wildflowers aren't meant to be cut & tamed. elle s'émancipe la douce aecha, vole au gré du vent et sans jamais subir l'ombre des autres autour d'elle. poussée par la brise et les tornades auxquelles elle survit, jamais elle ne pourra se faire à la conformité du monde dont elle a été protégé. le champ sauvage cah est vaste et se présente comme un havre de paix dans lequel elle a pris racine, ne pourra jamais couper son lien avec et renier sa véritable nature.

i don't need you to save my soul. toujours ils ont été perçu comme du même genre, à apprécier courir dans l'herbe, s'heurter les genoux contre le sol ou emporter n'importe quel pari pour être élu le plus courageux. les jeans déchirés par les chutes ou juste le langage moins poétique, les garçons n'ont jamais été ces carrures attirantes ou dont elle a eu besoin pour se protéger. indépendante, affirmée, le caractère trempé et prête à aller jusqu'à présenter les poings quand il le fallait, elle a toujours refusé d'être emportée sur un grand cheval blanc aecha.

to be touched, to be loved, to feel anything at all. doucement et sensiblement, le regard s'est mué en une véritable contemplation de celles qui ne manquaient jamais de faire palpiter son cœur si peu mis à mal depuis l'éveil des sens. les cheveux plus longs, les voix douces et surtout l'amitié qui avait deux teintes. rose poudrée pour celles étant dans la première catégorie, puis ce rouge aussi intense que ses joues à chaque fois qu'elle remarquait bien que le corps entier était en alerte aux mots tendres et aux gestes délicats.

sorry mom and dad i did something bad. elle s'est présentée comme quelque chose de si naturel, cette autre petite brune d'à peine quinze ans avec laquelle les mains se frôlaient un peu trop parfois devant un film dans le salon ou même quand les silhouettes s'enlaçaient à l'abri des regards dans le jardin pour profiter du coucher de soleil. rien que du bonheur, à la question de savoir si elle était heureuse. elle l'a été comme ça, dès les premières fois elle a su et eux aussi.

i'll sit and watch your car burn. quatre années à ignorer les insultes et les rumeurs, faire abstraction des regards noirs et des dégradations des affaires. elle se pensait reine à ses côtés, capable de passer au delà de ceux qui ne comprennent pas. quatre ans pour s'imaginer l'avenir et le forger, un seul message pour faire face à cette vérité basée sur une photo : elle n'est plus sienne, elle ne le sera plus jamais car la pression a eu raison d'elle et que lui peut l'en protéger, alors qu'elle, elle n'est qu'une femme après tout.

if you can summon the strength, tow me. force tant physique que mentale, c'est en apprenant à contrôler son esprit que le corps a suivi par la suite. entraînements acharnés dans ce club de boxe où elle s'est sentie acceptée pour la valeur humaine qu'elle représente. de la tempête au fleuve tranquille, les poings tantôt serrés puis relâchés quand elle médite. elle incarne cette dualité, cette impulsivité et cette passivité en fonction de ce qu'il se passe en face.

life imitates art. baignée dans la culture et l'art, père fleuriste et mère tatoueuse qui ont combiné leurs passion en cette enfant prodige dès que les pinceaux furent dans les mains. elle s'est appliquée aecha en recouvrant ses murs de ses rêves puis ses carnets de dessins. le monde du cinéma qui l'a toujours intrigué, partante chaque vendredi pour un rituel de visionnage et s'inspirer de tout ce qui s'y passe. elle s'y perd, s'y retrouve, aime tant admirer les décors en espérant pouvoir un jour atteindre un tel niveau pour voir son nom apparaître dans les productions.

take it easy for a little while. le cœur n'est plus dans la poitrine mais sur la main, s'offre à n'importe quelle âme innocente dans le besoin. l'idée est venue en vidant une vieille bibliothèque, l'âme en peine à l'idée de jeter toutes ces histoires et ouvrages ayant fait voyager tant de personnes dont elle. centre pour jeunes dans le besoin pas très loin du domicile familial et c'est ainsi que le rituel s'est instauré le samedi après-midi à les aider à progresser au travers des mots qui ont bercé son enfance.