son masque afin de mieux déverser son agacement :
« Pourquoi ? Pourquoi est-ce tu fuis et que tu m’embarques dans tes conneries ? »
Légèrement haletante, malgré sa petite taille, elle redressai la tête pour darder son interlocuteur du regard. Franchement, certes, Hera s’apprêtait à lui venir en aide, mais mauvaise foi l’obligeant à renier encore toute once de bienveillance en elle, la renarde ne pouvait que l’accuser de l’impliquer contre son gré dans une situation incongrue.
« Je peux savoir ce qui te passe par la tête des fois ! »
Non, en vérité, la brunette n’était pas certaine de vouloir comprendre les connexions aussi aléatoires que douteuses qui se formaient dans ce cerveau.
« Et c’est quoi cette dégaine ?! »
Ses yeux le jaugèrent de la tête aux pieds, désabusée. Mais leur petite conversation n’eut guère le temps de s’éterniser avant que quatre des motards ne surgissent de part et d’autres, visiblement à la fois mécontents et se délectant de leur vengeance à venir :
« Alors Superman, tu cours vite avec ta nana… Eh, mais on se connait, non ? »
Tandis qu’il s’adressait à Batman – mais apparemment, ce n’était pas un fin connaisseur de comics –, son attention avait glissé sur la jeune femme dont le visage lui paru familier. L’un de ses comparse entreprit de l’éclairer :
« C’est pas la meuf des publicités Samsun…
– T’es la petite salope qui m’a allumé pour me tirer ma bécane l’été dernier ! »
Son coeur bondissant dans sa poitrine alors qu’il la pointait du doigt, Hera écarquilla les yeux. À bien y regarder… Oui… Elle avait déjà eu à faire à lui par deux fois dont une avec toute sa bande. Souvenirs de la mésaventure où elle avait appris qu’on ne touche pas à la bête mécanique d’un motard si on n’entend pas toucher non plus à celle velue qui pendait entre ses jambes. Par réflexe, l’égérie effectua un léger pas en arrière. Discrètement, sa main vint rechercher celle de Saejin et cette fois-ci, ce fut-elle qui l’entraina à sa suite.
« Tirons-nous ! »
Course poursuite qui reprit de plus bel, en plus d’essayer d’échapper aux motards qui désormais auraient assurément très à coeur de les attraper autant l’un que l’autre, les renards ne devaient pas baisser leur vigilance quant aux policiers à la recherche du perturbateur causant troubles et usant de fumigènes.
« Par ici ! »
Alors que deux agents en uniforme se dessinaient au-devant d’eux, Hera attira Saejin dans un renfoncement étroit entre deux bâtiments, avant que ces messieurs ne semblent les avoir repéré. Collée contre Batman qu’elle avait plaqué contre le mur, peut-être un peu vigoureusement, mais pour s’assurer que celui-ci ne commette pas une bourde de plus en manquant de discrétion par exemple, une main sur sa bouche pour qu’il ne moufte pas un bruit non plus, Hera veilla attentivement à ce que les policiers poursuivent leur chemin sans les apercevoir. Puis, elle se relâcha, constatant sa proximité un peu trop prononcée à son goût, elle se recula assez prestement. Fidèle à elle-même, la renarde masqua sa gêne sous la manifestation de l’agacement :
« Ça va être pratique pour passer inaperçu comme ça ! Les flics doivent être à la recherche d’un fou échappé de l’asile qui erre dans les rues en se prenant pour un super héros… »
Un soupire, elle secoua légèrement la tête de désapprobation. Dans quelle galère l’avait-il mis ?
« Je te préviens qu’il vaudrait vraiment mieux pour que je n’ai pas à passer par la case commissariat ce soir ! »
Son index pointé sur lui, l’intensité de son regard donnait toute la force persuasive à ses mots. Néanmoins, des autorités ou des motards, elle n’était plus certaine de savoir lesquels elle préférait le plus éviter. Ses épaules se relâchèrent et elle vint passer une main agitée dans ses cheveux.
« Aish ! Et pourquoi de tous les voyous de la ville, il a fallu que tu choisisses ceux-là ? »
Quoi qu’il en fut, ils allaient devoir réussir à sortir de ce pétrin sans être attraper. Une mission qui s’annonçait presque vaine, surtout avec la discrétion du costume de Saejin…
CODES © LITTLE WOLF.
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Re: Irrécupérable(s) ft. Saejin | Mer 14 Juin - 18:22
I AM VENGEANCE. I AM THE NIGHT. I AM BATMAN #OOTN Sans même lui laisser le choix, je viens prendre ses doigts entre les miens et l’embarque avec moi dans cette folle course poursuite. Ce n’est peut-être pas une bonne idée. Connaissant Hera, elle pourrait se charger elle-même de me livrer auprès de ces types pour que j’assume mes conneries. Ou pire, elle pourrait se charger de me mettre une raclée elle-même, je suis sûr qu’elle peut être violente quand elle le veut ! Et étrangement, cela ne me déplait absolument pas. Bien au contraire, ça ne la rend que plus attirante. Mais bref, ce n’est pas vraiment le bon moment pour parler de mes étranges goûts et fantasmes. De plus, les raclées que me fout Miran sont bien assez suffisantes ! Il faut croire que j’ai un truc pour attirer les filles violentes. Je cours à toute vitesse, sans jamais la lâcher. Je ne peux vraiment expliquer mon geste, mais je n’allais tout de même pas la laisser là avec ces mecs – même si, il est vrai qu’elle n’a rien à voir dans cette histoire. Pensant être hors d’atteinte pour le moment, je reporte mon attention sur la demoiselle, craignant sa réaction. Et comme je m’y attendais, elle ne semble pas du tout apprécier la situation. Elle est énervée et cela se voit. Même un aveugle pourrait deviner sa colère. Merde. Je suis dans la merde. Hera retire brusquement sa main de la mienne, nous stoppant tous les deux dans notre course. Je suis, dans un premier temps, bien trop occupé à regarder autour de nous afin de voir si nos poursuivants ne sont pas dans les parages, que je ne remarque pas le mauvais regard qu’elle me lance. Elle s’écrie alors et je me tourne finalement vers la déesse de la sagesse – à moins que ce ne soit la déesse de l’amour ? je ne sais plus – et effectivement, maintenant que son masque est retiré, je peux voir qu’elle n’est vraiment, vraiment, pas contente. La renarde m’engueule alors et tel un enfant qui se fait réprimander, je me contente de baisser la tête tout en me mordillant nerveusement la lèvre inférieure. Je relève néanmoins la tête lorsqu’elle me demande ce qu’est cette dégaine. Déjà, ce n’est pas une dégaine ! Un peu de respect ! Ce costume est parfait et il m’a demandé beaucoup d’argent et de temps pour le finaliser avec mes piètres revenus. Vexé, je fronce les sourcils et lui réponds alors. « Je patrouillais simplement dans le quartier ! Ces mecs se sont regroupés pour fumer de la beuh, c’est illégal ! Et il est de mon devoir de veiller sur cette ville. » Oui, c’est le rôle de Batnam de veiller à ce qu’il n’y ait pas de délits dans sa ville. Néanmoins, ce que j’ai oublié d’omettre, c’est que moi aussi je fume, mais ça, il vaut mieux ne pas en parler.
Je n’ai pas le temps de continuer mes explications que les types nous ont déjà retrouvés. Superman ? J’arque un sourcil face à sa remarque. « C’est Batman, abruti ! » mais le mec ne fait pas attention à ma remarque, portant son attention sur la vice-présidente. Ils ont l’air de la reconnaître. Face à cette révélation, je ne peux m’empêcher de regarder ma camarade d’un air stupéfait avant de me tourner vers le mec tout en fronçant les sourcils. « Yah ! Traite la encore de salope et t’vas voir ce qui va t’arriver sale– » Je n’ai pas même le temps de finir ma menace que la main de la jeune fille vient saisir la mienne afin de m’attirer à sa suite. Qu’on se barre d’ici, qu’elle nous ordonne. Ce n’est pas moi qui vais protester. Ces types sont bien trop nombreux et effrayants pour que je puisse leur régler leur compte, surtout que, je ne sais pas du tout me battre. On court alors tandis que ces types tentent de nous rattraper tout en nous lançant des insultes. Alors que je la suis, Hera me tire soudainement entre deux bâtiments. Elle me plaque avec force contre le mur tout en se collant à mon corps et avant même que je ne puisse dire quoique ce soit, sa main vient se poser sur ma bouche. Bon sang, on dirait une vraie criminelle en fuite. Et moi, je suis son otage. Je commence à me faire des tas de films dans ma tête. Cette situation ne me déplaît clairement pas. Le fait qu’on soit si proche et qu’elle m’immobilise ainsi ne me laisse pas indifférent. J’en profite même pour glisser ma main sur sa hanche, mais celle-ci n’a pas le temps d’y rester bien longtemps malheureusement. Elle finit par se détacher de moi et recule un peu. Mais bon, vu comment c’est étroit ici, ce n’est pas comme si elle pouvait aller bien loin. Elle s’énerve de nouveau et je l’observe, passant ma langue sur mes lèvres. Hera est vraiment trop canon. Surtout quand elle est en colère. Et puis, je ne suis pas dupe. Je vois bien qu’elle est gênée. Je dois sûrement lui faire de l’effet, mais elle ne veut pas l’admettre. Cependant, je lui réponds tout de même. « J’suis pas un fou ! C’est moi qui enferme les fous à l’asile, pas le contraire ! » dis-je sourcils froncés tout en faisant une moue à peine visible. Néanmoins, j’arrête bien vite d’être vexé lorsqu’elle me met en garde. Je déglutis nerveusement face à ses mots. Ouais, il vaudrait mieux qu’on ne finisse pas chez les flics. Surtout pour moi car Hera risque vraiment de me tuer. Son doigt pointé contre mon torse, son regard à la fois si sombre et intense, je la regarde sans rien dire. Je me perds dans son regard si profond. Quelle femme dominatrice. Cependant, je ne m’attarde pas dans mes fantasmes, laissant échapper un petit rire en la voyant désespérer ainsi. « Je pouvais pas savoir que la redoutable Hera s’amusait à faire des mauvais coups à de sales types. » répondis-je avec un sourire amusé. Mais elle n’a pas tort, il va vraiment falloir qu’on trouve un moyen de sortir d’ici sans se faire remarquer. Je viens alors rembobiner la corde de mon grappin qui, pendait pendant tout le long de notre course poursuite, tout en lui déclarant. « Je peux toujours retirer mon bat-costume si tu veux, mais je porte rien en dessous. » Rien à part mon boxer, mais je suis sûr que m’imaginer nu lui fera bien plus d’effet que m’imaginer en sous-vêtements ! Je m’approche doucement d’elle, un fin sourire aux lèvres. « Tu sais que t’as l’air d’une véritable criminelle comme ça ? » Lorsque je suis suffisamment proche d’elle, je viens de nouveau poser ma main sur sa hanche tandis que mon autre main vient remettre correctement en place quelques mèches de cheveux ébouriffés un peu plus tôt. « Tu trouves pas ça excitant de fuir les flics comme ça, rien que tous les deux ? On dirait Bonnie et Clyde… Ou Batman et Catwoman. » Je suis sûr que le cuir lui irait bien en plus. « On devrait attendre un peu avant de sortir d’ici, les flics rodent sûrement encore dans les parages. » Non, non, je ne dis pas ça pour être seul avec elle et je ne profite absolument pas de la situation. Je m’assure juste qu’on ne se fasse pas prendre. « Au pire, t’inquiètes pas, j’ai mon super bat-grappin ! On pourra s’enfuir sur les toits. » dis-je, fière de moi. Excellente idée, n’est-ce pas ?
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IRRÉCUPÉRABLE(S)
ft. THE BADDEST FEMALE
I AM VENGEANCE. I AM THE NIGHT. I AM BATMAN #OOTN Sans même lui laisser le choix, je viens prendre ses doigts entre les miens et l’embarque avec moi dans cette folle course poursuite. Ce n’est peut-être pas une bonne idée. Connaissant Hera, elle pourrait se charger elle-même de me livrer auprès de ces types pour que j’assume mes conneries. Ou pire, elle pourrait se charger de me mettre une raclée elle-même, je suis sûr qu’elle peut être violente quand elle le veut ! Et étrangement, cela ne me déplait absolument pas. Bien au contraire, ça ne la rend que plus attirante. Mais bref, ce n’est pas vraiment le bon moment pour parler de mes étranges goûts et fantasmes. De plus, les raclées que me fout Miran sont bien assez suffisantes ! Il faut croire que j’ai un truc pour attirer les filles violentes. Je cours à toute vitesse, sans jamais la lâcher. Je ne peux vraiment expliquer mon geste, mais je n’allais tout de même pas la laisser là avec ces mecs – même si, il est vrai qu’elle n’a rien à voir dans cette histoire. Pensant être hors d’atteinte pour le moment, je reporte mon attention sur la demoiselle, craignant sa réaction. Et comme je m’y attendais, elle ne semble pas du tout apprécier la situation. Elle est énervée et cela se voit. Même un aveugle pourrait deviner sa colère. Merde. Je suis dans la merde. Hera retire brusquement sa main de la mienne, nous stoppant tous les deux dans notre course. Je suis, dans un premier temps, bien trop occupé à regarder autour de nous afin de voir si nos poursuivants ne sont pas dans les parages, que je ne remarque pas le mauvais regard qu’elle me lance. Elle s’écrie alors et je me tourne finalement vers la déesse de la sagesse – à moins que ce ne soit la déesse de l’amour ? je ne sais plus – et effectivement, maintenant que son masque est retiré, je peux voir qu’elle n’est vraiment, vraiment, pas contente. La renarde m’engueule alors et tel un enfant qui se fait réprimander, je me contente de baisser la tête tout en me mordillant nerveusement la lèvre inférieure. Je relève néanmoins la tête lorsqu’elle me demande ce qu’est cette dégaine. Déjà, ce n’est pas une dégaine ! Un peu de respect ! Ce costume est parfait et il m’a demandé beaucoup d’argent et de temps pour le finaliser avec mes piètres revenus. Vexé, je fronce les sourcils et lui réponds alors. « Je patrouillais simplement dans le quartier ! Ces mecs se sont regroupés pour fumer de la beuh, c’est illégal ! Et il est de mon devoir de veiller sur cette ville. » Oui, c’est le rôle de Batnam de veiller à ce qu’il n’y ait pas de délits dans sa ville. Néanmoins, ce que j’ai oublié d’omettre, c’est que moi aussi je fume, mais ça, il vaut mieux ne pas en parler. Je n’ai pas le temps de continuer mes explications que les types nous ont déjà retrouvés. Superman ? J’arque un sourcil face à sa remarque. « C’est Batman, abruti ! » mais le mec ne fait pas attention à ma remarque, portant son attention sur la vice-présidente. Ils ont l’air de la reconnaître. Face à cette révélation, je ne peux m’empêcher de regarder ma camarade d’un air stupéfait avant de me tourner vers le mec tout en fronçant les sourcils. « Yah ! Traite la encore de salope et t’vas voir ce qui va t’arriver sale– » Je n’ai pas même le temps de finir ma menace que la main de la jeune fille vient saisir la mienne afin de m’attirer à sa suite. Qu’on se barre d’ici, qu’elle nous ordonne. Ce n’est pas moi qui vais protester. Ces types sont bien trop nombreux et effrayants pour que je puisse leur régler leur compte, surtout que, je ne sais pas du tout me battre. On court alors tandis que ces types tentent de nous rattraper tout en nous lançant des insultes. Alors que je la suis, Hera me tire soudainement entre deux bâtiments. Elle me plaque avec force contre le mur tout en se collant à mon corps et avant même que je ne puisse dire quoique ce soit, sa main vient se poser sur ma bouche. Bon sang, on dirait une vraie criminelle en fuite. Et moi, je suis son otage. Je commence à me faire des tas de films dans ma tête. Cette situation ne me déplaît clairement pas. Le fait qu’on soit si proche et qu’elle m’immobilise ainsi ne me laisse pas indifférent. J’en profite même pour glisser ma main sur sa hanche, mais celle-ci n’a pas le temps d’y rester bien longtemps malheureusement. Elle finit par se détacher de moi et recule un peu. Mais bon, vu comment c’est étroit ici, ce n’est pas comme si elle pouvait aller bien loin. Elle s’énerve de nouveau et je l’observe, passant ma langue sur mes lèvres. Hera est vraiment trop canon. Surtout quand elle est en colère. Et puis, je ne suis pas dupe. Je vois bien qu’elle est gênée. Je dois sûrement lui faire de l’effet, mais elle ne veut pas l’admettre. Cependant, je lui réponds tout de même. « J’suis pas un fou ! C’est moi qui enferme les fous à l’asile, pas le contraire ! » dis-je sourcils froncés tout en faisant une moue à peine visible. Néanmoins, j’arrête bien vite d’être vexé lorsqu’elle me met en garde. Je déglutis nerveusement face à ses mots. Ouais, il vaudrait mieux qu’on ne finisse pas chez les flics. Surtout pour moi car Hera risque vraiment de me tuer. Son doigt pointé contre mon torse, son regard à la fois si sombre et intense, je la regarde sans rien dire. Je me perds dans son regard si profond. Quelle femme dominatrice. Cependant, je ne m’attarde pas dans mes fantasmes, laissant échapper un petit rire en la voyant désespérer ainsi. « Je pouvais pas savoir que la redoutable Hera s’amusait à faire des mauvais coups à de sales types. » répondis-je avec un sourire amusé. Mais elle n’a pas tort, il va vraiment falloir qu’on trouve un moyen de sortir d’ici sans se faire remarquer. Je viens alors rembobiner la corde de mon grappin qui, pendait pendant tout le long de notre course poursuite, tout en lui déclarant. « Je peux toujours retirer mon bat-costume si tu veux, mais je porte rien en dessous. » Rien à part mon boxer, mais je suis sûr que m’imaginer nu lui fera bien plus d’effet que m’imaginer en sous-vêtements ! Je m’approche doucement d’elle, un fin sourire aux lèvres. « Tu sais que t’as l’air d’une véritable criminelle comme ça ? » Lorsque je suis suffisamment proche d’elle, je viens de nouveau poser ma main sur sa hanche tandis que mon autre main vient remettre correctement en place quelques mèches de cheveux ébouriffés un peu plus tôt. « Tu trouves pas ça excitant de fuir les flics comme ça, rien que tous les deux ? On dirait Bonnie et Clyde… Ou Batman et Catwoman. » Je suis sûr que le cuir lui irait bien en plus. « On devrait attendre un peu avant de sortir d’ici, les flics rodent sûrement encore dans les parages. » Non, non, je ne dis pas ça pour être seul avec elle et je ne profite absolument pas de la situation. Je m’assure juste qu’on ne se fasse pas prendre. « Au pire, t’inquiètes pas, j’ai mon super bat-grappin ! On pourra s’enfuir sur les toits. » dis-je, fière de moi. Excellente idée, n’est-ce pas ?
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Re: Irrécupérable(s) ft. Saejin | Jeu 15 Juin - 19:10
I AM VENGEANCE. I AM YOUR NIGHTMARE. I AM HERA L’insulte vociférée à son égard n’avait guère effleuré l’égérie. Certes, une telle qualification ne pouvait lui faire plaisir, cependant, se souvenant encore que trop bien des mots qu’elle avait prononcé en matin d’août de l’année dernière, le motard n’était pas totalement dans le tord. Paroles dans sa bouche qui ne lui ressemblaient guère, conséquence des résidus de l’alcool de la veille dans ses veines. Ivresse estivale dans laquelle elle s’était laissée emporter, dérapages incontrôlés, désillusion d’amitié, Hera avait mis un pied sur une nouvelle voie en cet été-là. Puis, du naufrage à sa relation avec Hyeon, en passant par son élévation au rang de égérie machinée par ses grands-parents, la singapourienne s’en était détournée, se construisant autrement. Rencontre impromptue et indésirable avec ce groupe de motards qui la mettait face à ses propres évolutions, avec peut-être parfois, une once de regret. Ou peut-être pas, elle ne savait pas. Au fond, elle se cherchait encore beaucoup, Hera. Cependant, le moment n’était guère propice aux longues introspection. La recherche prioritaire s’avérait indéniablement celle d’une issue pour se sortir de ce mauvais pas dans lequel Saejin les avait entrainés. Or, aussi valeureux – ou inconscient – que l’intention de ce dernier s’apprêtant à prendre sa défense, une telle réaction ne les aiderait assurément pas à s’extraire de là. Au contraire ! L’un de ses amis avait déjà eu à se frotter à ces gars-là, bien plus fort que Saejin qui en sortirait probablement dans un triste état. Peut-être était-ce l’inconscience du renard masqué qui la poussait être plus raisonnable que d’accoutumer, sachant pertinemment, qu’il fonçait de lui-même dans les ennuis et que si elle ne le retenait pas un minimum, il finirait à l’hôpital. Pour Haewon, Hera ne pouvait se permettre que cela se produise. Omettant exceptionnellement sa foutue fierté, elle prit la fuite en emportant Saejin avec elle. À croire qu’enfin, sa raison permettait à une once d’instinct de survie de s’exprimer. Ou peut-être était-ce seulement du fait qu’elle n’était pas seule. Hera ne pouvait tolérer qu’il arrive malheur à l’un des siens, proche ou membre de sa fraternité.
Une fois glissée dans l’étroite impasse entre deux bâtiments, la renarde avait agi spontanément. Exagérait-elle la situation ? Difficile à dire, jamais auparavant Hera n’avait eu à jouer à cache-cache dans les rues avec les gardiens de la paix, des troubles-fêtes, et accompagné d’un type déguisé en super-héros, prenant son rôle un peu trop à coeur. Lui, arrêter les malfaiteurs ? Avant de se préoccuper des autres, il ferait mieux d’apprendre à veiller sur lui-même. D’autant plus que Saejin ne tarda pas à lui donner la preuve de la folie qui hantait son esprit. Un doute traversa vaguement l’esprit de Hera face au sourire affiché par son comparse qui se rapprochait d’elle. Un soupçon perplexe, ses yeux allèrent rapidement du torse au regard du garçon. Il ne… Ah bah si, il s’approchait bel et bien « dangereusement » d’elle. La singapourienne bâtie légèrement des cils, abasourdie tandis que son interlocuteur s’aventurait à glisser une main sur sa hanche et passa ses doigts dans ses cheveux de l’autre. Elle soutint son regard stupéfaite avant que ses traits ne se fassent à nouveau plus fermes :
« Tu crois faire quoi là ? »
La proximité de la gente masculine mettait souvent Hera mal à l’aise, cependant, elle se refusait de baisser les yeux devant l’un d’eux. L’égérie avait déjà dérogé à ses habitudes en prenant la fuite, elle n’allait pas en plus céder le pas face à son camarade :
« Tu veux que je te tue ? Parce que crois-moi, si tu n’étais pas le frère de Haewon, je t’aurais déjà étranglé sur place ! »
Sa voix avait un don pour résonner avec un calme glacial à en faire frémir l’échine. Elle ne haussait pas tout le temps le ton, non, en revanche, ses yeux brûlaient toujours ardemment tandis que de ses lèvres émanaient un souffle de glace. Un discret raclement de gorge, elle ajouta, un soupçon moins dure :
« Quand bien même j’éprouverais une once d’excitation, je doute que nous ayons la même définition du terme. »
Détournant le regard, jamais Hera n’avouerait que oui, au fond d’elle la renarde se sentait grisée par les situations improbables et risquées. Elle avait plus de classe, d’élégance, mais la demoiselle n’était certainement pas gumiho pour rien ! Elle détestait voir les siens en danger, par contre, elle n’était pas dénuée non plus du don de foncer tête baissée dedans. Le pire, en vérité, elle aimait ça ! Cette sensation, l’adrénaline, la liberté et le défi… Oui, si elle était honnête avec elle-même, Hera admettrait que la situation pouvait être excitante ! Cependant ! Elle se doutait aussi très bien du sous-entendu dans les propos de son interlocuteur. Cette pensée, le contact entrainé par la proximité, brusquement, l’embarras monta en flèche dans l’esprit et le corps tout entier de la brunette, les mots précédents de Saejin quant à nudité se rappelant à sa mémoire. Le repoussant vigoureusement, elle tempêta :
« Et puis, portez des sous-vêtements bordel ! Le prochain qui se la coince dans la braguette, il se démerde ! Je ne le ferais pas deux fois ! »
Hera s’écarta d’un pas sur le côté, histoire de rétablir une distance minimale. Ses muscles frémissaient de dégoût à la pensée de cette répugnante expérience. Elle ne pouvait réfréner ses réflexes de rejet et vint croiser les bras devant elle comme pour essayer de se protéger de cet assaut de souvenirs visuels et sensoriels. À choisir, elle aurait certainement préféré qu’il s’agisse de Saejin plutôt que de Seyun, mais le mal étant fait, elle ne réitérerait pas sous aucun prétexte ! Afin d’évincer ce moment de malaise, la renarde rebondit sur le motif de leur situation actuelle :
« Je tiens à préciser que je ne me suis pas amusée à leur jouer un mauvais tour ! Enfin… s’en défendit-elle sans abaisser la barrière de ses bras. Il était tout seul et je me devais de prouver à un ami qui remettait ma parole en doute que j’étais capable de… D’emprunter une moto… »
Elle n’avait vraiment pas réfléchi à grand chose ce jour-là. Comme bien souvent dès lors qu’on la mettait au défi ou refusait de croire ses paroles. Son obstination et son entêtement n’avaient probablement d’égal que son autorité. Ses bras tombèrent, recouvrant davantage de son aplomb.
« Mais Raewon Oppa a déjà fait les frais de ma stupidité par la suite, pas la peine que toi aussi, tu te retrouves impliqué ! Enfin… je veux dire… Plus que tu l’as cherché toi-même ! »
Elle n’allait tout de même pas s’inquiéter pour lui, alors qu’il était premier responsable de leurs ennuis ! Certes, la coïncidence n’a pas joué en leur faveur, mais sans lui, elle serait tranquillement sur le chemin du retour au dortoir de la fraternité ! Néanmoins, Hera s’en voudrait énormément si le frère de Haewon venait à être blessé. Sa meilleure amie n’avait vraiment pas besoin de cela. Cet imbécile ne pouvait-il pas comprendre qu’au moins pour sa soeur, il serait bon pour lui de se tenir un peu plus tranquille ? Un soupir, puis elle s’avança vers l’extrémité de leur cachette afin de jeter un oeil sur la rue. Malheureusement, le prétendu super-héros n’avait pas tout à fait tort, dans son champ de vision, Hera aperçut encore deux agents en patrouille. Si son comparse n’avait pas été Batman, ils n’auraient eu aucun mal à se fondre dans la face, mais là… Elle se retourna finalement face à lui, une lueur pétillante dans le regard :
« Pourquoi attendre le pire ? »
Petit sourire espiègle, un soupçon fourbe peut-être, elle expliqua sa pensée en posant sa main sur le fameux bat-grappin.
« Pourquoi ne nous enfuirions nous pas dés maintenant par les toits ? Tu es si sûr de toi, tu ne devrais pas avoir de mal à associer l’acte à la parole ? »
Bien évidemment, Hera n’y croyait pas un seul instant. Elle ne se faisait pas la moindre illusion quant à l’impossibilité de réaliser une telle évasion, cependant, puisque Saejin fanfaronnait tant et s’était cru permis de poser sa main sur elle, l’égérie se devait de se jouer un peu de lui.
« Montre-moi comme Batman est si fort et insaisissable aussi bien par les malfrats que par les forces de l’ordre. »
Se montrer à la hauteur de ses prétentions, tel était le mot d’ordre de la singapourienne et elle comptait bien l’inculquer à son camarade.
✻✻✻
IRRÉCUPÉRABLE(S)
ft. BAT(NAM)
I AM VENGEANCE. I AM YOUR NIGHTMARE. I AM HERA L’insulte vociférée à son égard n’avait guère effleuré l’égérie. Certes, une telle qualification ne pouvait lui faire plaisir, cependant, se souvenant encore que trop bien des mots qu’elle avait prononcé en matin d’août de l’année dernière, le motard n’était pas totalement dans le tord. Paroles dans sa bouche qui ne lui ressemblaient guère, conséquence des résidus de l’alcool de la veille dans ses veines. Ivresse estivale dans laquelle elle s’était laissée emporter, dérapages incontrôlés, désillusion d’amitié, Hera avait mis un pied sur une nouvelle voie en cet été-là. Puis, du naufrage à sa relation avec Hyeon, en passant par son élévation au rang de égérie machinée par ses grands-parents, la singapourienne s’en était détournée, se construisant autrement. Rencontre impromptue et indésirable avec ce groupe de motards qui la mettait face à ses propres évolutions, avec peut-être parfois, une once de regret. Ou peut-être pas, elle ne savait pas. Au fond, elle se cherchait encore beaucoup, Hera. Cependant, le moment n’était guère propice aux longues introspection. La recherche prioritaire s’avérait indéniablement celle d’une issue pour se sortir de ce mauvais pas dans lequel Saejin les avait entrainés. Or, aussi valeureux – ou inconscient – que l’intention de ce dernier s’apprêtant à prendre sa défense, une telle réaction ne les aiderait assurément pas à s’extraire de là. Au contraire ! L’un de ses amis avait déjà eu à se frotter à ces gars-là, bien plus fort que Saejin qui en sortirait probablement dans un triste état. Peut-être était-ce l’inconscience du renard masqué qui la poussait être plus raisonnable que d’accoutumer, sachant pertinemment, qu’il fonçait de lui-même dans les ennuis et que si elle ne le retenait pas un minimum, il finirait à l’hôpital. Pour Haewon, Hera ne pouvait se permettre que cela se produise. Omettant exceptionnellement sa foutue fierté, elle prit la fuite en emportant Saejin avec elle. À croire qu’enfin, sa raison permettait à une once d’instinct de survie de s’exprimer. Ou peut-être était-ce seulement du fait qu’elle n’était pas seule. Hera ne pouvait tolérer qu’il arrive malheur à l’un des siens, proche ou membre de sa fraternité.Une fois glissée dans l’étroite impasse entre deux bâtiments, la renarde avait agi spontanément. Exagérait-elle la situation ? Difficile à dire, jamais auparavant Hera n’avait eu à jouer à cache-cache dans les rues avec les gardiens de la paix, des troubles-fêtes, et accompagné d’un type déguisé en super-héros, prenant son rôle un peu trop à coeur. Lui, arrêter les malfaiteurs ? Avant de se préoccuper des autres, il ferait mieux d’apprendre à veiller sur lui-même. D’autant plus que Saejin ne tarda pas à lui donner la preuve de la folie qui hantait son esprit. Un doute traversa vaguement l’esprit de Hera face au sourire affiché par son comparse qui se rapprochait d’elle. Un soupçon perplexe, ses yeux allèrent rapidement du torse au regard du garçon. Il ne… Ah bah si, il s’approchait bel et bien « dangereusement » d’elle. La singapourienne bâtie légèrement des cils, abasourdie tandis que son interlocuteur s’aventurait à glisser une main sur sa hanche et passa ses doigts dans ses cheveux de l’autre. Elle soutint son regard stupéfaite avant que ses traits ne se fassent à nouveau plus fermes :
« Tu crois faire quoi là ? »
La proximité de la gente masculine mettait souvent Hera mal à l’aise, cependant, elle se refusait de baisser les yeux devant l’un d’eux. L’égérie avait déjà dérogé à ses habitudes en prenant la fuite, elle n’allait pas en plus céder le pas face à son camarade :
« Tu veux que je te tue ? Parce que crois-moi, si tu n’étais pas le frère de Haewon, je t’aurais déjà étranglé sur place ! »
Sa voix avait un don pour résonner avec un calme glacial à en faire frémir l’échine. Elle ne haussait pas tout le temps le ton, non, en revanche, ses yeux brûlaient toujours ardemment tandis que de ses lèvres émanaient un souffle de glace. Un discret raclement de gorge, elle ajouta, un soupçon moins dure :
« Quand bien même j’éprouverais une once d’excitation, je doute que nous ayons la même définition du terme. »
Détournant le regard, jamais Hera n’avouerait que oui, au fond d’elle la renarde se sentait grisée par les situations improbables et risquées. Elle avait plus de classe, d’élégance, mais la demoiselle n’était certainement pas gumiho pour rien ! Elle détestait voir les siens en danger, par contre, elle n’était pas dénuée non plus du don de foncer tête baissée dedans. Le pire, en vérité, elle aimait ça ! Cette sensation, l’adrénaline, la liberté et le défi… Oui, si elle était honnête avec elle-même, Hera admettrait que la situation pouvait être excitante ! Cependant ! Elle se doutait aussi très bien du sous-entendu dans les propos de son interlocuteur. Cette pensée, le contact entrainé par la proximité, brusquement, l’embarras monta en flèche dans l’esprit et le corps tout entier de la brunette, les mots précédents de Saejin quant à nudité se rappelant à sa mémoire. Le repoussant vigoureusement, elle tempêta :
« Et puis, portez des sous-vêtements bordel ! Le prochain qui se la coince dans la braguette, il se démerde ! Je ne le ferais pas deux fois ! »
Hera s’écarta d’un pas sur le côté, histoire de rétablir une distance minimale. Ses muscles frémissaient de dégoût à la pensée de cette répugnante expérience. Elle ne pouvait réfréner ses réflexes de rejet et vint croiser les bras devant elle comme pour essayer de se protéger de cet assaut de souvenirs visuels et sensoriels. À choisir, elle aurait certainement préféré qu’il s’agisse de Saejin plutôt que de Seyun, mais le mal étant fait, elle ne réitérerait pas sous aucun prétexte ! Afin d’évincer ce moment de malaise, la renarde rebondit sur le motif de leur situation actuelle :
« Je tiens à préciser que je ne me suis pas amusée à leur jouer un mauvais tour ! Enfin… s’en défendit-elle sans abaisser la barrière de ses bras. Il était tout seul et je me devais de prouver à un ami qui remettait ma parole en doute que j’étais capable de… D’emprunter une moto… »
Elle n’avait vraiment pas réfléchi à grand chose ce jour-là. Comme bien souvent dès lors qu’on la mettait au défi ou refusait de croire ses paroles. Son obstination et son entêtement n’avaient probablement d’égal que son autorité. Ses bras tombèrent, recouvrant davantage de son aplomb.
« Mais Raewon Oppa a déjà fait les frais de ma stupidité par la suite, pas la peine que toi aussi, tu te retrouves impliqué ! Enfin… je veux dire… Plus que tu l’as cherché toi-même ! »
Elle n’allait tout de même pas s’inquiéter pour lui, alors qu’il était premier responsable de leurs ennuis ! Certes, la coïncidence n’a pas joué en leur faveur, mais sans lui, elle serait tranquillement sur le chemin du retour au dortoir de la fraternité ! Néanmoins, Hera s’en voudrait énormément si le frère de Haewon venait à être blessé. Sa meilleure amie n’avait vraiment pas besoin de cela. Cet imbécile ne pouvait-il pas comprendre qu’au moins pour sa soeur, il serait bon pour lui de se tenir un peu plus tranquille ? Un soupir, puis elle s’avança vers l’extrémité de leur cachette afin de jeter un oeil sur la rue. Malheureusement, le prétendu super-héros n’avait pas tout à fait tort, dans son champ de vision, Hera aperçut encore deux agents en patrouille. Si son comparse n’avait pas été Batman, ils n’auraient eu aucun mal à se fondre dans la face, mais là… Elle se retourna finalement face à lui, une lueur pétillante dans le regard :
« Pourquoi attendre le pire ? »
Petit sourire espiègle, un soupçon fourbe peut-être, elle expliqua sa pensée en posant sa main sur le fameux bat-grappin.
« Pourquoi ne nous enfuirions nous pas dés maintenant par les toits ? Tu es si sûr de toi, tu ne devrais pas avoir de mal à associer l’acte à la parole ? »
Bien évidemment, Hera n’y croyait pas un seul instant. Elle ne se faisait pas la moindre illusion quant à l’impossibilité de réaliser une telle évasion, cependant, puisque Saejin fanfaronnait tant et s’était cru permis de poser sa main sur elle, l’égérie se devait de se jouer un peu de lui.
« Montre-moi comme Batman est si fort et insaisissable aussi bien par les malfrats que par les forces de l’ordre. »
Se montrer à la hauteur de ses prétentions, tel était le mot d’ordre de la singapourienne et elle comptait bien l’inculquer à son camarade.
CODES © LITTLE WOLF.
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Re: Irrécupérable(s) ft. Saejin | Jeu 22 Juin - 18:49
I AM VENGEANCE. I AM THE NIGHT. I AM BATMAN #OOTN Bien évidemment, je serai bien con de ne pas profiter de la situation. Hera et là, seule avec moi et la distance qui nous sépare est extrêmement minime. Autant dire que la part de moi qui, n’est pas insensible à son charme, en est tout émoustillé. Mon corps s’approche du sien et ma main glisse sur sa hanche tandis que ma raison me supplie de m’éloigner d’elle. Hera, ce qui fait son charme, c’est justement son côté inapprochable et dangereuse. Non pas qu’elle soit spécialement violente, elle est juste bien trop droite. Peut-être même autoritaire. Dieu sait que j’aime ça, moi, les filles autoritaires qui ne se laissent pas faire. Les dominantes qui ont toujours le contrôle de la situation. Celles qui s’abaisseraient jamais face à un mec. Bref, Hera c’est tout ça à la fois. Elle me plait énormément. Mais cette attirance n’est clairement pas partagée. Elle me trouve chiant, con, lourd à toujours faire des conneries pas possible. Puis c’est aussi la meilleure amie de ma sœur et je peux facilement deviner que pour elle, je suis loin d’être le frère parfait que mériterait Haewon. Néanmoins, il y a un point sur lequel elle a tort ; je ne suis pas con. Ou plutôt pas si con. Je vois bien que mon approche l’a un peu surprise, peut-être même mise mal à l’aise. Mais je ne m’en soucie pas, je continue en lui faisant part de cette allure de criminelle qu’elle arbore ce soir. Cela ne la rend que plus attirante. Bien sûr, je suis pas fou et au moment même où elle me demande si je veux mourir, ma main quitte sa hanche. Je ne vais pas tenter le Diable, mais je ne vais pas non plus laisser filer cette occasion. Je suis un excellent dragueur tout de même ! Je reste alors proche d’elle, affichant un sourire innocent face à ses remarques. Ce qui est bien avec le masque, c’est qu’il ne laisse pas voir grand-chose. Ainsi, il est beaucoup plus difficile pour elle de voir mes expressions. J’agite les mains, signe qu’il y a un malentendu. « Oh mais je pensais à rien d’étrange… J’ai juste trouvé ça excitant de semer les flics avec toi… Comme des fugitifs. » Mes lèvres s’étirent en un sourire en coin avant que je ne continue. « Je te croyais vraiment pas comme ça Hera… Je pensais pas que tu serais excitée de cette manière là. » sous-entendais-je. Oui, oui, c’est elle que je fais passer pour la perverse dans l’histoire. Enfin bon, je plaide non coupable ! Croyez-moi ou non, je ne pensais à rien de louche quand je parlais d’excitation. Je parlais juste de l’adrénaline, le danger, tout ça. La renarde finit par me repousser tout en s’éloignant de moi. Je ne peux retenir un petit rire amusé face à son air dégoûté. Je ne sais pas ce qui lui prend de crier ainsi, mais elle a dû vivre de sacrés aventures. Cependant, ça me vexe un peu qu’elle me croit si con au point de me coincer dans la braguette. Sérieusement.
Il est encore plus évident que non, Hera ne va pas me laisser déblatérer ainsi sans se trouver une excuse quant à sa rencontre avec le furieux motard. Cela me surprend tout de même qu’elle se laisse embarquer dans de telles histoires. Les paris et défis, ça me connait. En général, on sait jamais comment ça peut se finir. Alors imaginer Hera faire quelque chose d’absurde me semble si… insensé ? Mais ma surprise s’efface bien vite pour laisser place à un sourire fier. « Alors comme ça tu t’inquiètes pour moi, Hera ? » la taquinais-je tout en venant m’adosser contre le mur derrière moi. Cela ne me dérange pas du tout d’être ainsi coincé ici avec Hera. Bien au contraire, intérieurement, j’espère que ça va durer encore un moment ! Vaut mieux attendre, que je dis, imitant un mec raisonnable. Bien sûr, en temps normal, je me serais sûrement pas planqué. Il me reste encore une bombe fumigène et dans le pire des cas, si les flics en auraient après moi, je n’aurais qu’à leur balancer des batarangs pour les assommer. Facile. Mais là, pour le coup, il vaut mieux ne rien risquer. Je n’ai pas envie de finir au commissariat. Ou plutôt, je n’ai pas envie que Hera finisse au commissariat. Elle me tuerait à coup sûr. Haewon aussi prendrait son parti, c’est certain. Contre toute attente, Hera se tourne vers moi et me pose cette question. Pourquoi attendre le pire ? Il faut jamais, ô grand jamais, me défier. Je perds toute raison et n’ai qu’une envie ; lui prouver que j’en suis capable. Je la regarde avec surprise s’approcher de moi. Je ne peux réprimer un léger mouvement de recul lorsqu’elle tend sa main. Oh, elle veut juste toucher mon bat-grappin. Elle continue ses dires, sortant de nouveaux arguments et j’en déglutis nerveusement. N’était-elle pas censée me dire bonne idée, restons là un moment et faisons mieux connaissance ? Mais non. Cette fille me surprend de plus en plus. L’arroseur arrosé. Joke's on you batman, comme dirait le Joker. Je me ressaisis alors, prenant un air confiant et déterminé. « Bien sûr que Batman est insaisissable ! » Posant une main sur son épaule, je l’écarte doucement de moi et sors alors mon bat-grappin. Okay, en toute honnêteté, je suis pas sûr que ça va marcher. Mais Hera compte sur moi ! Je lui lance un dernier regard avant de lui tourner le dos, levant mon gadget tout en visant en haut. « Regarde bien ! » Et à ces mots, je vise le rebord d’une fenêtre et tire. Cependant, mon grappin ne s’y accroche pas et manque de me retomber dessus. J’ai tout juste le temps de me décaler pour ne pas le prendre en pleine figure. « Ça marche pas forcément du premier coup… Et le rebord est trop petit » marmonnais-je entre mes dents. Bien sûr, je n’en reste pas là. Je rembobine à nouveau le fil du grappin – ce qui prend quand même deux minutes – et retente à nouveau. Cette fois-ci, je vise un rebord un peu plus bas et me concentre avec sérieux afin de le viser correctement. Je stabilise mon tir, prenant le temps de viser correctement et une fois que je suis prêt, j’expire doucement et tire. Le crochet du grappin s’élance alors et miracle, il tient. Je suis si fier de moi ! Je tire un peu dessus pour être sûr que ça tient et me tourne vers ma partenaire de crime. « Tu vois, je t’ai dit que ça marcherait ! » Le problème, c’est que je vais devoir grimper. Batman, lui, il a juste à viser correctement et son grappin l’attire là où il veut aller. Sauf que moi, je suis pas capable de monter un tel gadget. Tirant une nouvelle fois sur la corde, je pose un pied contre le mur pour y prendre appui avant de poser mon deuxième pied un peu plus haut, commençant doucement à escalader. J’enchaîne très lentement les pas, priant intérieurement pour que le crochet ne lâche pas. Ayant réussi à escalader deux mètres, je commence à espérer, à me dire que je peux y arriver. Je peux déjà voir Hera me regarder avec des yeux admirateurs. Elle va me trouver incroyable, elle va tomber sous mon charme. Mon dieu, je m’épate moi-même. Confiant, je continue mon ascension et là, tout à coup, le crochet lâche. Je perds équilibre, laissant échapper un cri de surprise avant de me casser misérablement la gueule. Quel idiot ! Étalé par terre, je galère un moment à me relever à cause de ma cape, mais une fois que c’est fait je me tourne de nouveau vers Hera. « Ça arrive, c’est juste un coup de pas de chance ! » me justifiais-je, gêné. Une chance que je porte mon masque, je peux clairement sentir mes joues se chauffer. Je jette un rapide coup d’œil dans les environs et finis par trouver une nouvelle idée. « Haha ! » m’écriais-je. « Par là ! » Je saisis le poignet de la demoiselle et l’entraîne quelques pas plus loin. On se retrouve alors face à des poubelles et je n’hésite pas une seule seconde avant de grimper sur le couvercle de celle-ci. « Si tu veux toujours t’enfuir par les toits, Catwoman, on doit pouvoir réussir à passer par là. Monte, je te ferai la courte échelle ! » Oui, oui, ça lui arrive parfois à Batman de devoir grimper sur des poubelles dans des ruelles sombres.
✻✻✻
IRRÉCUPÉRABLE(S)
ft. THE BADDEST FEMALE
I AM VENGEANCE. I AM THE NIGHT. I AM BATMAN #OOTN Bien évidemment, je serai bien con de ne pas profiter de la situation. Hera et là, seule avec moi et la distance qui nous sépare est extrêmement minime. Autant dire que la part de moi qui, n’est pas insensible à son charme, en est tout émoustillé. Mon corps s’approche du sien et ma main glisse sur sa hanche tandis que ma raison me supplie de m’éloigner d’elle. Hera, ce qui fait son charme, c’est justement son côté inapprochable et dangereuse. Non pas qu’elle soit spécialement violente, elle est juste bien trop droite. Peut-être même autoritaire. Dieu sait que j’aime ça, moi, les filles autoritaires qui ne se laissent pas faire. Les dominantes qui ont toujours le contrôle de la situation. Celles qui s’abaisseraient jamais face à un mec. Bref, Hera c’est tout ça à la fois. Elle me plait énormément. Mais cette attirance n’est clairement pas partagée. Elle me trouve chiant, con, lourd à toujours faire des conneries pas possible. Puis c’est aussi la meilleure amie de ma sœur et je peux facilement deviner que pour elle, je suis loin d’être le frère parfait que mériterait Haewon. Néanmoins, il y a un point sur lequel elle a tort ; je ne suis pas con. Ou plutôt pas si con. Je vois bien que mon approche l’a un peu surprise, peut-être même mise mal à l’aise. Mais je ne m’en soucie pas, je continue en lui faisant part de cette allure de criminelle qu’elle arbore ce soir. Cela ne la rend que plus attirante. Bien sûr, je suis pas fou et au moment même où elle me demande si je veux mourir, ma main quitte sa hanche. Je ne vais pas tenter le Diable, mais je ne vais pas non plus laisser filer cette occasion. Je suis un excellent dragueur tout de même ! Je reste alors proche d’elle, affichant un sourire innocent face à ses remarques. Ce qui est bien avec le masque, c’est qu’il ne laisse pas voir grand-chose. Ainsi, il est beaucoup plus difficile pour elle de voir mes expressions. J’agite les mains, signe qu’il y a un malentendu. « Oh mais je pensais à rien d’étrange… J’ai juste trouvé ça excitant de semer les flics avec toi… Comme des fugitifs. » Mes lèvres s’étirent en un sourire en coin avant que je ne continue. « Je te croyais vraiment pas comme ça Hera… Je pensais pas que tu serais excitée de cette manière là. » sous-entendais-je. Oui, oui, c’est elle que je fais passer pour la perverse dans l’histoire. Enfin bon, je plaide non coupable ! Croyez-moi ou non, je ne pensais à rien de louche quand je parlais d’excitation. Je parlais juste de l’adrénaline, le danger, tout ça. La renarde finit par me repousser tout en s’éloignant de moi. Je ne peux retenir un petit rire amusé face à son air dégoûté. Je ne sais pas ce qui lui prend de crier ainsi, mais elle a dû vivre de sacrés aventures. Cependant, ça me vexe un peu qu’elle me croit si con au point de me coincer dans la braguette. Sérieusement. Il est encore plus évident que non, Hera ne va pas me laisser déblatérer ainsi sans se trouver une excuse quant à sa rencontre avec le furieux motard. Cela me surprend tout de même qu’elle se laisse embarquer dans de telles histoires. Les paris et défis, ça me connait. En général, on sait jamais comment ça peut se finir. Alors imaginer Hera faire quelque chose d’absurde me semble si… insensé ? Mais ma surprise s’efface bien vite pour laisser place à un sourire fier. « Alors comme ça tu t’inquiètes pour moi, Hera ? » la taquinais-je tout en venant m’adosser contre le mur derrière moi. Cela ne me dérange pas du tout d’être ainsi coincé ici avec Hera. Bien au contraire, intérieurement, j’espère que ça va durer encore un moment ! Vaut mieux attendre, que je dis, imitant un mec raisonnable. Bien sûr, en temps normal, je me serais sûrement pas planqué. Il me reste encore une bombe fumigène et dans le pire des cas, si les flics en auraient après moi, je n’aurais qu’à leur balancer des batarangs pour les assommer. Facile. Mais là, pour le coup, il vaut mieux ne rien risquer. Je n’ai pas envie de finir au commissariat. Ou plutôt, je n’ai pas envie que Hera finisse au commissariat. Elle me tuerait à coup sûr. Haewon aussi prendrait son parti, c’est certain. Contre toute attente, Hera se tourne vers moi et me pose cette question. Pourquoi attendre le pire ? Il faut jamais, ô grand jamais, me défier. Je perds toute raison et n’ai qu’une envie ; lui prouver que j’en suis capable. Je la regarde avec surprise s’approcher de moi. Je ne peux réprimer un léger mouvement de recul lorsqu’elle tend sa main. Oh, elle veut juste toucher mon bat-grappin. Elle continue ses dires, sortant de nouveaux arguments et j’en déglutis nerveusement. N’était-elle pas censée me dire bonne idée, restons là un moment et faisons mieux connaissance ? Mais non. Cette fille me surprend de plus en plus. L’arroseur arrosé. Joke's on you batman, comme dirait le Joker. Je me ressaisis alors, prenant un air confiant et déterminé. « Bien sûr que Batman est insaisissable ! » Posant une main sur son épaule, je l’écarte doucement de moi et sors alors mon bat-grappin. Okay, en toute honnêteté, je suis pas sûr que ça va marcher. Mais Hera compte sur moi ! Je lui lance un dernier regard avant de lui tourner le dos, levant mon gadget tout en visant en haut. « Regarde bien ! » Et à ces mots, je vise le rebord d’une fenêtre et tire. Cependant, mon grappin ne s’y accroche pas et manque de me retomber dessus. J’ai tout juste le temps de me décaler pour ne pas le prendre en pleine figure. « Ça marche pas forcément du premier coup… Et le rebord est trop petit » marmonnais-je entre mes dents. Bien sûr, je n’en reste pas là. Je rembobine à nouveau le fil du grappin – ce qui prend quand même deux minutes – et retente à nouveau. Cette fois-ci, je vise un rebord un peu plus bas et me concentre avec sérieux afin de le viser correctement. Je stabilise mon tir, prenant le temps de viser correctement et une fois que je suis prêt, j’expire doucement et tire. Le crochet du grappin s’élance alors et miracle, il tient. Je suis si fier de moi ! Je tire un peu dessus pour être sûr que ça tient et me tourne vers ma partenaire de crime. « Tu vois, je t’ai dit que ça marcherait ! » Le problème, c’est que je vais devoir grimper. Batman, lui, il a juste à viser correctement et son grappin l’attire là où il veut aller. Sauf que moi, je suis pas capable de monter un tel gadget. Tirant une nouvelle fois sur la corde, je pose un pied contre le mur pour y prendre appui avant de poser mon deuxième pied un peu plus haut, commençant doucement à escalader. J’enchaîne très lentement les pas, priant intérieurement pour que le crochet ne lâche pas. Ayant réussi à escalader deux mètres, je commence à espérer, à me dire que je peux y arriver. Je peux déjà voir Hera me regarder avec des yeux admirateurs. Elle va me trouver incroyable, elle va tomber sous mon charme. Mon dieu, je m’épate moi-même. Confiant, je continue mon ascension et là, tout à coup, le crochet lâche. Je perds équilibre, laissant échapper un cri de surprise avant de me casser misérablement la gueule. Quel idiot ! Étalé par terre, je galère un moment à me relever à cause de ma cape, mais une fois que c’est fait je me tourne de nouveau vers Hera. « Ça arrive, c’est juste un coup de pas de chance ! » me justifiais-je, gêné. Une chance que je porte mon masque, je peux clairement sentir mes joues se chauffer. Je jette un rapide coup d’œil dans les environs et finis par trouver une nouvelle idée. « Haha ! » m’écriais-je. « Par là ! » Je saisis le poignet de la demoiselle et l’entraîne quelques pas plus loin. On se retrouve alors face à des poubelles et je n’hésite pas une seule seconde avant de grimper sur le couvercle de celle-ci. « Si tu veux toujours t’enfuir par les toits, Catwoman, on doit pouvoir réussir à passer par là. Monte, je te ferai la courte échelle ! » Oui, oui, ça lui arrive parfois à Batman de devoir grimper sur des poubelles dans des ruelles sombres.
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Re: Irrécupérable(s) ft. Saejin | Mar 27 Juin - 17:50
I AM VENGEANCE. I AM YOUR NIGHTMARE. I AM HERAC’était quoi ce retournement de situation ? Après avoir senti le feu lui monter aux joues, en réaction à l’allusion selon laquelle, la jeune femme serait celle aux idées les plus mal placées des deux, cette dernière n’en fronça que davantage les sourcils. Non, non et non, elle n’éprouvait aucune attraction physique. De toute façon, les hommes suscitant son intérêt et son attirance se faisaient denrées rares, d’autant plus que son coeur détenu par un autre, son esprit n’envisageait guère de poser ses yeux ailleurs. Elle pouvait savoir reconnaître la beauté, le charme de certains hommes mais elle n’en ressentait pas du désir pour autant. Comment le pourrait-elle alors que celui qu’elle aime se rappelait constamment à ses pensées dans de telles situations ? Et un peu tout le temps en fait. Se proclamant indépendante, rejetant sa protection, traçant assurément sa propre voie, Hera n’en était pas moins totalement accro à son petit ami. D’ailleurs, en ce moment même, la renarde ne pouvait s’empêcher de se tracasser un peu à la perspective qu’il apprenne dans quel guêpier elle était encore aller se fourrer. Assurément, il n’apprécierait pas. Il s’inquiéterait probablement d’autant plus de savoir qu’à chaque instant, Hera pouvait se mettre dans des situations improbables, voire dangereuses. Il n’en dirait certainement rien, comme toujours. Certes, outre son tempérament naturel à agir de la sorte, pour sa défense, reprocher à Hera un manque de prudence revenait aussi à une très forte probabilité de se prendre un mur. La jeune femme avait conscience du tourment dans l’esprit de son aimé. Elle le comprenait, de mieux en mieux. Elle acceptait de faire des efforts, mais devenir aussi sage que son apparence le laissait penser ne lui serait jamais vraiment possible. Elle ne serait plus elle-même.
Sa réponse à Saejin en fut la preuve même lorsqu’au lieu d’obtempérer pour attendre calmement, son instinct ne put se retenir de se jouer de lui et de ses prétentions de super héros. Ne jamais tendre une perche à la gumiho lui offrant une occasion de mettre à l’épreuve ! En vérité, il y avait vraiment nombre de raisons pour lesquelles les renards fuyaient la présence de leur présidente. Leur flair les alertait que ça sentait les ennuis à pleine truffe, d’une manière ou d’une autre. Il n’avait certainement pas tort et Hera elle-même n’avait guère conscience à quel point, elle incarnait tout autant que ses pairs, si ce n’était parfois pire que certains, un véritable fléau. Le bleu gumiho lui collait à la peau ! Un peu comme Saejin qui se permettait d’atre bien collant et tactile en posant sa main sur son épaule. Un geste non pas dans une intention de tentative de proximité, mais juste, Hera trouvait qu’il se permettait bien naturellement de la toucher.
« Je ne demande qu’à le voir de mes propres yeux, » lui accorda-t-elle d’une voix sucrée tandis qu’il affirmait être aussi insaisissable que le héros dont il avait revêtu le costume.
Curieuse, sûre de son échec, elle le suivit attentivement du regard tandis que Batman s’apprêtait à mettre à exécution son défi. Il lui ferait presque de la peine à tenter de sa chance avec une telle conviction et persévérance surtout. Car un premier échec avec son grappin ne suffit pas à le dissuader. Hera roula des yeux, ne prononçant mot pour le moment. Ses bras se croisèrent devant elle. Elle se pinça la joue de lassitude le temps que Saejin rembobine son câble. Avait-elle une bonne idée de le provoquer ? Face à tel spectacle, la brunette en avait la certitude ! Un discret sourire amusé venait même par instant se nicher au coin de ses lèvres avant de l’évincer lorsqu’elle en prenait conscience ou que son partenaire de mésaventure du soir ne se retourne vers elle. Hera ne lui témoignerait que scepticisme et indifférence quand bien même il le trouverait presque drôle, malgré lui.
« Oui, c’est le rebord le problème… » acquiesça-t-elle d’un air explicitement peu convaincue. Néanmoins, une lueur de surprise s’aviva dans son regard lorsque Saejin parvint à réussir la première étape ! Pas si mal pour un raté… Restait à voir comment il comptait effectuer vendre son ascension. Elle continua de l’observer, septique tandis qu’il commença à poser un pied puis l’autre sur le mur. Hera faillit lui faire remarquer qu’il était un peu en train de se barrer sans elle. Où était donc passé Batman le ténébreux et mystérieux gentleman emportant la demoiselle en détresse sur son dos ? Bon, certes, la demoiselle, plutôt criminelle selon ses dires en plus, se serait certainement montrée récalcitrante mais pour pimenter la difficulté, elle aurait fini par céder. Sauf que là, Batman se faisait la malle tout seul. Les yeux levés vers lui, Hera fit un pas, un soupçon inquiète quand même. Plus il montait et plus une chute devenait risquée. Chute ne manqua pas d’arrivée. Cependant, au contraire de vouloir le rattraper, pour le coup, Hera eut le réflexe d’effectuer un pas de recul afin de ne pas se faire écraser. D’instinct, elle eut ensuite un mouvement pressé vers lui, soucieuse qu’il ne se soit vraiment fait mal, puis s’en ravisa le voyant se redresser. Un soupir, elle ne lui vint pas plus en aide pendant qu’il se débattait avec sa cape.
« Bon, je crois que Batnam n’est pas… »
Pas le temps de finir sa phrase qu’il la saisit par le poignet et l’entraina un peu plus profondément dans la ruelle, jusqu’à…une poubelle ?
« Tu comptes vraiment atteindre le toit comme ça ? » demanda-t-elle désabusée alors que le jeune homme était déjà perché sur son promontoire. Hera monta les yeux le long du mur jusqu’au sommet du bâtiment. Il n’était pas « si haut », mais composé de deux étages en plus du rez-de-chaussée tout de même. Et muni de fenêtre…
« Ok, allons-y ! acquiesça-t-elle finalement en le rejoignant sur poubelle. Je suis la plus légère et la plus agile alors, je vais grimper la première. File-moi ton grappin. »
Elle s’en empara sans attendre son autorisation.
« Je me servirai du câble pour t’aider à monter une fois que je serai là-haut. Mais avant, tu vas me porter pour que je puisse atteindre la deuxième fenêtre. Tu as les épaules solides, j’espère ? »
Entre les figures de cheerleader et les portés lorsqu’elle patinait avec Jeha, Hera ne s’inquiétait pas trop de son équilibre pour la manoeuvre. En revanche, Saejin était bien moins robuste que son partenaire loup. Mais, il n’avait pas vraiment le choix, maintenant que elle aussi, elle était toute décidée à grimper sur le toit.
« C’est une figure que j’ai évacué un nombre incalculable de fois avec Haewon, si ta soeur est parvenue à me porter, tu devrais en être capable. »
Hera fit signe à Saejin de se baisser devant elle, un genou à terre – enfin sur le couvercle de la large poubelle – afin de prendre appui d’un pied sur ses mains jointes, poser l’autre sur son épaule ainsi qu’une main sur l’épaule opposée en appui. Bien avisée avait-elle été de ne pas porter une jupe ce soir pour effectuer une telle manœuvre. Elle expliqua à Saejin de se redresser droit sur ses jambes tandis qu’elle grimpait davantage sur ses épaules. En tirant bien sur ses bras, la brunette parvint à agripper le rebord de la fenêtre.
« Soutiens-moi ! » ordonna-t-elle afin qu’il lui donne un peu d’impulsion désormais sous ses pieds afin qu’elle finisse de hisser.
En équilibre sur le bord, Hera se rappela à elle-même de ne pas regarder en bas, mais en jetant un regard vers le haut, elle comprit aussi que le plus périlleux était à venir. Qui aurait cru qu’apprendre l’escalade avec son grand frère avant vécu dans la rue lui servirait un jour ? Décidément, ce que son ainé lui avait appris – cédant à ses caprices – se révélait vraiment de plus en plus utile depuis qu’elle avait intégré les gumiho. Mais qu’est-ce qu’elle foutait là franchement ? Il y avait un rebord supérieur au-dessus de la fenêtre, si elle y prenait appui, elle devrait pouvoir atteindre le sommet. En s’aidant du grappin si elle parvenait à l’enrouler autour de la rambarde bordant le toit ? Si elle réussissait, cela prouverait que la demoiselle n’était pas si inexpérimentée en matière de folle aventure et compromettrait en partie son image. Oh et puis qu’importait, de toute façon, perchée où elle en était autant tenter jusqu’au bout !
Réussite : Elle parvient à atteindre le toit, accroche le câble du grappin afin que Saejin puisse s’en aider pour grimper à son tour.
Échec : Quelqu’un l’aperçoit à travers la vitre de la fenêtre, surprise, Hera lâche prise, tombe, atterrit dans les bras de Saejin, puis quelques secondes après, le couvercle de la poubelle cède sous la pression et ils tombent dedans.
✻✻✻
IRRÉCUPÉRABLE(S)
ft. BAT(NAM)
I AM VENGEANCE. I AM YOUR NIGHTMARE. I AM HERAC’était quoi ce retournement de situation ? Après avoir senti le feu lui monter aux joues, en réaction à l’allusion selon laquelle, la jeune femme serait celle aux idées les plus mal placées des deux, cette dernière n’en fronça que davantage les sourcils. Non, non et non, elle n’éprouvait aucune attraction physique. De toute façon, les hommes suscitant son intérêt et son attirance se faisaient denrées rares, d’autant plus que son coeur détenu par un autre, son esprit n’envisageait guère de poser ses yeux ailleurs. Elle pouvait savoir reconnaître la beauté, le charme de certains hommes mais elle n’en ressentait pas du désir pour autant. Comment le pourrait-elle alors que celui qu’elle aime se rappelait constamment à ses pensées dans de telles situations ? Et un peu tout le temps en fait. Se proclamant indépendante, rejetant sa protection, traçant assurément sa propre voie, Hera n’en était pas moins totalement accro à son petit ami. D’ailleurs, en ce moment même, la renarde ne pouvait s’empêcher de se tracasser un peu à la perspective qu’il apprenne dans quel guêpier elle était encore aller se fourrer. Assurément, il n’apprécierait pas. Il s’inquiéterait probablement d’autant plus de savoir qu’à chaque instant, Hera pouvait se mettre dans des situations improbables, voire dangereuses. Il n’en dirait certainement rien, comme toujours. Certes, outre son tempérament naturel à agir de la sorte, pour sa défense, reprocher à Hera un manque de prudence revenait aussi à une très forte probabilité de se prendre un mur. La jeune femme avait conscience du tourment dans l’esprit de son aimé. Elle le comprenait, de mieux en mieux. Elle acceptait de faire des efforts, mais devenir aussi sage que son apparence le laissait penser ne lui serait jamais vraiment possible. Elle ne serait plus elle-même.Sa réponse à Saejin en fut la preuve même lorsqu’au lieu d’obtempérer pour attendre calmement, son instinct ne put se retenir de se jouer de lui et de ses prétentions de super héros. Ne jamais tendre une perche à la gumiho lui offrant une occasion de mettre à l’épreuve ! En vérité, il y avait vraiment nombre de raisons pour lesquelles les renards fuyaient la présence de leur présidente. Leur flair les alertait que ça sentait les ennuis à pleine truffe, d’une manière ou d’une autre. Il n’avait certainement pas tort et Hera elle-même n’avait guère conscience à quel point, elle incarnait tout autant que ses pairs, si ce n’était parfois pire que certains, un véritable fléau. Le bleu gumiho lui collait à la peau ! Un peu comme Saejin qui se permettait d’atre bien collant et tactile en posant sa main sur son épaule. Un geste non pas dans une intention de tentative de proximité, mais juste, Hera trouvait qu’il se permettait bien naturellement de la toucher.
« Je ne demande qu’à le voir de mes propres yeux, » lui accorda-t-elle d’une voix sucrée tandis qu’il affirmait être aussi insaisissable que le héros dont il avait revêtu le costume.
Curieuse, sûre de son échec, elle le suivit attentivement du regard tandis que Batman s’apprêtait à mettre à exécution son défi. Il lui ferait presque de la peine à tenter de sa chance avec une telle conviction et persévérance surtout. Car un premier échec avec son grappin ne suffit pas à le dissuader. Hera roula des yeux, ne prononçant mot pour le moment. Ses bras se croisèrent devant elle. Elle se pinça la joue de lassitude le temps que Saejin rembobine son câble. Avait-elle une bonne idée de le provoquer ? Face à tel spectacle, la brunette en avait la certitude ! Un discret sourire amusé venait même par instant se nicher au coin de ses lèvres avant de l’évincer lorsqu’elle en prenait conscience ou que son partenaire de mésaventure du soir ne se retourne vers elle. Hera ne lui témoignerait que scepticisme et indifférence quand bien même il le trouverait presque drôle, malgré lui.
« Oui, c’est le rebord le problème… » acquiesça-t-elle d’un air explicitement peu convaincue. Néanmoins, une lueur de surprise s’aviva dans son regard lorsque Saejin parvint à réussir la première étape ! Pas si mal pour un raté… Restait à voir comment il comptait effectuer vendre son ascension. Elle continua de l’observer, septique tandis qu’il commença à poser un pied puis l’autre sur le mur. Hera faillit lui faire remarquer qu’il était un peu en train de se barrer sans elle. Où était donc passé Batman le ténébreux et mystérieux gentleman emportant la demoiselle en détresse sur son dos ? Bon, certes, la demoiselle, plutôt criminelle selon ses dires en plus, se serait certainement montrée récalcitrante mais pour pimenter la difficulté, elle aurait fini par céder. Sauf que là, Batman se faisait la malle tout seul. Les yeux levés vers lui, Hera fit un pas, un soupçon inquiète quand même. Plus il montait et plus une chute devenait risquée. Chute ne manqua pas d’arrivée. Cependant, au contraire de vouloir le rattraper, pour le coup, Hera eut le réflexe d’effectuer un pas de recul afin de ne pas se faire écraser. D’instinct, elle eut ensuite un mouvement pressé vers lui, soucieuse qu’il ne se soit vraiment fait mal, puis s’en ravisa le voyant se redresser. Un soupir, elle ne lui vint pas plus en aide pendant qu’il se débattait avec sa cape.
« Bon, je crois que Batnam n’est pas… »
Pas le temps de finir sa phrase qu’il la saisit par le poignet et l’entraina un peu plus profondément dans la ruelle, jusqu’à…une poubelle ?
« Tu comptes vraiment atteindre le toit comme ça ? » demanda-t-elle désabusée alors que le jeune homme était déjà perché sur son promontoire. Hera monta les yeux le long du mur jusqu’au sommet du bâtiment. Il n’était pas « si haut », mais composé de deux étages en plus du rez-de-chaussée tout de même. Et muni de fenêtre…
« Ok, allons-y ! acquiesça-t-elle finalement en le rejoignant sur poubelle. Je suis la plus légère et la plus agile alors, je vais grimper la première. File-moi ton grappin. »
Elle s’en empara sans attendre son autorisation.
« Je me servirai du câble pour t’aider à monter une fois que je serai là-haut. Mais avant, tu vas me porter pour que je puisse atteindre la deuxième fenêtre. Tu as les épaules solides, j’espère ? »
Entre les figures de cheerleader et les portés lorsqu’elle patinait avec Jeha, Hera ne s’inquiétait pas trop de son équilibre pour la manoeuvre. En revanche, Saejin était bien moins robuste que son partenaire loup. Mais, il n’avait pas vraiment le choix, maintenant que elle aussi, elle était toute décidée à grimper sur le toit.
« C’est une figure que j’ai évacué un nombre incalculable de fois avec Haewon, si ta soeur est parvenue à me porter, tu devrais en être capable. »
Hera fit signe à Saejin de se baisser devant elle, un genou à terre – enfin sur le couvercle de la large poubelle – afin de prendre appui d’un pied sur ses mains jointes, poser l’autre sur son épaule ainsi qu’une main sur l’épaule opposée en appui. Bien avisée avait-elle été de ne pas porter une jupe ce soir pour effectuer une telle manœuvre. Elle expliqua à Saejin de se redresser droit sur ses jambes tandis qu’elle grimpait davantage sur ses épaules. En tirant bien sur ses bras, la brunette parvint à agripper le rebord de la fenêtre.
« Soutiens-moi ! » ordonna-t-elle afin qu’il lui donne un peu d’impulsion désormais sous ses pieds afin qu’elle finisse de hisser.
En équilibre sur le bord, Hera se rappela à elle-même de ne pas regarder en bas, mais en jetant un regard vers le haut, elle comprit aussi que le plus périlleux était à venir. Qui aurait cru qu’apprendre l’escalade avec son grand frère avant vécu dans la rue lui servirait un jour ? Décidément, ce que son ainé lui avait appris – cédant à ses caprices – se révélait vraiment de plus en plus utile depuis qu’elle avait intégré les gumiho. Mais qu’est-ce qu’elle foutait là franchement ? Il y avait un rebord supérieur au-dessus de la fenêtre, si elle y prenait appui, elle devrait pouvoir atteindre le sommet. En s’aidant du grappin si elle parvenait à l’enrouler autour de la rambarde bordant le toit ? Si elle réussissait, cela prouverait que la demoiselle n’était pas si inexpérimentée en matière de folle aventure et compromettrait en partie son image. Oh et puis qu’importait, de toute façon, perchée où elle en était autant tenter jusqu’au bout !
Réussite : Elle parvient à atteindre le toit, accroche le câble du grappin afin que Saejin puisse s’en aider pour grimper à son tour.
Échec : Quelqu’un l’aperçoit à travers la vitre de la fenêtre, surprise, Hera lâche prise, tombe, atterrit dans les bras de Saejin, puis quelques secondes après, le couvercle de la poubelle cède sous la pression et ils tombent dedans.
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Re: Irrécupérable(s) ft. Saejin | Mar 27 Juin - 17:50
Le membre 'Zhang Hera' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Re: Irrécupérable(s) ft. Saejin | Ven 6 Oct - 17:02
I AM VENGEANCE. I AM THE NIGHT. I AM BATMAN #OOTN Bon allez, Saejin, c’est pas le moment de douter de toi. T’es seul avec la grande et magnifique Hera, alors montre lui ce que c’est un véritable homme. Et pas n’importe quel homme. N’oublions pas que je suis un véritable justicier. Sauf que là, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de lui montrer. Ce doit être mon jour de malchance. Je suis sûr que tout cela est dû aux astres de la lune, non ça n’a rien à voir avec moi. Je suis doué comme superhéro. C’est juste un manque de bol, vraiment. Des méchants qui me poursuivent, alors que d’habitude c’est moi qui les poursuis. Puis un grappin qui refuse de coopérer. Quel honte de m’être casser la figure comme ça face à elle. Il faut que je me ressaisisse. Je peux pas perdre mes moyens face à Hera.
D’autant plus que la déesse semble d’humeur à suivre mes conneries. Non, elle approuve carrément mes idées. S’enfuir par le toit ? Vraiment ? Elle est d’accord avec ça ? N’importe qui m’aurait dit que je suis bien trop perché et que je devrais tout simplement me rendre. Mais Hera, elle, ne me demande pas si je suis pas un peu shooté. Et même si elle est un peu réticente au début, elle acquiesce bien vite. Elle me rejoint alors sur le couvercle de la poubelle qui nous servira d’appuis de fortune et me fait savoir qu’elle grimpera la première. Ne voyant aucun inconvénient, je hoche positivement la tête, lui laissant prendre le grappin. Je n’ai même pas le temps de lui dire de faire attention avec mon grappin, parce que bon, elle a beau être mignonne, je ne veux pas qu’elle l’abime. Mais voilà qu’elle met déjà au point un plan pour monter jusqu’en haut. « Bien sûr, ne doute pas de ma force ! » dis-je tout en me lançant des fleurs. Bon, maintenant, faut que je lui prouve que je la possède bien cette fameuse force. M’agenouillant sur un genou, je prends garde à être bien positionné avant de lier mes mains afin de lui faire la courte échelle. Posant une main contre le mur afin de garder mon équilibre, je me relève doucement, bougeant de temps à autre lorsque je sens son poids sur mes épaules. Bien heureusement, je réussis tout de même à conserver mon équilibre et me retrouve alors droit debout. Prête à grimper sur le rebord, je la pousse alors pour qu’elle puisse y accéder. Je la regarde alors continuer son ascension avec agilité tout en l'encourageant. « Tu gères chaton ! » Je ne peux m’empêcher de la regarder avec un peu d’admiration. Cette femme serait-elle la Catwoman dont je rêve tous les soirs ? Lorsque la déesse finit par atteindre le toit, mes lèvres viennent s’étirer en un grand sourire. « Génial ! Accroche le grappin maintenant ! » En peu de temps, le câble est accroché à je ne sais quoi – et oui, j’ai pas la supervision de superman – et Hera me lance le grappin. Je la rattrape alors et tirant un peu dessus pour vérifier que le câble tient bien, je m’élance enfin. Allez, c’est pas bien difficile. Je l’ai fait je ne sais combien de fois pour impressionner mes sœurs. Un pas après l’autre, je finis par grimper au premier étage. J’en profite alors pour prendre appuis sur le rebord de la fenêtre et me dégourdir les doigts. Parce que oui, Batnam sans ses magnifiques gantelets, il a du mal à attraper ce foutu câble. Bon, je continue mon ascension et attrape fortement la corde pour être sûr de ne pas tomber. Arrivant au deuxième étage, je me rends compte qu’en fait, c’est plutôt haut. Même très haut. Je prends la décision de ne pas m’arrêter au deuxième étage, les doigts toujours enroulés autour de câble tandis que je continue ma montée. J’y suis presque, encore un petit effort.
Réussite : Je parviens à monter tout en haut, rejoignant Hera sur le toit. Je lui crie un « Wow incroyable ! Je pensais pas que tu le ferais ! » Tout en venant passer mes bras autour de son cou afin de l’enlacer parce que adrénaline + free hugs. On peut continuer notre promenade nocturne.
Echec : Juste avant d’arriver tout en haut, le câble m’échappe des mains et je me rattrape de justesse au rebord de la fenêtre du deuxième étage. Je me retrouve face à une femme nue qui s’apprête sûrement à prendre sa douche, sauf qu’en me voyant, elle crie et appelle les flics. J'escalade alors jusqu'en haut à l'aide de mes mains et demande à Hera de me tendre la main pour grimper tout en haut. La course poursuite continue. Vite, il nous reste peu de temps pour s’échapper d’ici.
✻✻✻
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I AM VENGEANCE. I AM THE NIGHT. I AM BATMAN #OOTN Bon allez, Saejin, c’est pas le moment de douter de toi. T’es seul avec la grande et magnifique Hera, alors montre lui ce que c’est un véritable homme. Et pas n’importe quel homme. N’oublions pas que je suis un véritable justicier. Sauf que là, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de lui montrer. Ce doit être mon jour de malchance. Je suis sûr que tout cela est dû aux astres de la lune, non ça n’a rien à voir avec moi. Je suis doué comme superhéro. C’est juste un manque de bol, vraiment. Des méchants qui me poursuivent, alors que d’habitude c’est moi qui les poursuis. Puis un grappin qui refuse de coopérer. Quel honte de m’être casser la figure comme ça face à elle. Il faut que je me ressaisisse. Je peux pas perdre mes moyens face à Hera. D’autant plus que la déesse semble d’humeur à suivre mes conneries. Non, elle approuve carrément mes idées. S’enfuir par le toit ? Vraiment ? Elle est d’accord avec ça ? N’importe qui m’aurait dit que je suis bien trop perché et que je devrais tout simplement me rendre. Mais Hera, elle, ne me demande pas si je suis pas un peu shooté. Et même si elle est un peu réticente au début, elle acquiesce bien vite. Elle me rejoint alors sur le couvercle de la poubelle qui nous servira d’appuis de fortune et me fait savoir qu’elle grimpera la première. Ne voyant aucun inconvénient, je hoche positivement la tête, lui laissant prendre le grappin. Je n’ai même pas le temps de lui dire de faire attention avec mon grappin, parce que bon, elle a beau être mignonne, je ne veux pas qu’elle l’abime. Mais voilà qu’elle met déjà au point un plan pour monter jusqu’en haut. « Bien sûr, ne doute pas de ma force ! » dis-je tout en me lançant des fleurs. Bon, maintenant, faut que je lui prouve que je la possède bien cette fameuse force. M’agenouillant sur un genou, je prends garde à être bien positionné avant de lier mes mains afin de lui faire la courte échelle. Posant une main contre le mur afin de garder mon équilibre, je me relève doucement, bougeant de temps à autre lorsque je sens son poids sur mes épaules. Bien heureusement, je réussis tout de même à conserver mon équilibre et me retrouve alors droit debout. Prête à grimper sur le rebord, je la pousse alors pour qu’elle puisse y accéder. Je la regarde alors continuer son ascension avec agilité tout en l'encourageant. « Tu gères chaton ! » Je ne peux m’empêcher de la regarder avec un peu d’admiration. Cette femme serait-elle la Catwoman dont je rêve tous les soirs ? Lorsque la déesse finit par atteindre le toit, mes lèvres viennent s’étirer en un grand sourire. « Génial ! Accroche le grappin maintenant ! » En peu de temps, le câble est accroché à je ne sais quoi – et oui, j’ai pas la supervision de superman – et Hera me lance le grappin. Je la rattrape alors et tirant un peu dessus pour vérifier que le câble tient bien, je m’élance enfin. Allez, c’est pas bien difficile. Je l’ai fait je ne sais combien de fois pour impressionner mes sœurs. Un pas après l’autre, je finis par grimper au premier étage. J’en profite alors pour prendre appuis sur le rebord de la fenêtre et me dégourdir les doigts. Parce que oui, Batnam sans ses magnifiques gantelets, il a du mal à attraper ce foutu câble. Bon, je continue mon ascension et attrape fortement la corde pour être sûr de ne pas tomber. Arrivant au deuxième étage, je me rends compte qu’en fait, c’est plutôt haut. Même très haut. Je prends la décision de ne pas m’arrêter au deuxième étage, les doigts toujours enroulés autour de câble tandis que je continue ma montée. J’y suis presque, encore un petit effort.
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Echec : Juste avant d’arriver tout en haut, le câble m’échappe des mains et je me rattrape de justesse au rebord de la fenêtre du deuxième étage. Je me retrouve face à une femme nue qui s’apprête sûrement à prendre sa douche, sauf qu’en me voyant, elle crie et appelle les flics. J'escalade alors jusqu'en haut à l'aide de mes mains et demande à Hera de me tendre la main pour grimper tout en haut. La course poursuite continue. Vite, il nous reste peu de temps pour s’échapper d’ici.
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Re: Irrécupérable(s) ft. Saejin | Ven 6 Oct - 17:02
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