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élève et maître :: feat. nina
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élève et maître :: feat. nina | Lun 25 Mai - 22:14
Quand j'étais petit, un jour mon père m'a dit quelque chose de super intelligent. Le genre de truc qu'on oublie jamais, qui reste gravé au fer dans sa tête et laisse une marque pour toujours (comme sur les esclaves dans Django mais en qui fait moins mal). Il m'a dit : "Mon fils, ne pisse jamais sur la poignée d'une voiture, même si c'est pour enlever le gel dessus. Parce que dans le meilleur des cas, tu devras au final ouvrir ta portière et toucher ta pisse, dans le pire ce sera pas ta caisse et tu devras courir." Je n'ai jamais oublié cette grande leçon parce que je suis persuadé que le message qu'il y a derrière est vachement profond. Pour moi, mon père sous-entendait que les filles sont comme les voitures : il faut pas être méchant avec elle parce que dans le meilleur cas quand tu essayeras de la pécho elle t'enverra boulet, dans le pire elle enverra tous ses potes, son frangin psychopathe et toute sa famille de mafieux te casser le cul avec des bazookas/arbalètes/épées/avions de chasses. J'aime pas beaucoup la violence donc je suis toujours gentil avec les nanas.
Je pense à ça parce que je suis dans le XS night club là. J'aime bien cette boîte parce que j'ai l'impression d'être un vrai américain et ça pète le style. En plus, ils ont des gobelets rouges comme dans les films. Moi quand j'ai fêté mon 18ème anniversaire, ma mère elle a pas voulu m'en acheté des comme ça parce qu'il en restait de l'anniv' de ma petite sœur n°7, Jin Ah. Du coup tout le monde s'est foutu de moi à cause de mes vieux gobelets princesses Disney. Putain ça c'était vraiment la honte. Bref, je suis au XS night club et je viens de voir un mec pas très sympa avec sa nana : il arrête pas de lui gueuler dessus et la secoue comme un prunier depuis tout à l'heure. Elle aussi elle a l'air super en pétard parce qu'elle arrête pas de le repousser en lui hurlant dessus. Le héros qui sommeil en moi se réveille d'un coup : c'est le moment d'agir là. Je pose mon super gobelet sur une table à côté de moi et m'approche du couple en craquant mes doigts. Bon, je sais pas craquer des doigts mais de toute façon avec la musique, personne l'entend. J'me sens comme Superman, cape et slip apparent en moins. Superman en plus classe. Après tout, on a la même carrure d'athlète, c'est juste sous prétexte que ce frimeur peut voler comme un piaf qu'il est plus connu que moi. Mais en combat singulier, j'le défonce. J'ai la force du dragon en moi : c'est Jackie Chan qui m'a tout appris dans ses films. Avant de m'attaquer au méchant mec, je fais deux trois poses comme dans Kungfu Panda : le singe, le tigre, le flamand rose, le hérisson... Un mec un peu bourré que je connais pas passe à côté de moi et me sort :
« Mec, ton breakdance est super chelou mais il déchire !
- Merci, jeune citoyen. Je sauverai ta vie en priorité lorsque la planète se fera percuté par un astéroïde géant », je lui réponds en lui tapotant le bras.
Le type a pas l'air d'avoir tout compris mais au moins, il a percuté que j'avais la classe, c'est le plus important. Je redirige le regard vers la pauvre victime que je dois sauver... et me rends compte qu'elle est en train d'emballer sévère son agresseur. Putaaain. J'ai les boules. Il m'a piqué mon heure de gloire le connard ! Dégouté, je retourne vers ma table et HO BORDEL ! On m'a piqué mon gobelet en plus ! Mais c'est quoi cette soirée à deux cacahuètes là ?
Je suis à deux doigts de m'en aller pour finir la soirée sur ma X-Box à jouer à Viva Pinata (j'aime bien regarder les vers de terre se draguer en faisant leur sorte de breakdance chelou) quand je vois Nina Armani. Ou l'une des filles de mon top 5 des nanas qui me font le plus fantasmer à la fac depuis qu'elle m'a laissé lui toucher les nibards. Putain, un des plus grands moment de ma vie. Là pour le coup, j'étais sur le cul, comme le jour au Miran s'est jetée sur moi pour m'embrasser. En même temps, j'm'attendais pas à ce qu'en lui demandant si je pouvais la tripoter elle me réponde oui moi ! Sur le coup, j'étais tellement surpris que j'ai pas pu bouger d'un poil de cul. C'est elle qui a dû prendre ma mains pour les plaquer sur ses nungas nungas. Et alors là, j'ai cru que j'allais pleurer d'émotion tellement ce moment était beau. Popol a carrément fait une crise cardiaque dans mon slip à cause de l'émotion. Parait aussi que j'ai poussé un p'tit cri super aiguë mais ça j'm'en souviens plus. J'ai eu un moment d'absence pendant que je la tripotais à cause de l'explosion nucléaire dans ma tête.
Je souris comme un con et me précipite vers Nina en l'appelant :
« Nina ! Ninaaaaaaaahhhhhh ! »
Et je m'écrase par terre à ses pieds. Bordel c'est qui le con qui m'a fait un croche pied là ? Je vais lui défoncer la gueule en mode Hulk l'autre il va pas piger. Mais je peux pas rester comme un débile en mode carpette, faut que je rattrape le coup. Je me mets sur le coté, remonte l'avant bras et cale ma tête sur poing en mode position de beau gosse et demande à Nina en lui faisant un clin d'oeil :
« J't'ai pas trop manqué depuis la dernière fois ? »
Bon, la dernière fois c'était hier à la pizzéria où on est tous les deux serveurs mais je sais qu'en 24H je peux laisser un grand vide. Et comme elle est littéralement folle de moi, la pauvre a dû pleurer toutes les larmes de son corps. En même temps, je suis tellement cool, je pleurerai moi aussi à sa place. Pauvre petite.
D'élève à maître, il n'y a qu'un pas pour certains. Et l'équivalent de trois montées de l'Everest pour d'autres.
Nina & Chung Su
Quand j'étais petit, un jour mon père m'a dit quelque chose de super intelligent. Le genre de truc qu'on oublie jamais, qui reste gravé au fer dans sa tête et laisse une marque pour toujours (comme sur les esclaves dans Django mais en qui fait moins mal). Il m'a dit : "Mon fils, ne pisse jamais sur la poignée d'une voiture, même si c'est pour enlever le gel dessus. Parce que dans le meilleur des cas, tu devras au final ouvrir ta portière et toucher ta pisse, dans le pire ce sera pas ta caisse et tu devras courir." Je n'ai jamais oublié cette grande leçon parce que je suis persuadé que le message qu'il y a derrière est vachement profond. Pour moi, mon père sous-entendait que les filles sont comme les voitures : il faut pas être méchant avec elle parce que dans le meilleur cas quand tu essayeras de la pécho elle t'enverra boulet, dans le pire elle enverra tous ses potes, son frangin psychopathe et toute sa famille de mafieux te casser le cul avec des bazookas/arbalètes/épées/avions de chasses. J'aime pas beaucoup la violence donc je suis toujours gentil avec les nanas.
Je pense à ça parce que je suis dans le XS night club là. J'aime bien cette boîte parce que j'ai l'impression d'être un vrai américain et ça pète le style. En plus, ils ont des gobelets rouges comme dans les films. Moi quand j'ai fêté mon 18ème anniversaire, ma mère elle a pas voulu m'en acheté des comme ça parce qu'il en restait de l'anniv' de ma petite sœur n°7, Jin Ah. Du coup tout le monde s'est foutu de moi à cause de mes vieux gobelets princesses Disney. Putain ça c'était vraiment la honte. Bref, je suis au XS night club et je viens de voir un mec pas très sympa avec sa nana : il arrête pas de lui gueuler dessus et la secoue comme un prunier depuis tout à l'heure. Elle aussi elle a l'air super en pétard parce qu'elle arrête pas de le repousser en lui hurlant dessus. Le héros qui sommeil en moi se réveille d'un coup : c'est le moment d'agir là. Je pose mon super gobelet sur une table à côté de moi et m'approche du couple en craquant mes doigts. Bon, je sais pas craquer des doigts mais de toute façon avec la musique, personne l'entend. J'me sens comme Superman, cape et slip apparent en moins. Superman en plus classe. Après tout, on a la même carrure d'athlète, c'est juste sous prétexte que ce frimeur peut voler comme un piaf qu'il est plus connu que moi. Mais en combat singulier, j'le défonce. J'ai la force du dragon en moi : c'est Jackie Chan qui m'a tout appris dans ses films. Avant de m'attaquer au méchant mec, je fais deux trois poses comme dans Kungfu Panda : le singe, le tigre, le flamand rose, le hérisson... Un mec un peu bourré que je connais pas passe à côté de moi et me sort :
« Mec, ton breakdance est super chelou mais il déchire !
- Merci, jeune citoyen. Je sauverai ta vie en priorité lorsque la planète se fera percuté par un astéroïde géant », je lui réponds en lui tapotant le bras.
Le type a pas l'air d'avoir tout compris mais au moins, il a percuté que j'avais la classe, c'est le plus important. Je redirige le regard vers la pauvre victime que je dois sauver... et me rends compte qu'elle est en train d'emballer sévère son agresseur. Putaaain. J'ai les boules. Il m'a piqué mon heure de gloire le connard ! Dégouté, je retourne vers ma table et HO BORDEL ! On m'a piqué mon gobelet en plus ! Mais c'est quoi cette soirée à deux cacahuètes là ?
Je suis à deux doigts de m'en aller pour finir la soirée sur ma X-Box à jouer à Viva Pinata (j'aime bien regarder les vers de terre se draguer en faisant leur sorte de breakdance chelou) quand je vois Nina Armani. Ou l'une des filles de mon top 5 des nanas qui me font le plus fantasmer à la fac depuis qu'elle m'a laissé lui toucher les nibards. Putain, un des plus grands moment de ma vie. Là pour le coup, j'étais sur le cul, comme le jour au Miran s'est jetée sur moi pour m'embrasser. En même temps, j'm'attendais pas à ce qu'en lui demandant si je pouvais la tripoter elle me réponde oui moi ! Sur le coup, j'étais tellement surpris que j'ai pas pu bouger d'un poil de cul. C'est elle qui a dû prendre ma mains pour les plaquer sur ses nungas nungas. Et alors là, j'ai cru que j'allais pleurer d'émotion tellement ce moment était beau. Popol a carrément fait une crise cardiaque dans mon slip à cause de l'émotion. Parait aussi que j'ai poussé un p'tit cri super aiguë mais ça j'm'en souviens plus. J'ai eu un moment d'absence pendant que je la tripotais à cause de l'explosion nucléaire dans ma tête.
Je souris comme un con et me précipite vers Nina en l'appelant :
« Nina ! Ninaaaaaaaahhhhhh ! »
Et je m'écrase par terre à ses pieds. Bordel c'est qui le con qui m'a fait un croche pied là ? Je vais lui défoncer la gueule en mode Hulk l'autre il va pas piger. Mais je peux pas rester comme un débile en mode carpette, faut que je rattrape le coup. Je me mets sur le coté, remonte l'avant bras et cale ma tête sur poing en mode position de beau gosse et demande à Nina en lui faisant un clin d'oeil :
« J't'ai pas trop manqué depuis la dernière fois ? »
Bon, la dernière fois c'était hier à la pizzéria où on est tous les deux serveurs mais je sais qu'en 24H je peux laisser un grand vide. Et comme elle est littéralement folle de moi, la pauvre a dû pleurer toutes les larmes de son corps. En même temps, je suis tellement cool, je pleurerai moi aussi à sa place. Pauvre petite.
AVENGEDINCHAINS
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Re: élève et maître :: feat. nina | Lun 8 Juin - 22:45
Nina c'est vraiment une meuf qui déchire. Parce que des nanas prêtent à faire la conversation allongées par terre au milieu d'une boite de nuit blindée, j'en connais pas des masses. En plus, elle a toujours la classe, presque autant que moi. Elle me tend son verre et j'en prends une bonne gorgée pour compenser la perte de mon gobelet à moi. Quand elle me parle du fait que j'ai rate son mix de Britney, je me décompose. Putain j'ai loupé ça ? Les boules bordel... En plus Toxic c'est une de mes chansons préférées, c'est depuis que j'ai vu le clip où elle est en hôtesse de l'air à deux doigts de se taper un voyageur dans les chiottes que j'ai plus peur de l'avion. Un moment, j'ai même pensé à devenir pilote de ligne mais ma mère m'a bien fait comprendre que j'étais pas fait pour ce métier (elle a d'abord dit que c'est parce que je suis trop con mais en vrai je savais qu'elle avait juste peur que l'avion se crash, d'ailleurs elle a pas démenti quand je lui ai dit que je savais la vraie raison de son inquiétude, elle a juste ajouté qu'elle avait justement peur que ce soit moi qui fasse planter l'avion).
« S'te plait, me dis pas qu'en plus tu étais habillée avec un uniforme d’hôtesse de l'air parce que sinon je serai encore plus dégoutté d'avoir raté ça... »
Elle se relève et me tend une main pour m'aider à me mettre sur mes jambes. J'accepte son aide, même si je sais que j'ai les paumes supra-moites parce que je crève de chaud. J'espère qu'elle est pas comme ma sœur et que le contact de la moiteur lui donne pas envie de dégueuler direct parce que sinon je sais pas comment je vais pouvoir rattraper le coup : les gamelles, je gère mais le vomi un peu moins. Bon, ça a l'air d'aller donc je suis un peu rassuré. Elle embraie direct en me demandant si j'ai pécho ou si je suis venu accompagné et je sourie. La pauvre, elle doit grave refréner sa jalousie à l'idée que je puisse toucher les nibards d'une autre nana qu'elle... Décidément, c'est monnaie courante chez les Armani de vouloir l'exclusivité avec moi. Reeva aussi m'a déjà fait ce genre de petite crise l'air de rien (en faisant style qu'elle en avait rien à foutre alors que je me doutais bien qu'au fond elle crevait de jalousie). En même temps, je suis tellement ouf que je peux pas leur en vouloir. Même Ryan Gosling il fait pas le poids face à moi. Je passe un bras sur les épaules de Nina et lui dis super modestement :
« Arf, tu sais, je viens jamais vraiment seul vu que j'ai tout mon fan club qui me suit à chaque fois. Et puis je peux te dire qu'il y en a eu de la nana qui m'a tourné autour depuis que je suis là. Mais maintenant que tu es là, j'accepte de t'accorder le reste de ma soirée parce que je t'aime plus que les autres. »
Je fais un vague mouvement de la main pour désigner des filles au hasard dans la foule de danseurs (dans le tas il doit bien y en avoir une amoureuse de moi). Puis je hoche la tête quand elle me propose de l'accompagner fumer. Moi je touche pas à la clope, mais l'odeur me gêne pas et puis j'commence à vraiment être en nage ici. En même temps, mette un col-roulé en boîte et au début de l'été, j'avoue que c'était un peu con. Mais comme il allait méga bien avec mon pantalon...
On a pas mis un doigt de pied dehors que je me sens déjà vachement mieux. Ah la vache, ça fait du bien ce p'tit vent frais ! Après avoir respiré un grand coup, je regarde Nina à côté de moi qui grille sa clope. C'est marrant, ses cheveux lui bouffent tout le visage. J'me demande même comment elle fait pour voir à travers. D'ailleurs ça me perturbe vachement de pas pouvoir voir ses yeux. Du coup, sans vraiment réfléchir, je pose deux doigts sur son front et dégage ses mèches blondes sur le côté pour les coincer derrière ses oreilles, comme je faisais avec mes petites sœurs avant. Maintenant elle ressemble à une petite fille modèle avec sa raie au milieu et ça me fait rire comme un con.
« J'voulais voir tes beaux noeils mais en fin de compte, j'pense que je vais te faire une autre coiffure parce que là c'est... c'est anti-Nina. »
Je passe un main dans mes cheveux mais tombe sur ma casquette. Du coup je la retire et l'enfonce à l'envers sur la tête de Nina.
« Voilààà, là c'est vachement mieux. Maintenant on va pouvoir t'appeler gangsta-Nina. Tu vas pouvoir défoncer tout le monde avec ta clé à molette et tes boobs de déesse. »
Pour illustrer mon propos, je fais deux trois prises de karaté/jujitsu/taekwondo/kung fu chung su dans le vent. La pauvre, décidément je l'épargne pas : avec ma petite démonstration improvisée, maintenant c'est clair qu'elle va tomber raide dingue de moi.
D'élève à maître, il n'y a qu'un pas pour certains. Et l'équivalent de trois montées de l'Everest pour d'autres.
Nina & Chung Su
Nina c'est vraiment une meuf qui déchire. Parce que des nanas prêtent à faire la conversation allongées par terre au milieu d'une boite de nuit blindée, j'en connais pas des masses. En plus, elle a toujours la classe, presque autant que moi. Elle me tend son verre et j'en prends une bonne gorgée pour compenser la perte de mon gobelet à moi. Quand elle me parle du fait que j'ai rate son mix de Britney, je me décompose. Putain j'ai loupé ça ? Les boules bordel... En plus Toxic c'est une de mes chansons préférées, c'est depuis que j'ai vu le clip où elle est en hôtesse de l'air à deux doigts de se taper un voyageur dans les chiottes que j'ai plus peur de l'avion. Un moment, j'ai même pensé à devenir pilote de ligne mais ma mère m'a bien fait comprendre que j'étais pas fait pour ce métier (elle a d'abord dit que c'est parce que je suis trop con mais en vrai je savais qu'elle avait juste peur que l'avion se crash, d'ailleurs elle a pas démenti quand je lui ai dit que je savais la vraie raison de son inquiétude, elle a juste ajouté qu'elle avait justement peur que ce soit moi qui fasse planter l'avion).
« S'te plait, me dis pas qu'en plus tu étais habillée avec un uniforme d’hôtesse de l'air parce que sinon je serai encore plus dégoutté d'avoir raté ça... »
Elle se relève et me tend une main pour m'aider à me mettre sur mes jambes. J'accepte son aide, même si je sais que j'ai les paumes supra-moites parce que je crève de chaud. J'espère qu'elle est pas comme ma sœur et que le contact de la moiteur lui donne pas envie de dégueuler direct parce que sinon je sais pas comment je vais pouvoir rattraper le coup : les gamelles, je gère mais le vomi un peu moins. Bon, ça a l'air d'aller donc je suis un peu rassuré. Elle embraie direct en me demandant si j'ai pécho ou si je suis venu accompagné et je sourie. La pauvre, elle doit grave refréner sa jalousie à l'idée que je puisse toucher les nibards d'une autre nana qu'elle... Décidément, c'est monnaie courante chez les Armani de vouloir l'exclusivité avec moi. Reeva aussi m'a déjà fait ce genre de petite crise l'air de rien (en faisant style qu'elle en avait rien à foutre alors que je me doutais bien qu'au fond elle crevait de jalousie). En même temps, je suis tellement ouf que je peux pas leur en vouloir. Même Ryan Gosling il fait pas le poids face à moi. Je passe un bras sur les épaules de Nina et lui dis super modestement :
« Arf, tu sais, je viens jamais vraiment seul vu que j'ai tout mon fan club qui me suit à chaque fois. Et puis je peux te dire qu'il y en a eu de la nana qui m'a tourné autour depuis que je suis là. Mais maintenant que tu es là, j'accepte de t'accorder le reste de ma soirée parce que je t'aime plus que les autres. »
Je fais un vague mouvement de la main pour désigner des filles au hasard dans la foule de danseurs (dans le tas il doit bien y en avoir une amoureuse de moi). Puis je hoche la tête quand elle me propose de l'accompagner fumer. Moi je touche pas à la clope, mais l'odeur me gêne pas et puis j'commence à vraiment être en nage ici. En même temps, mette un col-roulé en boîte et au début de l'été, j'avoue que c'était un peu con. Mais comme il allait méga bien avec mon pantalon...
On a pas mis un doigt de pied dehors que je me sens déjà vachement mieux. Ah la vache, ça fait du bien ce p'tit vent frais ! Après avoir respiré un grand coup, je regarde Nina à côté de moi qui grille sa clope. C'est marrant, ses cheveux lui bouffent tout le visage. J'me demande même comment elle fait pour voir à travers. D'ailleurs ça me perturbe vachement de pas pouvoir voir ses yeux. Du coup, sans vraiment réfléchir, je pose deux doigts sur son front et dégage ses mèches blondes sur le côté pour les coincer derrière ses oreilles, comme je faisais avec mes petites sœurs avant. Maintenant elle ressemble à une petite fille modèle avec sa raie au milieu et ça me fait rire comme un con.
« J'voulais voir tes beaux noeils mais en fin de compte, j'pense que je vais te faire une autre coiffure parce que là c'est... c'est anti-Nina. »
Je passe un main dans mes cheveux mais tombe sur ma casquette. Du coup je la retire et l'enfonce à l'envers sur la tête de Nina.
« Voilààà, là c'est vachement mieux. Maintenant on va pouvoir t'appeler gangsta-Nina. Tu vas pouvoir défoncer tout le monde avec ta clé à molette et tes boobs de déesse. »
Pour illustrer mon propos, je fais deux trois prises de karaté/jujitsu/taekwondo/kung fu chung su dans le vent. La pauvre, décidément je l'épargne pas : avec ma petite démonstration improvisée, maintenant c'est clair qu'elle va tomber raide dingue de moi.
AVENGEDINCHAINS
je t'envoie un max de love virtuel 
