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Dream ft. Min Hyun

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Dream ft. Min Hyun | Lun 2 Oct 2017 - 0:33
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Si on te l’avait demandé, tu n’aurais certainement pas imaginé passer ta soirée de cette façon. En compagnie des membres du groupe Zeus peut-être, mais rarement bien tard. Une jeune femme au milieu d’un groupe d’hommes à une heure de la nuit avancée, là-dessus vos agents étaient sur la même longueur quant à la prévention. Tu le comprenais. Si tu n’acceptais toutes les limites imposées par ton statut d’égérie, là, il s’agissait avant tout d’une question de moeurs, que tu partageais en partie. Si parfois, tu passerais volontiers toute la nuit à discuter avec Hyeyeon, tu te contentais des rares soirées qu’il passait au sein du dortoir de votre fraternité. Ces soirs-là, ton meilleur ami pouvait bien se glisser dans ta chambre que nul n’allait tergiverser ou fomenter d’aberrantes rumeurs. De plus, tu te montrais prudente en la matière pour épargner tout désagrément à celui qui tenait la seule place de l’amour et du désir dans ton coeur. En pourtant, vous en étiez arrivés là, tous les deux, à longer les trottoirs masqués comme des lépreux. Non pas avec Hye Yeon ou Caden comme il serait plus probable mais bel et bien avec Min Hyun. Tu te demandais si votre accoutrement destiné à conserver l’anonymat ne risquait pas tout au contraire d’attirer l’attention. Deux individus camouflés qui tentaient de passer inaperçu, n’était-ce pas d’autant plus suspicieux ? Heureusement, les trottoirs bondés vous aidaient à vous fondre dans la masse. Vous n’étiez pas les seuls à arborer un tel style, entre les enrhumés, les fans qui aimaient ressembler à leurs idoles ou encore des personnes qui y trouvaient tout simplement une forme d’identité vestimentaire dans le concept. Si tout se passait bien pour le moment, vous n’étiez pas à l’abri d’un renversement. D’autant plus que vous jouiez quelque peu avec le feu en prenant les transports en commun. Mais comme vous déplacer autrement alors que vous veniez de filer à l’anglaise ? Qu’assurément, tout chauffeur responsable de l’un de vous deux s’opposeraient à devenir votre complice. Tram de métro, vous sortirez au prochain arrêt. Alors vers l’oreille de ton interlocuteur, tu te penchais et lui murmurais : « Si le danger d’être repéré est synonyme de mort pour toi, alors nous flirteront encore un petit moment avec elle. » Tu savais que ta voix, aussi doux pouvait être son timbre, possédait le don d’être semblable à une morsure de serpent. Elle procurait, lorsque tu en jouais par l’usage de tes mots, un frisson dans le dos, conscience de ta proie qui l’alertait du danger de ton venin. Vous sortîmes, regagnâmes l’extérieur, arpentiez encore un peu les rues du quartier avant de bifurquer et vous arrêtez au pied d’un bâtiment. Tu levais les yeux vers la façade, puis, l’éclat de ton regard traduisant ton sourire invisible sous le tissu, tu le reportas sur le rookie. « Si le ridicule est la lame de ton exécution, alors, faisons la tomber ! ». Non, il n’hallucinait pas, pour la première étape de votre virée improvisée, tu l’avais bel et bien emmené au karaoké. Tu te doutais de sa réaction et l’anticipa et dressant ton index sous son nez. « Et ne commence pas déjà à râler ! » Sans le laisser ni rétorquer, ni s’opposer – toute façon, il était dans son intérêt de ne pas se faire remarquer, encore plus que dans le tien –, par le poignet, tu l’agrippas et à l’intérieur l’entrainas.  Quelques instants plus tard, vous vous retrouviez dans l’un de ses petits salons privés où après que boissons et apéritifs aient été déposés sur la table base, tu avais bien stipulés de ne pas vous déranger. La porte refermée, vos visages vous pouviez à nouveau dévoiler. Pas le temps d’un soupir, tu ôtais masque et casquette et te saisit d’un micro que tu lui tendis. « Nous sommes là pour t’aider à retrouver ta ferveur perdue. » L’objet dans ses mains déposés, tu t’en retournais chercher la télécommande pour programmer la chanson à interpréter. « Rappelle toi juste pourquoi tu aimes tant chanter. » Tu sélectionnas une chanson qui te paraissait lui correspondre, Dream de Kim Min Jae et Younha (qui savais peut-être lui prêterais-tu ta voix pour le duo), sans la lancer momentanément, attendant qu’il soit prêt à se prêter au jeu. « Enhardie-toi à prouver ce que tu vaux même et surtout devant des personnes qui te révulsent. » Tu t’assis, les jambes croisées et lui décrocha un sourire, battants des cils : « Et ne suis-je pas le meilleur choix pour les incarner ? » Tu pensais que pour surmonter ses épreuves, il avait aussi besoin d’apprendre à s’épanouir à la fois dans sa passion et dans l’adversité. De se surpasser, non pas seulement en matière de performances artistiques, mais aussi et surtout mentalement en-dehors de sa zone de confort. Faire face à l’irritation et en triompher. Avoir la hargne de ne jamais abandonner.
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Re: Dream ft. Min Hyun | Sam 21 Oct 2017 - 2:07
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un nouveau monde s’ouvre à toi. un monde que tu ne connais que trop bien, mais que pour la première fois depuis des semaines tu vois différemment. t’es complètement grisé à l’idée de découvrir la méthode dont hera t’as parlé quelques minutes plus tôt. tu ne sais pas ce que c’est mais ta curiosité a pris le dessus sur ton bons sens et donc, tu l’as suivi dehors. tu sais que ce n’est définitivement pas une bonne idée et que si vous êtes reconnus, c’est la fin du voyage, mais également le début de l’enfer pour toi. tu ne veux pas que ça arrive, parce que tu as déjà assez de problèmes comme ça. alors, tu fais profil bas et tu suis hera sans rien dire. après tout, elle semble savoir ce qu’elle fait, alors que toi, tu n’es qu’un petit chiot perdu derrière elle. vous prenez les transports en commun et tu es de moins en moins à l’aise. ça fait tellement longtemps que tu n’as pas pris le métro, que tu dois te forcer à ne pas ressembler à un touriste désorienté par tout ça. heureusement, le jaune femme ne semble pas vouloir y rester trop longtemps même si vous ne sortirez pas encore. et tu sursautes légèrement quand elle vient te murmurer. tu hoches simplement la tête à ses mots n’ajoutant rien, parce que tu n’as rien à dire. tu surprends le regard d’une personne sur toi et tu ne relèves pas la tête de peur que cette personne te reconnaisse. tes mains viennent se lier d’elles-mêmes devant ton ventre et tu joues avec tes doigts, espérant que le temps filerait plus vite, que tu puisses retrouver l’air frais de l’extérieur. vous sortez enfin du métro et tu continues de suivre hera, la collant presque pour ne pas la perdre. t’as de plus en plus l’impression d’être un chien que son maître a sorti et ça t’hérisse le poil cette pensée. pourtant, tu ne dis rien, te contentant de mettre tes pas dans les siens. vous finissez par vous arrêter et tu lèves les yeux vers la devanture du bâtiment. un karaoké. tu ouvres la bouche pour protester mais hera te coupe l’herbe sous le pied. « tu me le paieras. » que tu siffles entre tes dents, assez fort pour qu’elle entende mais pas trop non plus. pas la peine de vous faire remarquer alors que vous venez à peine d’atteindre le but. tu vas te venger c’est certain. elle t’amène dans un lieu que tu détestes parce qu’on te demande souvent de chanter et tu n’aimes pas ça chanter. tu préfères nettement rapper. elle t’attrape alors par le poignet et encore une fois, tu ne résistes pas à son contact, comme si t’avais finalement trouver une manière de ne pas l’envoyer chier à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche ou qu’elle te touchait. peut-être que les mots qu’elle a prononcé quelques minutes plus tôt, alors que vous étiez toujours à starship, ont eu plus d’impact sur toi que tu ne le penses. tu laisses hera gérer et une fois dans la salle privée pour votre séance de karaoké, tu la regardes retirer la casquette et le masque et tu fais de même avec un soupir. soupir qui fait son apparition à nouveau quand elle te tend le micro. tu fronces les sourcils, ravales la remarque acerbe qui menaçait de sortir et tu prends l’objet dans tes doigts fins. « je sais pourquoi j’aime rapper hera. j’ai pas besoin de tout ça. » tu montres la salle avec un regard de désespoir. être sur une scène ou enfermé dans une petite pièce pour montrer ton talent étaient deux choses différentes. si tu avais le trac avant de te produire sur scène, là tu étais carrément mort de trouille. tes doigts se resserrent sur le micro pour éviter que la jeune femme les voient trembler et tu essaies de cacher aussi les soubresauts de tes jambes, sans y parvenir. hera choisit une chanson et tu grimaces. c’est un duo et tu sens déjà que tu vas devoir tout faire tout seul. hors, il est hors de question que tu le fasses seul. tu lèves les yeux au ciel à ses paroles. « arrête de dire ça comme si tu me donnait envie de vomir à chaque fois que je te vois. » parce que déjà d’un c’est faux, mais surtout en ce moment, c’est l’une des personnes avec qui tu peux être toi-même sans avoir peur de faire un faux pas. parce que hera, connait toute l’histoire, sait exactement ce qu’il en est et n’a pas peur de te remettre à ta place si tu vas trop loin que ce soit avec elle, ou avec les autres. et tu l’apprécies, l’admires et la détestes tout autant pour ça. tu attrapes un des micros qui restent et tu lui tends avec un sourire. « je me prête au jeu… mais tu le fais avec moi hera. » pas question qu’elle reste assise à ne rien faire. tu veux pas être le seul à chanter.
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Re: Dream ft. Min Hyun | Sam 21 Oct 2017 - 14:50
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Il était loin d’être enchanté, et c’était à prévoir. Tu t’en doutais, comme tu ne t’attendais pas à voir un souriant radieux s’épanouir sur son visage qui se serait paré de la lumière de l’enthousiasme. Tu ne saurais affirmer que ton idée fut bonne, bien que tu ne n’admettrais certainement pas le contraire. Cependant, c’était surtout à travers toute l’expérience que tu souhaitais lui faire comprendre, lui faire ressentir. Le karaoké ne représentait pas le point clé, juste un élément parmi les autres. Le trajet jusqu’ici en lui-même avait déjà fait partie intégrante de ta volonté. Quitte ou double ou peut-être pourrais-tu aussi l’intitulé, ce qui ne tue pas rend plus fort ! S’exposer au risque, marcher sur un fil au-dessus d’un précipice, sans remettre aux évènements afin de déterminer si nous serons soldat vaincu, déchu et condamné à mourir, à se terrer et abandonné toute fierté ou ambition ; ou si serons combattant invisible, conquérant sans peur. Une forme de marche ou crève, imposé à soi-même, par soi-même. Défié les attentes, les pièges de la vie, des gens, en les anticipant, les surmontant dès auparavant pas soi-même. Aller au-devant des ennuis parfois, pour mieux les résorber. Tu n’en avais pas l’air, mais tu étais danger. Toi qui semblait si stricte, si droite, jamais un faux pas, pourtant, tu étais un aimant à ennuis. Qui d’eux ou de toi attirait le plus l’autre ? Toi à l’esprit qui semblait si étroit, tu avais un goût insatiable du risque. Tu n’avais guère de limite, car tu ne cessais de vouloir les repoussais. Instinct de survie détraqué… Tu te révélais parfois jusqu’au parfait opposé de ce tu semblais, de ce qu’on pensait, de l’image qui t’était collée. Et prendre ta main inconsidérément signifiait entrer dans une danse où la folie valsait avec le défi. En somme, indéniablement, tu n’étais pas pleinement, une gumiho pour rien, de la créature légendaire à la réputation de cette fraternité que tu présidais.

Oui, tu étais solide et fière. Animée d’une assurance aussi enviable que détestable, à l’instar de cet instant où tu trônais malicieusement face à Minhyun. Tu l’entendis rétorquer qu’il savait. Un rire, ironique, tu ne pus retenir avant de lui rappeler : « Tu ne semblais pas si sûr de toi, il n’y a pas si longtemps ! » Il n’en menait pas si large, quoique toujours aussi obstinément récalcitrant, plusieurs dizaines de minutes auparavant tandis que les larmes roulaient sur ses joues, illusion de trouver refuge dans l’obscurité. Il souhaitait se cacher mais à tes yeux, il fallait s’exhiber, se faire violence pour triompher. Alors, même s’il avait un don habituellement pour t’agacer, en cette heure, tu pétillais bien trop intérieurement pour laisser le son de ta voix ternir ta malice, synonyme probablement de bien des tourments pour lui. Un aveu, presque mignon, juré de sa bouche, devais-tu en comprendre qu’il ne te haïssait pas tant que cela ? Une nouvelle étincelle dans ton regard s’illumine. Sur tes lèvres, un sourire se dessine, délicieux et subtile, où l’on ne se saurait trancher qui de l’ange ou du démon sur ton berceau à ta naissance s’était penché au-dessus de ton berceau. Selon les croyances de tes origines, tu répondrais bien volontiers ce que sont tous ensemble que le buffle, le serpent, le tigre et le dragon, sous l’aile sur phénix impérial se sont réunis. « Vraiment ? Remarque, c’est normal, comme ne pas apprécier ma beauté. N’est-ce pas ? » N’était-ce pas la première fois que tu jouais avec lui ainsi ? Le titiller, faire en sorte de pointer là où cela faisait mal, voire te vanter afin de l’exaspérer pour bien marquer l’écart entre vous, ce n’était une nouveauté, mais ce soir, le timbre de ta voix, l’aura de ton visage étaient toutes autres. Tu le taquinais, oui. Tu t’amusais de sa susceptibilité. Ne manquait pas de chercher à l’irriter en jouant de ta propre vanité, mais la hargne ne dictait tes mots. Seule ta malice dont le rappeur n’avait probablement jamais eu connaissance jusqu’à aujourd’hui, s’exprimait. « Tu en es certain ? Tu n’as pas peur que ma voix fasse de l’ombre à la tienne ? » Micro en main, tu insistais. Ta voix n’avait rien d’exceptionnelle. Tu n’avais en rien un don de chanteuse à même de faire carrière. Néanmoins, tu avais appris à chanter juste et ton timbre naturel se dotait d’une sonorité mélodieuse agréable et relativement unique. « Ce serait un comble… » Tu te redressais, prête à relever le défi. Ton attitude avait pour volonté, à la fois de le charrier comme de l’imprégner d’un sentiment de naturel et de simplicité, car toi-même, tu te révélais à lui, telle qu’une part de ta personne était vraiment. « Mais bon, à moins que je n’en décide autrement, cela devrait rester entre nous. » Et tu étais prête à lancer la chanson, juste avant, tu lui adressas un dernier regard, un ultime signe presque complice : « Un mot d’ordre, Minhyun : vivre, vivre l’instant et le ressentir ! » Cela semblait certainement très ironique de ta part, toi qui avait pourtant réputation de ne savoir t’amuser. Toi qu’on ne jugeait guère que bourreau de travail. Cependant, tu n’étais pas non plus d’un tempérament résigné, et nul ne saurait restreindre tes libertés à part toi-même. A part de ta propre volonté, par amour…
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Re: Dream ft. Min Hyun | Lun 6 Nov 2017 - 19:26
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tu sais déjà que tu vas te venger. quand, comment ? ça tu n’en as aucune idée. mais hera ne perd rien pour attendre. comment a-t-elle pu te faire ça ? t’es pas spécialement contre l’idée d’un karaoké, t’étais même le premier à lancer l’idée d’en faire un avec les hyungs. mais avec elle, juste vous deux, t’es pas sûr de vouloir. c’est déjà un grand pas que vous ne vous soyez pas encore écharpés depuis que vous avez quitté starship. c’est sûrement à mettre sur le compte de la discrétion. ni hera, ni toi n’aviez envie de vous faire repérer. heureusement, personne n’a semblé vous reconnaitre et c’était parfait. tu ne veux pas plus d’ennuis que tu en as déjà. tu n’as pas envie qu’on vienne te faire la morale parce que tu as décidé pendant quelques heures de passer du temps hors de la compagnie, à penser à autre chose que cette vie d’idole que tu risques de voir te passer sous le nez. tu pousses quand même un grognement, pour la forme que pour le fond, parce que tu sais qu’elle a gagné au final. tu vas quand même la suivre dans ce karaoké. et tu peux enfin découvrir ton visage quand vous êtes enfermés dans la salle et tu respires normalement à nouveau. tu t’étais pas vraiment rendu compte de la tension qui t’habitais jusqu’à ce que tu sois presque à l’abri dans cette pièce. tu grimaces quand hera te rappelle que tu n’étais pas sûr de toi quand à ta carrière il y a quelques instants. rah qu’est-ce qu’elle peut t’énerver ! tu te retiens de lui montrer ton majeur. elle t’a vu dans une situation de faiblesse et tu te doutes qu’elle arrivera toujours à s’en servir contre toi le moment opportun. tu lui tires cependant la langue, signe de ta maturité. encore une fois, tu grimaces à ses paroles en levant les yeux au ciel. « ouais j’irai pas jusqu’à dire que t’es belle… mais ça va y a plus moche que toi. » et contrairement à ce que tu aurais pu penser, ça te vient naturellement. c’est un compliment voilé pour lui faire comprendre que même si tu ne l’aimes pas beaucoup, tu la trouves quand même mignonne. ouais parce qu’elle n’est pas non plus canon. cependant, tes joues deviennent légèrement rouges après cet aveu et tu détournes le regard et la tête pour ne pas qu’elle puisse voir ton embarras. il ne manquerait plus qu’elle se foute de toi à cause de ça. tu finis par récupérer le micro qu’elle te tend et tu en attrapes un pour lui passer. hors de question que tu chantes seul. elle est là avec toi, alors elle se prête au jeu également. ses mots te font rire. c’est arrogant et ironique ce son qui sort de ta bouche. « comme si ça pouvait arriver. on devra changer tes couches à l’hospice quand tu pourras au moins avoir une chance de dépasser mon talent. » t’es prétentieux sur ce coup, parce que hera, tu ne l’as jamais entendu chanter. mais t’as bien envie de croire qu’elle chante faux. faut bien qu’elle ait des défauts cette femme ! elle ne peut pas être parfaite, ce n’est pas possible. la suite te fait rire ironiquement encore une fois. « parce que tu crois que j’ai envie qu’on apprenne que j’ai été dans un karaoké avec toi pour pousser la chansonnette… » et tu mines un mouvement comme si t’étais en train de vomir ton repas. sérieux, tu préfères mourir plutôt qu’on sache ce que vous avez fait tous les deux. pourtant, ce n’est rien de grave. vous avez juste passé du temps entre personnes responsables. c’est pas comme si vous aviez commis un crime ou même couché ensemble. à cette pensée, t’as un frisson de dégoût qui te parcoure alors que tu n’arrives pas à contrôler ton expression. non non ! tu préfères encore arrêter ta carrière plutôt que de toucher hera. beurk ! cette fois, t’as réellement envie de vomir. heureusement, elle te sort de tes pensées en lançant la chanson et en te disant de vivre l’instant. tu dardes sur elle ton regard noir. pourquoi elle se permet encore de te donner des ordres ? tu sais que ce n’était pas méchant, mais t’arrives pas à te faire à l’idée. tu pousses un soupir et alors que la musique commence, tu poses tes yeux sur l’écran pour lire les paroles et rapper. tu ne connais pas vraiment la chanson, alors t’es un peu en dehors du rythme les premières secondes avant que t’arrives à chopper le truc. t’arrives pas à croire que tu fais exactement comme elle t’a dit et plus tu lis les paroles et plus t’as le cœur qui se serre. on pourrait presque croire que c’est toi qui les a écrites tellement elles correspondent à ce que tu penses et ressent. vous arrivez enfin à la partir féminine et tu jettes un coup d’œil à la jeune femme. est-ce qu’elle va chanter ? tu sais pas vraiment, mais toi tu comptes pas le faire. alors, t’attends, plantant ton regard dans le sien avec un sourire de défi sur les lèvres. est-ce qu’elle osera te montrer ce qu’elle veut ?
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Re: Dream ft. Min Hyun | Ven 10 Nov 2017 - 22:01
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Si la chanson était l’un de ses talents, assurément, Min Hyun se dotait également de celui d’être désagréable. Te d’être désagréable. Au fond, malgré lui, il t’avait tout de même érigé à un statut particulier. Un dont il n’y aurait guère à envier en apparence, mais c’était bien toi, celle qu’il gratifiait de ses remarques les plus amers. Lui qui rentrait la tête dans les épaules face à ses pairs, il se parait d’une crête de coq dédaigneux à ton égard. Tu préférais t’en sentir presque flattée, parce que tu voulais y voir qu’il y avait chez toi quelque chose qui le dérangeait. Que sa fierté n’acceptait. Cette chose, tu lui donnais le nom de supériorité. Alors, tu te prétendis presque à toi-même que ses pics sur ton physique ne t’effleurais même pas. Tu n’en avais que faire. Tu n’en croyais. Dans un sens, c’était vrai, car sa langue venimeuse ne saurait te faire douter de ta beauté. Il attisait juste ta susceptibilité dont tu te fis la violence de réfréner. Ses commentaires désobligeants, tu lui rendais bien. Lui aussi, il était tout aussi facile à vexer. Sa réaction quant à ta supposition de le dépasser en fut la preuve. Nombre aurait pu se contenter d’en rire, d’émettre une simple répartie, mais lui, il était toujours dans l’exagération. Avait-il vraiment besoin d’aller aussi loin dans ses propos comme si son orgueil pouvait vraiment être menacé ? Certes tu ne chantais pas faux et ta façon avait ce timbre agréable mais tu ne saurais l’égaler. Tu n’étais professionnelle de la chanson et quand bien même, vos tessitures étaient si différentes qu’il ne serait aisé de vous comparer. Néanmoins, là-dessus, tu avais au moins cette sincérité : il était meilleur que toi. Peut-être qu’en partie, tu t’offrais à lui pour qu’il puisse se ragaillardir par le seul biais où tu le considérais capable de te dominer. Il n’y avait pas lieu à la concurrence entre vous, à aucun moment. Vous viviez dans des sphères différentes qui ne se touchaient qu’en un point qui se voudrait synonyme de collaboration. Le chemin pour y parvenir était encore long.

Mais il cédait. Il acceptait d’interprété cette chanson. Et tu n’avais qu’une parole – enfin… en général… tout dépendait de tes desseins, mais présentement tu ne te revêtais de la cape du diable – alors le micro en main, les paroles sur l’écran, tu suivais. Son débit, tu écoutais. Tu te demandais un peu s’il comprendrait ton choix quant à cette chanson. Celle qui a tes yeux lui correspondaient. Toi, tu la connaissais alors tu te tenais prête dans l’attente que ton tour vienne. Evidemment, tu t’y plierais aussi. Tu lui dévoilerais par ce biais une facette qui n’était pas celle que tu appréciais. Car oui, ta voix mélodieuse, elle sciait à ton visage. Elle correspondait à cette image qu’on pouvait se faire de prime abord, à distance : celle d’une fille rayonnante, enjouée et des plus mignonnes. L’impératrice de glace avait une voix aussi adorable qu’agréable – pas trop aiguë ou fluette – lorsqu’elle chantait. Pendant tout ton passage, tu l’ignorais. Lui dont tu te doutais ou de la surprise ou du jugement. Peut-être les deux. Tu t’en foutais car avec les souvenirs de ta jeunesse, tu renouais. Des moments partagés avec ta fratrie depuis trop longtemps partie vivre en un lointain pays.

Puis, la musique finit par toucher à sa fin. Avec la réalité du temps présent, tu renouas. Doucement, tu inspirais et vers lui, tu te retournais : « Satisfait ? » L’illusion de ta douceur en chanson retombait. Ta voix restait la même mais elle dégageait cette impétuosité qui te définissait. Néanmoins, l’instant d’après, tu soupirais. Les mots qu’il emploierait, tu les devinais déjà alors dans la continuité, tu ajoutais : « Je ne vais pas espérer de toi que tu reconnaisses un quelconque bien fait. » Tu commençais à bien le connaitre. Par définition, tout ce qui viendrait de ta personne, Min Hyun le rejetterait. A se demander pourquoi tu t’acharnais à vouloir l’aider. Parce que tu étais obstinée. Il n’existait probablement d’autre véritable explication. « Mais j’espère qu’après coup, cela te donnera à réfléchir et t’aidera à retrouver la voie que tu veux choisir. » De ton micro, tu présentas ensuite l’écran où il vous était demander de sélectionner votre prochaine chanson. « Alors, tu te prends au jeu ou tu veux fuir ? » Ton curseur en prolongement de ton bras, tu faisais glissé jusqu’à la porte avant de l’abaisser. « Mais peut-être que je te réserverais encore pire par la suite ? »  S’il décidait de quitter ce lieu, s’il voulait potentiellement se lancer dans un jeu plus dangereux, qui savait quel genre de folles idées te passeraient pas la tête ?
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Re: Dream ft. Min Hyun | Lun 11 Déc 2017 - 11:40
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tu n’aurais jamais pensé que hera t’amène dans ce genre d’endroit. certes, t’aimais bien rapper mais dans un karaoké c’était différent. mais le pire, c’était que c’était avec hera. sans dire que tu la détestais, tu ne l’appréciais pas plus non plus. pourtant, être avec elle n’était pas forcément une torture. votre relation avait un certain équilibre et tu aimais ça. elle était restée la même que ce soit avant le scandale que maintenant. c’était sûrement pour cette raison que tu appréciais ce moment en sa compagnie et ce même si tu n’aimais pas spécialement être trainé dans un karaoké. pourtant, tu te prêtes au jeu, commençant la chanson qu’elle a choisi, prêtant plus attention aux paroles que tu l’aurais voulu, mettant plus d’émotion que nécessaire dans ce rap qui sortait de ta bouche. mais tu avais l’impression que hera avait choisi cette chanson exprès pour refléter ton état d’esprit. les paroles sont totalement en accord avec ce que tu penses à l’instant. tu finis donc ta partie et tu lances un regard à la jeune femme attendant qu’elle se mette elle aussi à chanter. tu ne le feras pas seul et tu penses qu’elle a bien compris, parce qu’elle lève le micro vers son visage et les premières notes sortent de sa bouche. tu la regardes les yeux grands ouverts. c’est qu’elle chante bien la gumi. t’es totalement sur le cul. certes, ce n’est pas parfait, mais c’est justement cette imperfection qui faisait que la chanson était parfaite avec sa voix. tu te surprends même à fermer les yeux quelques secondes pour apprécier un peu plus les notes. quand tu t’en rends compte, tu ouvres précipitamment les paupières et fixent tes pupilles sur l’écran, un léger sourire sur les lèvres. elle s’en sort plutôt bien hera. tu continues donc de poser ta voix sur la mélodie avec la sienne et à la fin de la chanson, tu te sens plus léger. tous tes soucis n’ont pas disparus, mais t’as l’impression qu’il sont derrière toi, qu’ils sont mineurs maintenant. tu tournes la tête vers hera quand elle prend la parole et tu hausses les épaules. « c’était mieux que ce que j’aurai pensé. tu chantes bien hera. » et tu lui fais un compliment, droit dans les yeux. s’il y a bien quelque chose avec laquelle tu ne rigoles pas, ou même pour laquelle tu serais prêt à faire une trêve, c’est la musique et tu reconnais que la gumiho a du talent. t’en viens à te demander ce qu’elle fait mal. parce qu’il doit bien avoir quelque chose où elle n’excelle pas, ou même n’a aucun talent pour ça. tu pousses un soupir avant de sourire quand elle ajoute quelques mots. « tu fais bien. » parce que tu ne diras jamais que tu as apprécié et qu’elle a bien fait de t’amener ici. plutôt crever. mais ton sourire s’agrandi quand même, s’arrêtant même sur tes yeux. ton regard se fait rieur et tu sembles plus détendu. ça t’a fait du bien, plus que tu ne le pensais. elle reprend et tu hoches la tête à ses mots. tu ne rajoutes rien, parce qu’il n’y a rien à ajouter. tu pousses un soupir plus pour la forme que pour le fond, quand hera reporte son attention vers l’écran où vous êtes incités à sélectionner votre prochaine chanson. tu ne sais pas encore quoi faire, mais tu sais que tu resteras. ce karaoké t’aide à t’éloigner de ta vie, de tes problèmes. tu oublies l’espace de quelques instants que tu es min hyun le fils d’un présentateur télé qui est pris dans un scandale sexuel. tu oublies que tu fais du mal involontairement aux zeus et que tu n’as aucune solution pour fixer tout ça. tu te sens bien entre ces quatre murs en compagnie de la jeune femme. tu pourrais presque la prendre dans tes bras pour la remercier. mais tu ne le feras pas. pas avec elle et pas alors que tu n’es pas fan de ce genre de démonstration. tu lèves un sourcil alors que hera te lance une sorte de défi. « tu as cru que tu pouvais me faire peur hera… » tu pourrais presque rire si tu ne savais pas ce dont elle était capable. elle pourrait bien faire quelque chose de pire, tu le sais. « je suir prêt à relever le défi… mais toi, est-ce que t’es prête ? » prête à quoi ? tout simplement à ce que tu n’abandonnes pas, à ce que tu la suives partout où elle ira ce soir. tu ne veux plus être ce gamin peureux. tu veux simplement vivre comme elle te t’a fait remarqué quelques temps plus tôt. un rictus s’affiche sur tes lèvres alors que tu récupères la télécommande pour choisir ta chanson. tu ne vas pas prendre une chanson qui reflète ton état d’esprit, pas trop. mais une chanson que tu apprécies. tu la trouves enfin et tu la lances, regardant légèrement hera pour noter ses réactions. encore une fois c’est un duo (dynamic duo feat. chen, nosedive). tout ce qu’elle aura à faire c’est de chanter les parties et toi tu t’occupes du reste. tu reportes ton attention sur l’écran et tu te mets à rapper le premier vers et alors que la partie chant arriver, tu te décales un peu pour lui faire de la place au milieu afin qu’elle puisse chanter à tes côtés. la combinaison de vos voix, de votre comportement vis-à-vis de l’autre est bizarre mais tu l’apprécies grandement. tu la laisses chanter ou non, c’est elle qui décide, mais toi, tu rentres dans la chanson, comme si elle t’appartenait. tu laisses les mots couler hors de ta bouche et quand la chanson se finit, tu lances un regard ironique à le jeune femme. « une autre ? ou tu as autre chose de prévu ? » tu souris un peu ironiquement, avant de lui tendre la télécommande. c’est elle qui vous a sorti de starship, c’est à elle de choisir la suite du programme.
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Re: Dream ft. Min Hyun | Sam 23 Déc 2017 - 19:24
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Lequel de vous deux fut le plus surpris ? Lui à t’entendre chanter ou toi au son de ce qui ressemblait vaguement à un compliment formuler dans sa bouche ? Sans doute fusses-vous à égalité. N’était-ce pas ton scepticisme qui t’empêchait de le recevoir pour ce qu’il était bel et bien ? Pourtant, pour une fois, Minhyun ne s’exprimait de manière détournée, même ses yeux assumaient de te complimenter.  Tu ne l’en remerciais, car cela serait sans doute inutile entre vous. Parce que tu ne valais pas mieux que lui dès lors qu’il s’agissait de ravaler ta fierté. Les compliments tu savais les recevoir notamment parce qu’ils te paraissaient évident. Cependant, devait-on remercier les gens qui ne faisaient qu’énumérer une vérité ? Il y avait-t-il quelconque fierté à posséder une voix agréable aux oreilles ? Tu étais née avec ce timbre. Quant à tes capacités à chanter, tu n’avais fait que t’exercer, encore et encore, avec intransigeance quand même tu n’entonnais que les morceaux de tes chanteurs préférés dans ta chambre ou dans ta salle de bain. Mais ce que le sud-coréen ignorait c’était que toi aussi, tu étais déjà montée sur scène. Bien moindre que celles sur lesquels ils se présenteraient en tant qu’idole en terme de densité de public, mais pas moins intransigeants. Au contraire, tu as grandi dans un monde de perpétuelle rivalité et compétitivité. Tu étais princesse impériale et ton titre ce fut avec acharnement et labeur que tu le défendais. Que tu démontrais ô combien tu le méritais. Alors à tes anniversaires ou en d’autres occasions, il t’était arrivée de dominer la scène pour éblouir ton public. Pour rappeler qu’en la cité de Singapour, tu étais reine.

Triste constat que tu pourrais faire en ce jour à chanter dans un karaoké avec un sud-coréen à la réputation entachée. Pourtant, peut-être fut-ce grâce à ce fait que tu t’étais un peu attaché à lui. Dire que tu l’appréciais serait probablement exagéré néanmoins tu ne pouvais te résigner à le laisser tomber. À le laisser sombrer. Tout comme dans ton esprit, il serait inimaginable de décliner un défi. « Zhang Hera est toujours prête ! » rétorquas-tu avec assurance. Ton micro bien en main, tu te tournais vers l’écran pour voir qu’il tramait. Prévoyait-il de te mettre en difficulté avec la chanson suivante ? En vérité, dans ta tête, un nombre incommensurable de possibilités se mit à défiler. Jouer à un tel jeu avec des gumiho t’amèneraient assurément à me ridiculiser. Certains m’imposeraient une chanson parmi les plus ardues à interpréter que ce soit par la hauteur de notes ou la rapidité de débit. D’autres reporteraient plutôt leur choix sur des chansons mièvres et humiliantes. Minhyun lui sélectionna un titre qui sur le moment te soulagea quelque peu, bien que consciente que ta voix ne détenait pas la tessiture la plus adaptée pour reprendre une interprétation masculine. Néanmoins, il était vrai que tu atteignais mieux que les graves que nombre de femmes. Alors, le temps de cette chanson, tu ne fus pas tout aussi à l’aise que la précédente mais tu ne renonças pas. Tu te concentras et fis de ton mieux. Et tu y pris une once de plaisir aussi. La mélodie achevée, tu fus presque certaine de lire cette même appréciation sur les traits de ton partenaire. Celui-ci se permit même de se montrer un soupçonneux présomptueux. Pensait-il pouvoir te décontenancé ? Te déstabiliser quant aux éventuelles suites de la soirée ? Qu’il ne s’en réjouisse pas trop, par un sourire narquois tu lui répondais. Ton micro tu reposais. « Je sais qu’un tel tête à tête en ma présence est un rare privilège, mais ne crois pas que nous allons passer toute la soirée enfermés là ! » Après tout, pour toi aussi, c’était une soirée de liberté à dessein de félicité. Certes, tu t’en offrais sans doute un peu plus souvent que lui, mais pour toi non plus, ce n’était pas évident, entre ton statut d’égérie et le poids de ton emploi du temps. « Puisque la première étape a été accomplie avec succès, passons à la suite ! » Alors, cette porte, tu franchissais. Dehors à nouveau, je t’emmenais.

Sur le trottoir bondé, vos visages à demi dissimulés, au milieu de la foule hétéroclite et extravagante des rues de Hongdae, malgré vos masques, il vous fallait mieux garder la tête redressée. Ici, si vous essayiez de vous faire discrets certainement ne gagnerez vous qu’au contraire à vous faire remarquer. Tu oubliais brièvement ton identité à cacher. Surtout la sienne, car après tout, tant que tu ne commettais de geste inappropriée, tu n’étais qu’une égérie. Au pire des cas, les individus te reconnaissant s’enthousiasmaient de ta beauté en général. Et tu te forçais à leur répondre aimablement. Quand exactement avais-tu commencé à te plier aux exigences de cette société que tu exécrais ? Ton regard s’adonnant à admirer la vie jeune et expressive, souvent artistique qui s’épanouissait en ce quartier sous les éclairages qui le sublimait, tu aperçus quelques individus attisant ta curiosité, dans un renfoncement en un peu retrait. Attrapant quelques instants Minhyun par la manche, tu lui signifiais la direction à suivre. Vers les peintres tagueurs, tu t’approchais. Tu les saluais. Face à leur expression légèrement étonnée pour commencée, tu vous fis passer pour des touristes, toi même surprise de voir s’exercer si librement un art qui ne saurait être autorisé dans ta cité. Parce que tu savais être douée pour capter l’attention et de montrer agréable quand tu le souhaitais, tes interlocuteurs furent réceptifs à tes paroles et à ta curiosité. Ce fut sans hésiter qu’ils tendirent quelques bombes de peintures à ta demande pour que vous puissiez essayer. Tu en transmis une à ton partenaire d’initiation. « Vas-y, exprime-toi ! Dessine ou écrit la première chose que ton coeur te dicte ! » Par soucis de crédibilité dans ton rôle, tu t’étais exprimée en chinois. Cependant, accompagné d’un geste explicite en direction du mur, tu ne doutais qu’il comprendrait quand bien même cette langue, il ne maitriserait.
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