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    :: Défouloir :: 2014

i miss you, honey. » ft. dylan.

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i miss you, honey. » ft. dylan. | Mar 2 Déc - 6:46
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i miss you, honey.

LOGAN & DYLAN

i miss you, honey. » ft. dylan. Dm9B7

Une vibration. C’est ce qui détourna mon attention de mon libre, poussant un faible soupir en me demandant qui pouvait bien me déranger à une heure si tardive. Certainement pas Haejin, puisqu’il n’avertissait jamais avant de passer à la chambre. Yuan? Je ne l’avais pas vu de la journée et n’avait, d’ailleurs, aucune nouvelle de lui depuis notre dernière rencontre. Je savais toutefois qu’il passerait probablement plus tard pour s’effondrer dans son lit, comme il en avant l’habitude. Je ne fis toutefois pas attention à mon portable, posé non loin de mon ordinateur, reprenant ma lecture ainsi que ma prise de notes.

Une seconde vibration. C’était que tout ce son devenait dérangeant. C’est en poussant un léger soupir que j’attrapai mon téléphone, ouvrant l’écran pour arquer un sourcil, réalisant de qui provenait ces messages incessants. Dylan. Il était vrai que je n’avais pas donné signe de vie depuis un bon moment, bien que mon aîné passait une bonne partie de son temps à m’envoyer des messages auxquels il ne se voyait pas le plaisir de recevoir une réponse en retour. L’ignorer? Peut-être, quelque fois. Ce n’était généralement pas volontaire. J’oubliais souvent de répondre à mes messages après les avoir rapidement regardé. Mais cette fois-ci, je ne pouvais vraiment l’ignorer. J’arrive dans cinq minutes! QUOI? C’était une blague? Je me levai rapidement de ma chaise, balançant mon livre sur le bureau si en désordre que c’en était impressionnant, se retournant vers la chambre qui se trouvait dans un état tout aussi chaotique. C’était généralement ce qui arrivait lorsque Haejin passait et décidait de voler toutes mes couvertures pour construire une cabane. J’avais laissé tout glander dans le coin de la chambre, ayant une flemme immense à l’idée de faire mon lit alors que j’allais m’y coucher le soir même. J’attrapai toutefois le tas de draps, le poussant dans mon lit en y tombant au même moment, sentant mon cœur manquer un battement en entendant quelques coups se faire porter sur la porte d’entrée. Merde. Pas maintenant. Je me ruai rapidement vers la dite porte, l’ouvrant pour la refermer directement, esquissant un grand sourire gêné en voyant mon ami qui se tenant devant celle. « Bonsoir mon lapin! Ça te dérange si on trouve un autre endroit pour se rencontrer..? Haejin dort, et puis, il risquerait te t’égorger si tu le prives de ses précieuses heures de sommeil… » marmonnais-je en me mordillant lentement les lèvres. Tout pour l’éloigner de l’enfer de sa chambre.
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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Ven 5 Déc - 22:11
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   Logan & Dylan
   I miss you, Honey

L
ogan avait disparu de la surface de la planète.

C'était du moins l'impression que j'avais. Je savais bien que j'exagérais au fond de moi mais ce gredin ne prenait pas le temps de répondre à mes messages. Je ne lâchais pourtant pas l'affaire et continuais régulièrement à lui envoyer des mots doux parce que j'étais un coriace : j'allais avoir une réponse un jour ou l'autre. Ca, c'était ce que j'espérais. Soit il m'ignorait, soit cette tête de linotte ne pensait jamais à me répondre. Il allait falloir que je prenne les choses en main si je voulais le revoir un jour et ne pas le laisser disparaître dans la nature.

Un jour arriva ou au lieu de lui envoyer un énième sms, je me décidai à bouger pour aller le voir directement : peut-être que la tentative de communication allait être plus fructueuse comme ça. L'idée me vint d'un coup et un peu trop impatient et pressé de voir Logan, j'en oubliais de m'habiller chaudement. Un simple gilet n'était visiblement pas très utile contre les températures négatives et je me pelai les miches sur tout le trajet. A quelques rues du dortoir, je pensai à lui envoyer un message tout de même pour signaler ma présence non loin de chez lui. C'est avec des joues et un nez d'alcoolique tout rouges que j'arrivais finalement à destination, les doigts engourdis bien que fourrés dans mes poches de jean.

Mission : me souvenir de la chambre de Lolo. Hmm .. Je me pris pour un ninja dans les couloirs et lorsque je croisai quelqu'un, je fis mine d'être invisible, restant collé contre le mur l'air de rien. Je me mis à regarder les noms des gens dans les chambres et tombai enfin sur la bonne. Je frappai à la porte en grimaçant : utiliser ses doigts pour n'importe quoi quand ils étaient congelés, ça ne faisait pas du bien. Je baissai les yeux vers le bout de mes chaussures et entendis la porte s'ouvrir. A peine les avais-je relevés que je me retrouvai face à mon petit chouchou de toute la vie, juste devant moi. « Logaaan, tu n'es pas mort ! » Je me fendis d'un grand sourire éblouissant et lui posai un bisou sonore sur la joue, mes mains sur ses épaules. « Quoi ? Mais je serai sage comme une image, Haejin ne s'apercevra même pas de ma présence. Et puis j'veux pas retourner dehors, j'ai trop froid, regarde ! » Je glissai mes doigts dans son col et les collai contre son cou bien chaud dans un soupir reconnaissant. « Alleeeez, laisse-moi rentreeer ! Tu peux pas me dire non, tu m'as pas donné de nouvelles depuis .. j'me souviens même plus de la dernière fois où tu m'as répondu ! »


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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Mer 10 Déc - 21:57
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Ce n’était pas dans mes habitudes de faire le mort. J’aimais beaucoup la solitude, oui. J’avais l’habitude d’être seul et je m’étais un peu fait à cette idée que ma chambre n’était qu’un âtre de solitude et à la fois de consolation. Je ne disais jamais non à peu de compagnie, pourtant. Encore moins lorsque cette compagnie se nommait Dylan et que je ne l’avais pas vu depuis des semaines. Faire de la place pour une personne qui avait de l’importance n’avait rien à voir avec une tâche compliquée. Au contraire, ça me faisait plaisir de le voir se ramener parce que justement, je lui manquais trop. C’était valorisant, dans un sens. De savoir qu’une personne, sur cette planète, pouvait remuer ciel et terre pour venir vous rencontrer. Même si Dylan savait parfaitement que j’avais besoin de prendre mes distances une fois de temps à autres, il revenait toujours à la charge, comme si ma présence était vitale à son existence. J’entrouvris la bouche pour protester rapidement, mais je sentis les mains froides de mon ami se plaquer contre mon cou. Je ne sais trop si le fait que ma voix resta coincée au fond de ma gorge fut causé par le froid transmis de ses doigts à mon épiderme ou au fait que son toucher m’avait horriblement manqué. Peut-être un bon mélange des deux. Je sentis mes doigts s’accrocher d’eux-mêmes au haut de mon aîné, le tirant directement dans ma chambre, la différence de température entre celle-ci et le corridor se faisant grandement sentir. « T’es mort de froid, qu’est-ce qui t’as pris… » Imbécile. Un manteau, une veste. Ça ne lui était pas passé par la tête d’en enfiler une?

Sans que je ne sache trop pourquoi, j’avais laissé mon regard valser sur le vide d’Haejin, petit subterfuge que j’avais utilisé pour me débarrasser de mon aîné. Je n’avais pas l’habitude de lui mentir. Mais pour l’éviter, j’étais prêt à tout. J’ouvris toutefois ma penderie en farfouillant dans mes affaires, trouvant une veste en laine noire qui était beaucoup trop grande pour moi mais qui, dans des journées un peu trop froides, s’avérait extrêmement utile. Je revins d’ailleurs vers Dylan, me hissant sur la pointe des pieds en passant la dite veste à ses épaules, l’enroulant dans celle-ci pour lui permettre de se réchauffer convenablement. Je passai également mes bras à son cou, le tirant contre moi dans une étreinte, ayant l’intention de lui transmettre ma chaleur dans le but d’accélérer son processus de réchauffement. « Tu as besoin de quelque chose en particulier..? Je ne voudrais pas que tu tombes malade. » Un léger sourire étirait mes lèvres. C’est fou à quel point toutes les barrières que j’avais tenté de reconstruire, dans ce court lapse de temps où nous avions été séparés, venaient de s’effondrer à sa seule arrivée. Ce n’était qu’un cercle vicieux, un cercle duquel je n’arriverais jamais à sortir. Mes mains glissèrent lentement sur sa nuque, son cou, puis remontèrent sur ses joues, un long frisson parcourant mon échine alors que la froideur qu’il dégageait encore s’accrochait à mon épiderme. « Pardonnes-moi, j’avais vraiment besoin d’être seul.. Tu m’as manqué, tu sais…? » Murmurais-je tout bas alors que le bout de mon nez se glissait contre le sien. Je jouais avec le feu et je risquais de me brûler à tout moment.
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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Jeu 11 Déc - 19:57
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A
faire le malin dans les couloirs comme ça, on aurait pu penser que j'étais dans un état tout à fait normal. Ce n'était pas totalement faux puisque j'avais décidé de voir la vie d'une façon positive depuis longtemps déjà et de continuer à avancer en évitant de me morfondre ou de m'attarder sur mes problèmes, si problèmes il y avait. La différence était minime d'un point de vue extérieur. J'étais sûrement le seul à savoir que je n'étais pas au meilleur de ma forme en ce moment et pour cause ..
Le simple fait de pouvoir à nouveau poser mes yeux sur Logan m'ôta ce poids des épaules, poids que je traînais inconsciemment à chaque fois qu'on s'éloignait l'un de l'autre. Le sourire que je lui adressai était des plus sincères ; j'étais soulagé de ne plus avoir à faire semblant en quelque sorte. Il ne le savait certainement pas mais il était celui qui faisait la pluie et le beau temps lorsqu'il s'agissait de mon moral. A chaque fois que nous prenions nos distances, je n'arrivais jamais à tenir et finissais toujours par reprendre contact, craignant à chaque fois qu'il me délaisse pour de bon.

C'était bon de le revoir, je me sentais entier à nouveau. Je détestais cette distance que l'on mettait entre nous, nécessaire de temps à autres et pourtant si douloureuse. On avait tous les deux besoin de ça, on le savait ; la présence de l'un faisait parfois souffrir l'autre. Le problème, c'était que quoi qu'on fasse, on finissait par avoir le cœur lourd. Logan était devenu une part bien trop importante de ma vie désormais pour que je puisse m'en détacher facilement. C'était toujours ces mêmes émotions qu'on pouvait lire dans le regard de l'autre à chaque fois qu'on se revoyait, toujours ce même soulagement, ce même pincement au cœur .. ce même besoin impérieux de le toucher. Ce soir ne faisait pas exception à la règle. A la première occasion, je cherchai le contact de sa peau, m'armant d'une excuse en béton .. qui restait cependant une excuse. Je n'avais pas fait exprès de ne pas emmener de veste mais dans un coin au fond de ma tête, je me félicitai d'être arrivé congelé. Son cou me semblait brûlant sous mes doigts, me réchauffant les mains rapidement. Ses mains à lui, je les sentis sur mes vêtements et mes lèvres s'étirèrent en un petit sourire satisfait.

Il m'entraîna dans sa chambre et partit ouvrir son armoire. J'en profitai pour balayer la pièce du regard, haussant un sourcil surpris. « Ben il est où HaeJin ? Il a fui en entendant que c'était moi ou quoi ! » Je fronçai le nez dans une sorte de grimace de dédain feint. Logan revint avec une veste qu'il me passa sur les épaules avant de glisser ses bras autour de mon cou. Après une courte hésitation, j'ouvris les pans de la veste pour les enrouler autour de lui du mieux que je pus. A sa question, je répondais le plus naturellement du monde avant même de m'en rendre compte. « Non, j'ai tout ce qu'il faut pour aller bien avec moi .. » Je déglutis en me rendant compte de mes propos mais ne revins pas dessus pour autant. Je le regardai, fixant ce visage dont je connaissais le moindre trait. Ses mains se retrouvèrent sur mes joues, diffusant leur chaleur agréable et moi je resserrai les pans de la veste autour de nous, mes mains dans son dos, doigts crispés sur la laine. Oublié le froid, oublié Haejin, oublié tout le reste.  Moi qui étais un vrai pitre d'habitude, un petit rigolo de service, je changeai du tout au tout la plupart du temps quand j'étais avec Logan. Non pas que je ne souhaitais pas lui montrer ma véritable personnalité, depuis le temps il savait bien comment j'étais de toute façon, mais récemment, je voulais profiter de chaque instant passé en sa présence. Cette relation qu'on avait ne me donnait pas envie de plaisanter de toute façon ; cette tension permanente entre nous, une fois positive, une fois négative au point d'en être douloureuse, c'était ce qui nous rapprochait et nous éloignait à chaque fois.

Tremblant très légèrement face à ce perpétuel choix que je me devais de faire, mais trop lâche pour prendre une décision, je restai face à mon Logan et l'écoutai reprendre la parole. Je fermai les yeux un instant. Cette voix .. « C'est moi qui devrais te demander pardon .. » Je rouvris finalement les paupières en sentant son nez frotter contre le mien. « Tu .. me manques à chaque fois. » Je sentais son souffle sur mon visage et déglutis une nouvelle fois, mes yeux dans les siens, à la fois hypnotisé et apeuré. Je me mordis la lèvre inférieure. Raide, je n'arrivais pas me jeter à l'eau et pourtant, je me demandais moi même en fixant ces lèvres pleines et entrouvertes comment je faisais pour arriver à lui résister de la sorte .. Qu'est-ce qui clochait chez moi ? Je fermai les yeux à nouveau et baissai la tête. « J'ai de la chance que tu ne m'aies pas encore rayé de ta vie .. »


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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Jeu 11 Déc - 22:57
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À force de devoir mettre une distance entre nous, j’avais franchement peur qu’un fossé ne se creuse. Vous savez, c’était un peu comme une relation à distance. Au début, tout se passe bien, on se parle tous les jours, jusqu’à ce que l’un des deux se voit aux prises avec sa vie quotidienne. On se connecte moins, les conversations sont beaucoup moins longues et deviennent, au fil des jours, beaucoup moins intéressantes que la première fois. Et puis, après un moment, l’un des deux ne donne plus de nouvelles. Silence radio d’un côté, alors que l’autre attend patiemment de le voir resurgir. En espérant que tout va pour le mieux. Qu’il n’a pas été oublié. Pour se rendre compte que le vide entre eux s’est beaucoup trop agrandit, s’est creusé de façon irréversible et que les souvenirs des deux partis ne sont plus que mirage. Une relation idyllique, jetée aux poubelles en si peu de temps.
Ce n’était peut-être pas ainsi que ça se déroulait pour nous, mais parfois, j’avais peur que ça arrive. Qu’à force de ne pas répondre aux messages de mon aîné, il cesserait de m’en envoyer, cesserait de se ruer à mon dortoir lorsque je ne le faisais pas. Qu’il cesserait de s’inquiéter et de penser à moi.. Nous savions tous les deux que ça n’arriverait probablement pas. Mais j’avais toujours cette crainte. De le voir partir, du jour au lendemain. De le voir disparaître.

Je fermai directement les yeux en sentant ses bras se refermer contre mon corps. Le bout de mon nez se fronça toutefois lorsque le Sango mentionna la non présence d’Haejin, qui supposément dormait dans la chambre. Devais-je lui dire que ce n’était qu’un subterfuge? Une idée, trouvée comme ça, pour lui faire passer l’envie d’entrer dans cette chambre qui ressemblait plus à un champ de bataille qu’autre chose. Je me disais qu’il était peut-être plus sage de laisser le sujet couler, faire comme si je n’avais jamais mentionné la présence de mon ami et, au final, ce fut une bonne idée. Ces mots… m’arrachèrent un fin sourire, déglutissant à mon tour en sentant son regard parcourir mon visage. J’avais l’impression que cette situation se répétait un peu trop souvent. Chaque qu’on s’éloignait, qu’on se retrouvait après tout ce temps. Cette étreinte qui semblait durer des heures, celle où ne voulions pas nous laisser, comme si la peur de voir l’un de nous s’enfuir était palpable. Dans un sens, c’était peut-être mieux ainsi. Nous pouvions tout les deux profiter de cette proximité momentanée, du toucher de l’autre sur sa peau, de ces mots silencieux qui flottaient entre leurs deux corps sans qu’ils n’osent faire le pas nécessaire pour les prononcer. Cette relation silencieuse et pourtant si physique à laquelle il ne pouvait renoncer, peu importe le nombre de fois où il s’était raisonné, se persuadant que ça n’avait rien de bénéfique pour lui, un poison nocif qui parcourait son sang à une vitesse incroyable.

« Tu n’as rien à te faire pardonner, crois-moi.. » Furent les premiers mots que j’arrivai à prononcer suite à ce qu’il venait de me dire. Je laissai mon regard valser dans le un moment, l’une de mes mains posées contre sa joue glissant légèrement vers l’arrière pour se ficher dans sa chevelure, en profitant d’ailleurs pour replacer certaines de ses mèches qui avaient été dérangée pendant le voyage jusqu’à son dortoir. « Je n’ose même pas envisager ma vie sans toi… Tu penses vraiment que je te chasserais sans rien dire..? » J’avais laissé mon souffle s’abattre sur ses lèvres en murmurant ces mots. Je les contemplais depuis un moment, me disant que je devais me retenir, mettre mes envies de côté et penser à lui, un peu. Parce que je savais que ça le bloquait. Qu’il n’y arrivait pas. Il ne me fallut qu’une seule seconde pour relever légèrement la tête, juste assez pour laisser mes lèvres s’abattre doucement contre celles de mon aîné. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y réponde. Je savais qu’il figerait probablement sous ce geste que j’avais fait, auparavant. Mais m’exprimer avec des gestes m’était beaucoup plus simple que d’utiliser des mots. Je voulais lui faire comprendre à quel point il m’était important. À quel point ces semaines, sans lui, furent un enfer, un enfer que je m’infligeais moi-même sans trop savoir comment en sortir. À quel point je lui étais reconnaissant d’être venu me rendre visite, même si j’avais essayé de le chasser à coup d’alibi bidon. J’abaissai rapidement la tête pour mettre fin à ce baiser, le rouge me montant directement aux joues alors que je m’extirpais de cette étreinte, beaucoup plus par gêne que parce que j’en avais envie, filant me cacher sous la couverture, encore en boule, qui trônait sur mon lit. « Pardon.. c’était plus fort que moi.. » Murmurais-je d’une petite voix, la tête complètement cachée par la couette. Pourquoi n’arrivais-je jamais à me contrôler lorsqu’il était dans les parages? Je n’avais jamais eu de problèmes, auparavant. Ces derniers temps, surtout. C’était difficile. Sous tous les aspects possibles de cette relation.
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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Sam 13 Déc - 18:57
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I
l faisait bon dans cette chambre, et la proximité de Logan ainsi que sa chaleur corporelle eurent tôt fait de me réchauffer. Ses mots firent naître dans ma gorge une sorte de boule due à la culpabilité que je ressentais par rapport à lui, à ce que je lui faisais vivre. Il avait beau me dire qu'aucun pardon n'était nécessaire, je ne pouvais m'empêcher au fond de penser que je le tirais vers le bas. Je voulais le garder auprès de moi, pour moi tout seul si j'avais pu. Égoïste ? Très certainement ..

Ses doigts dans mes cheveux me firent redresser la tête, croisant à nouveau son regard, et cela fut suffisant pour me faire sourire à nouveau. Les mots qui suivirent ressemblaient fort à ceux que je voulais entendre et inconsciemment, je resserrai mon étreinte autour de son corps, mes mains passant des pans du manteau au creux de son dos. Il avait fallu qu'il les prononce à quelques centimètres de mes lèvres, son souffle caressant les miennes La facilité avec laquelle on se retrouvait dans l'espace vital l'un de l'autre en seulement quelques instants me fascinait. Deux véritables aimants. Une fois irrésistiblement attirés l'un vers l'autre et la fois d'après, tenus éloignés par une force invisible. Cette proximité était bien loin de me déplaire ; j'éprouvais une satisfaction toute particulière à chaque contact entre nous. Il était si proche ..

Je ne réagis pas tout de suite en sentant ses lèvres contre les miennes. C'était presque surréaliste ; ça ressemblait à certains de ces rêves qu'il m'arrivait de faire, dans lesquels Logan s'invitait. Je finis pourtant par prendre conscience de son geste et me figeai instantanément contre lui, plus par surprise qu'autre chose. J'écarquillai quelque peu les yeux, choqué par cette prise d'initiative de la part de Logan. Il se détacha pourtant bien vite de moi, baissant la tête avant d'aller se cacher sous sa couette. Je restai planté sur place, les bras le long du corps, réalisant peu à peu ce qu'il venait de se passer. Les yeux dans le vide loin devant moi, je levai une main dans un geste machinal et passai le bout de mes doigts sur mes lèvres. Je ne savais pas pourquoi j'avais tant redouté ce moment .. c'était bien loin d'avoir été désagréable, bien que j'avais l'impression d'avoir assisté à la scène en tant que spectateur tant j'étais surpris.
J'entendis alors les mots de mon Logan, étouffés, et mes yeux tombèrent sur la grosse boule qu'ils formaient lui et sa couette sur son lit. Je réalisai soudain qu'il avait dû prendre ma non-réaction pour un rejet et mon cœur se serra. Moi qui m'inquiétais tant du fait qu'il m'abandonne, je n'avais jamais pensé à ce que lui pouvais ressentir de son côté, et ce baiser venant de sa part m'avait rassuré, mais qu'en était-il de lui ?
Toutes ces journées passées loin de Logan à ressentir ce manque .. est-ce que c'était comme ça pour lui aussi ?

Je me décidai enfin et m'approchai du lit pour ne pas le laisser dans cet état plus longtemps. Je m'accroupis juste à côté et cherchai sa main pour poser mes lèvres dessus, espérant le rassurer déjà de cette manière. « Ne t'éloigne pas de moi comme ça .. Et puis, pas la peine de t'excuser, tu sais ? » Je voulais le voir, qu'il sorte de sa tanière, qu'il me fasse face. Je voulais voir son visage et par dessus tout, je voulais le rassurer et le prendre dans mes bras. J'avais l'impression d'avoir avancé, d'être plus conscient des sentiments de Logan et je comptais bien faire des efforts pour essayer de prendre plus soin de lui et lui faire comprendre que je tenais à lui plus que de raison. Ce simple geste de sa part m'avait fait prendre conscience de certaines choses. Je me sentais plus léger d'un coup, et même si je tentais de reléguer cette idée au fond de ma tête, il semble que l'initiative de Logan n'y ait pas été pour rien. Oui, je voulais définitivement voir son visage.

Posant mon menton sur le matelas, je lâchai sa main juste pour pouvoir soulever la couette légèrement. « Pourquoi tu te caches ? Allez viens mon Logan, sors de là et reste avec moi .. Ca fait trop longtemps que je ne t'ai pas vu. Je veux profiter de toi.. » Je tentai une moue boudeuse mais avec l'obscurité sous la couette, je n'étais pas sûr qu'il l'ait vue. De toute façon, je n'étais pas très connu pour mon aegyo alors mieux valait qu'il ne voit pas ça en réalité.

Sans véritablement attendre de réponse, je rejetai la couette vers l'arrière du lit, découvrant ainsi Logan. Je me redressai sur mes jambes pour poser un genou sur le matelas et me pencher au-dessus de lui, un bras de chaque côté de son corps pour me soutenir. Je remarquai alors clairement à quel point ses joues étaient rouges et ne pus m'empêcher de sourire comme un imbécile. Il était bien trop adorable .. C'était mauvais pour moi ça. Je me penchai un peu plus pour tenter de dissiper sa gêne, posant mes lèvres sur sa joue cramoisie et brûlante. « Je t'ai déjà dit à quel point je te trouvais mignon ? Non, parce que là, plus que jamais tu sais .. »
Mes yeux tombèrent sur ses lèvres et mes oreilles me chauffèrent légèrement. Peut-être que je soulignai sa gêne à lui pour oublier la mienne qui pourtant était bien là, et cela venait en partie du fait que je voulais cacher que tout ceci m'avait bien moins déplu que ce à quoi je m'attendais ..


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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Dim 14 Déc - 3:57
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Cette situation allait probablement finir par me rendre dingue. Si ce n’était pas déjà le cas… Avoir Dylan à mes côtés, peu importe quand je le voulais, m’avait été d’une grande aide lorsque j’étais encore gamine. Avoir quelqu’un qui appuyait votre projet à 100 pourcents, qui vous soutenait quand tout semblait aller mal, c’était la meilleure chose qui aurait pu m’arriver. Avoir quelqu’un pour me faire rire lorsque ma seule envie était de pleurer était également un point que je ne pouvais oublier. Le Sango avait toujours eu un don pour me faire rire. Pour me redonner le sourire simplement en posant ses yeux dans les miens. Il était un peu comme un rayon de soleil sur ma vie maussade, une vague de chaleur qui arrivait à remettre tout en ordre en un seul instant. Un remède. Une drogue à laquelle j’étais complètement dépendant et sans qui ma vie serait vide de couleurs.

Et malgré cette dépendance qui, jour après jour, se faisait de plus sentir, j’avais l’impression que je venais de tout foutre en l’air. Ce manque de réaction. Cet énorme silence qui venait tout juste d’emplir les murs de ma chambre. L’atmosphère était de nouveau lourde. Allait-il partir? Lui avais-je fait peur en lui sautant ainsi dessus, alors que nous venions tout juste de reprendre contact après autant de temps sans se voir? Et je ne savais trop pourquoi, mais cette cachette que je venais de trouver, dans les bras de ma couette, ne m’apportait aucun confort. Au contraire. Je m’y sentais encore plus vulnérable, le rouge de mes joues me brûlant atrocement. Je sentis ses lèvres sur ma main. Je tirai rapidement celle-ci sous la couverture, y passant légèrement mes doigts, comme pour sentir le passage de ses lippes contre ma peau. Mon Logan… C’est principalement ce qui contribua à ce que cette couleur cramoisie reste sur mon visage.

J’eu probablement l’air un peu désemparé lorsque la couverture me déserta que qu’elle fut remplacée, un peu trop rapidement, par le corps de mon aîné. Mes yeux s’écarquillèrent, mon souffle se coupa un moment alors que je fermais les yeux en sentant ses lèvres se plaquer contre ma joue. J’étais pathétique… Jamais je ne m’étais montré aussi faible et vulnérable face à mon ami. Il m’arrivait d’être gêné, oui. Mais à ce point, non. Et pourtant. Je fus surpris. De voir que Dylan ne semblait pas fâché. Qu’il ne semblait pas dérangé par ce baiser que je lui avais volé, sans avertissement. Je me disais, au fond de moi-même, que je n’avais peut-être pas tout foutu en l’air. Et de l’autre côté, je me disais que je ne devais pas sauter aux conclusions trop rapidement. Me faire de faux espoirs, c’est tout ce que je ne voulais pas.

Comment arrivais-je à me faire volte-face devant un visage aussi parfait? Aussi près du mien. Peut-être que toutes ces années de pratique aidaient. Peut-être, qu’au fond, une partie de moi me disait que je devais absolument résister. Que je devais garder mes envies pour moi-même et laisser le temps faire les choses. La paume de ma main glissa doucement contre la joue de mon aîné alors que mes propres joues s’empourpraient un peu plus suite à ses dires. J’avais littéralement l’impression que j’allais exploser. Et il fallait dire que sa proximité n’aidait en rien. Je glissai doucement mon bras qui était toujours libre sur mon visage, cachant ainsi mes yeux, me disant que si je n’établissais aucun contact visuel, tout serait plus simple. « Toi… Toi, quand tu souris, tu.. » Je laissai ma phrase en suspens. Ma langue glissa contre ma lèvre inférieure, rapidement suivit par mes dents qui s’y plantèrent légèrement. Tu me fais fondre… Je retirai rapidement mon bras de sur mon visage pour me tortiller sous lui, réussissant à m’échapper de cette position pour remettre sur mes pieds, trottinant doucement vers la porte d’entrée. Avec Dylan, j’avais l’impression de jouer au chat et à la souris. Constamment. Sans que ce jeu ne prenne fin. Et j’étais toujours celui qui prenait la fuite. Inévitablement, il reposait toujours ses griffes sur moi, et je me laissais tenter sans opposer de résistance.

« Moi aussi, je veux profiter de toi… » Murmurais-je faiblement. Cette phrase était si lourde de sens… Mes doigts s’accrochèrent lentement à la poignée de la porte, verrouillant cette dernière alors que j’éteignais la moitié des lumières présentes dans la chambre. Logan, qu’est-ce que tu fiches…? Je ne le savais même pas, pour être franc. Je revins à pas de loup vers mon lit, y montant lentement à quatre pattes, posant une main contre l’épaule de mon ami afin de le pousser légèrement vers l’arrière, le forçant ainsi à se coucher sur le dos. J’en profitait alors pour me blottit contre son corps, enlaçant sa taille pour le forcer à reste contre moi, le bout de mon nez se nichant contre sa gorge. « Je t’interdis de me laisser. » Un murmure, presqu’un soupir. Je n’avais pas eu la force de prononcer quoi que ce soit d’autre. Je laissai de nouveau le silence s’installer entre nous, fermant les yeux, humant son parfum qui m’enivrait. « Je te promets que je n’attendrai pas, la prochaine fois. Tu.. Me manques trop… » Je m’accrochai un peu plus à son haut, comme pour appuyer mes mots. Ma plus grande crainte était de le voir partir. Et de savoir qu’en ce moment-même, il pouvait m’appartenir un minimum me rassurait énormément. Mais qui savait combien de temps ce monopole allait durer. Le temps d’une heure, d’une nuit. Jusqu’à ce que Dylan passe de nouveau le pas de la porte, probablement… Où jusqu'à ce que la peur me prenne aux tripes et que je m'isole une nouvelle fois.
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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Dim 14 Déc - 18:20
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Pfeuh, beaucoup de texte pour pas grand chose cette fois-ci ;3;
L
e dortoir était bien calme. Il était plutôt tard mais c'était assez étonnant de ne rien entendre du tout, même à cette heure-ci. Chez les Sango, il y avait comme un bruit constant ; s'il n'y avait pas une soirée ou un rassemblement d'étudiants dans les chambres, ils étaient sous les fenêtres à beugler ou se lancer des défis à la con. J'y étais tellement habitué que le silence de ce soir me donnait l'impression que le monde se résumait Logan et moi dans cette chambre. Rien pour nous déranger tous les deux, rien pour détourner son attention de moi surtout. J'allais pouvoir pleinement apprécier ces retrouvailles que j'avais tant attendues, comme à chaque fois, et pouvoir profiter de lui à comme je l'entendais.

Logan était quelqu'un que j'avais toujours admiré pour sa force de caractère, sa détermination, et ce depuis des années maintenant. Ce soir, trouvant refuge sur son lit et caché dans sa couette, il m'apparaissait comme étonnamment vulnérable et fragile. Je n'étais pas quelqu'un d'étouffant mais là plus que jamais il me donnait envie de le protéger, de le choyer, de ne plus jamais le laisser s'éloigner de moi. Je ne voulais plus qu'il souffre, encore moins par ma faute. Paradoxalement, je savais aussi qu'il avait besoin de prendre ses distances pour souffler un peu. Il ne fallait pas que je sois trop pressant, et je le savais. L'attente était toujours difficile et si j'avais pu, vraiment, je ne l'aurais pas laisser faire. Pour son bien, et parce qu'il fallait que je profite de ces moments pour prendre du recul et réfléchir, je me forçais à le laisser tranquille. Je finissais toujours par craquer cependant et Logan m'avait toujours permis de revenir vers lui, heureusement. Je me promis de faire tout ce que je pouvais pour éviter qu'il ne se sente obligé de se cacher de moi comme ce soir. C'était bien pour cela que j'avais poussé cette couette et que je me retrouvais au-dessus de lui désormais, son visage à nouveau à quelques centimètre du mien.

Les yeux légèrement écarquillés, je le devinai quelque peu surpris par mon comportement et ce n'était pas plus mal. J'espérais qu'il allait comprendre que rien ne pourrait me faire fuir, rien de ce qu'il pourrait dire ou faire n'allait me pousser à l'abandonner. Pourquoi le délaisserais-je alors que je serais sûrement le premier à regretter mon choix et à m'en mordre les doigts .. Je laissai mes yeux balayer son visage, ne me départant pas de mon sourire, bien au contraire. Pouvoir l'observer de si près, c'était un de mes petits plaisirs personnels, et je me délectai tout particulièrement de le voir aussi rouge. Sa main glissa sur ma joue et j'inclinai la tête machinalement vers ce contact. Logan cacha alors la moitié de son visage et repris la parole pour s'arrêter après quelques mots. Mes yeux furent attirés par ses lèvres, humidifiées par sa langue avant qu'il ne se mette à mordiller l'inférieure. Je déglutis aussitôt et me demandai une brève seconde ce que j'avais mangé pour que mon estomac papillonne comme ça dans mon ventre. Il retira alors son bras et je lui en fus reconnaissant, capable de me concentrer sur quelque chose d'autres que ses lèvres , ses yeux .. yeux un peu trop captivants. Je ne sais pas s'il devina mes pensées mais cela ne dura qu'une seconde avant qu'il ne s'extirpe de là, me laissant reprendre mes esprits.

Je m'assis sur son lit, une jambe repliée sous moi et les mains posées derrière moi sur le matelas, le suivant des yeux. Pendant une seconde, je crus qu'il allait sortir de la pièce mais je me détendis en voyant que ce n'était pas le cas et qu'il ne faisait que verrouiller la porte. Je croisai son regard en entendant sa voix douce. La lumière diminua alors et au fond de moi, j'entendis comme un signal d'alarme. Je décidai de ne pas l'écouter et de faire entièrement confiance à mon Logan. « Viens par là .. » Tendant les bras vers lui dans un sourire doux, je l'invitais à revenir vers moi aussi vite que possible. Il grimpa sur le lit et me poussa en arrière. Je ne résistai pas et le sentis s'installer contre moi. Mon sourire flottait toujours sur mes lèvres et lorsque ses bras passèrent autour de ma taille, je laissai un des miens passer automatiquement autour de ses épaules, ma main libre venant se glisser dans ses cheveux pour les caresser doucement. Les mots qu'il prononça dans mon cou me serrèrent le cœur autant qu'ils me firent plaisir.  « J'en serai incapable ..et je n'en ai de toute façon pas l'intention. Jamais .. » Je laissai ma joue se poser contre sa tête et continuai à glisser mes doigts dans ses cheveux doux, jouant avec inconsciemment.

Logan arrivait par je ne sais quel miracle à me mettre à l'aise et malgré toutes ces questions que je continuais à me poser, il arrivait à me faire oublier cette appréhension et cette peur qui se rappelaient à moi lorsque je repensais au choix que je devais faire. Je n'étais pas un adepte du silence en règle générale mais là, pas besoin de parler pour profiter du plus jeune. Je sentais sa respiration me chatouiller le cou et fermai les yeux pour apprécier ce moment. Mes lèvres s'étirèrent à nouveau dans un sourire satisfait en sentant ses mains tirer sur mon haut. « Tu me manques encore plus, crois-moi .. C'est bien pour ça que je finis toujours par revenir vers toi .. ça me tue à petit feu quand t'es pas là .. » Je rouvris les yeux et posai mes lèvres contre son front dans un débordement d'affection que je ne pus contrôler. « J'aime pas quand tu disparais .. je ne sais jamais si je vais te revoir et ça .. ça c'est dur .. » Je m'arrêtai là, la gorge serrée. Je venais à peine de le retrouver, je ne voulais pas m'apitoyer. Il fallait qu'on profite l'un de l'autre, qu'on profite de l'instant présent. Il était là, dans mes bras : c'était tout ce qui comptait vraiment. Je voulais passer autant de temps que possible avec lui et me décidai à changer de sujet, tenter une demande que j'espérais qu'il ne refuserait pas. « Je dors avec toi ce soir mon Logan .. ? » Je n'espérais qu'une chose c'était pouvoir rester. C'était l'occasion d'observer Logan en train de dormir et la première chose que je verrai le matin serait son visage. « .. Tu vas pas me renvoyer dans le froid hein ? Et puis le lit d'Haejin .. tu sais, il est bien moins confortable que le tien. » Excuses, excuses .. mauvaises en plus. Amusé, je savais bien que Logan ne serait pas dupe mais c'était toujours une tentative en plus pour lui faire comprendre que je voulais vraiment rester.


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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Lun 15 Déc - 5:42
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Le silence. Son velours qui m’envoutait si souvent, qui s’enroulait autour de mon corps et qui me serrait si tendrement dans ses bras. C’est cette ambiance qui régnait en maître sur ma vie. Cet atmosphère qui pesait, le plus clair du temps, sur ma chambre, laissée pour morte avec pour seul habitant continuel le petit singe que j’étais. Ce silence était la clé de mon existence. Il faisait partie de mon environnement tout comme de mon être. C’était probablement pour cette raison que nous nous entendions si bien. Et dans des situations comme celles-ci, où le silence devenait si lourd sans pour autant être insupportable, je me sentais extrêmement bien. Coupé du monde. Dans ma petite bulle. Ma bulle qui ne contenait que mon Dylan et moi, cette bulle que rien ne pourrait crever. Non, pas ce soir. Surtout pas ce soir.

Je ne pris pas de temps à prendre mes aises contre le corps de mon aîné, poussant d’ailleurs une plainte qui se rapprocha étonnamment au ronronnement du chat, encore plus lorsque ses doigts se glissèrent dans ma chevelure. L’un de mes points faibles. J’avais beau ne pas aimer lorsque les gens trifouillaient avec mon apparence, mais dès que ça en venait aux caresses capillaires, j’entrais dans un tout autre monde. Un monde de soumission complète, un état. Étonnant. Surtout lorsque c’était la première fois qu’on le rencontrait. « Je n’ai aucunement l’intention de te laisser filer… » Murmurais-je alors qu’un léger sourire venait étirer mes lèvres, cette phrase répondant aussi bien à sa question qu’aux propos un peu plus triste et sombre qu’il venait de proposer. Certes, ma fuite ne lui plaisait aucunement. Et elle ne faisait que meurtrir un peu plus mon corps à la vue de ce que je pouvais lui infliger. Je pensais à moi, en prenant mes distances, mais avais-je seulement pris le temps de m’attarder à ce que le Sango ressentait…? « Tu vois… Ça… » Dis-je en me blottissant le plus possible contre mon aîné, allant même jusqu’à glisser l’une de mes jambes entre les siennes pour appuyer mes mots. « Ça c’est comment j’ai envie de dormir. Et je ne te  lâcherai pas de la nuit, je te le promets. » Je ne te lâcherai plus. C’est ce que j’aurais dû dire… « D’ailleurs.. Tu as encore froid? » Avec tout ceci, j’avais complètement oublié. Je brisai assez rapidement la promesse que je venais de faire pour me décoller de mon Dylan, attrapant ma couette qu’il avait lancé un peu plus loin sur mon lit, la secouant légèrement jusqu’à pouvoir la remonter sur nos deux corps, la ramenant d’ailleurs par-dessus nos têtes, créant ainsi une nouvelle bulle d’intimité encore plus impénétrable. Du moins, selon la vision que j’en avais. Je n’attendis toutefois pas une seconde pour me nicher de nouveau contre le corps du vert. Un faible soupir passa mes lèvres alors que je fermais les yeux, profitant tout simplement de la proximité. Ne lui demandant même pas si j’étais trop près, si j’empiétais sur son espace vitale, si la couette par-dessus nos têtes le dérangeait ou non. Encore une fois j’en faisais à ma tête, me sauvant en quelque sorte de son regard. Quand comprendrais-je que je n’avais aucunement besoin de le faire..?

Mon cœur battait la chamade. J’avais pratiquement l’impression que Dylan pouvait également l’entendre, comme si ce seul son réussissait à briser le silence qui s’était installé entre nous. Nous n’avions pas besoin de mots pour nous comprendre. Pas besoin de mots pour remplir ce vide qui se tenait entre nous. Nous étions bien aptes à le combler nous même. Mes doigts remontèrent le plus doucement possible contre le torse de mon aîné, pianotant doucement contre le tissu jusqu’à ce que je rejoigne ses épaules, puis son cou. Mon index se glissa sous son menton, parcourant sa mâchoire comme si je voulais en graver les moindres détails dans ma mémoire. Mon pouce s’égara lentement contre sa lèvre inférieure avant de filer, rapidement, vers sa chevelure comme le reste de mes doigts. Je me faisais un peu trop tactile pour mon propre bien, et probablement pour celui de Dylan également… Malgré tout, je nouai lentement mes bras à son cou, laissant mon front se poser contre le sien, fermant les yeux pour profiter de cette proximité. Profiter de cette situation qui me faisait un peu trop penser à celle que nous venions de vivre, lorsqu’il était entré. Et pourtant… Pourtant, sa réaction, ou plutôt sa non-réaction, avait piqué ma curiosité. J’avais envie d’essayer. « Dylan… » Soufflais-je doucement sur ses lèvres. Mes yeux s’ouvrirent de nouveau, mes prunelles se fichant dans les siennes. J’étais presque heureux d’avoir remonté cette couette sur nos têtes, parce que mes joues auraient pu faire compétition à la plus rouge des tomates. D’un léger mouvement de tête, je laissai ma lèvre inférieure frôler la sienne, sans plus. Cette envie, qui m’avait pris, un peu plus tôt. Ce regard que j’avais osé poser sur son visage, sur ses lippes bordées d’un sourire radieux. « Je peux…? » Ma voix quitta à peine ma gorge. Comme une confession, un pêché que j’avais peine à avouer. J’avais envie. Réessayer. Juste une fois. Le voir réagir un minimum. Je savais qu’il lui fallait du temps, que je ne devais pas pousser les choses. Mais je me disais que recevoir un refus était toujours mieux que de ne rien tenter et de passer à côté d’une chance inespérée.
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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Mar 16 Déc - 0:57
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L
Les questions qui se soulevaient dans ma tête d'habitude dans ce genre de situations semblaient ne plus vouloir refaire surface ce soir. Je les savais toujours présentes, mais c'était la première fois qu'elles restaient au second plan, qu'elles ne venaient pas me tarauder et m'empêcher de profiter pleinement de la présence de Logan. Pourquoi maintenant ? Je n'en avais aucune idée. Peut-être que toutes ces choses qui me bloquaient n'étaient en fait que des excuses que je me trouvais ? J'avais peur de sauter le pas, peur de l'inconnu, de m'engager dans quelque chose que je ne connaissais pas. Retrouver Logan après tout ce temps à attendre me faisait un bien fou, c'était évident. Pourquoi est-ce que j’avais autant de mal à accepter cela ?

Logan se colla un peu plus à moi encore, une de ses jambes entre les miennes. Sans même m’en rendre compte, je poussai un soupir de satisfaction en sentant son corps s’étendre un peu plus contre le mien. Je baissai les yeux pour le regarder dans un sourire digne d’un imbécile heureux. J’étais bien. J’aurais voulu que ça dure une éternité, qu’on n’ait plus à se lever, plus à sortir, plus à faire autre chose que de rester l’un avec l’autre.
Je secouai doucement la tête de droite à gauche à sa question. Comment aurais-je pu avoir encore quand il était collé à moi de la sorte ? Je crois que sa seule présence aurait pu me réchauffer, même sans contact, tant j’étais heureux de le voir. Pouvoir le sentir contre moi était cependant un plus non négligeable, et pas que pour la chaleur de son corps. Logan choisit ce moment pour se détacher de moi et malgré moi, je laissai échapper une plainte de mécontentement. Ca avait été plus fort que moi et pourtant, ce n’était que pour quelques secondes. Je l’observai tandis qu’il cherchait le bout de la couette pour la tirer sur nous. Je souris en voyant la lumière disparaître, la couverture recouvrant nos têtes à tous les deux. Je ne savais vraiment pas ce qui ne tournait pas rond chez moi. J’avais trouvé une personne avec laquelle je me sentais bien, que je chérissais comme la prunelle de mes yeux, et j’arrivais encore à me mettre des barrières .. pour des raisons qui me semblaient de plus en plus ridicules.

Logan se colla à nouveau à moi et je m’empressai de glisser à nouveau un de mes bras autour de lui dans un geste protecteur mais aussi et surtout parce que je ne voulais plus qu’il s’éloigne .. je voulais qu’il soit mien. Je me surpris moi-même à cette pensée, et ce qui m’étonna le plus, c’est qu’elle ne me choquait pas autant qu’elle l’aurait fait auparavant. Je ne savais pas ce que Logan m’avait fait, mais il semblait que ce soir entre tous, je ne voulais plus me détacher de lui. Il m’avait jeté un sort, j’en étais sûr. Un petit rire s’échappa de mes lèvres à cette idée. « Tu m’as jeté un sort hein, j’en suis sûr .. » Je laissai mes doigts tracer des  motifs imaginaires dans son dos, par dessus son t-shirt. Il était collé à moi autant que possible et rien ne me dérangeait. Je fermai les yeux et appréciai simplement le moment, le fait de pouvoir être avec Logan simplement comme ça sans être mal à l’aise ou le mettre moi-même mal à l’aise de par de par des gestes maladroits ou peu assurés.

L’atmosphère se réchauffa bien vite sous cette couette, l’air qu’on inspirait était de plus en plus chaud. Je passai ma langue sur mes lèvres. Le silence ambiant était bien loin d’être dérangeant ; il ajoutait au contraire à ce sentiment de plénitude que je ressentais.  Je sentis les doigts du plus jeune remonter lentement le long de mon torse et mes lèvres s’étirèrent en un doux sourire. Ils glissèrent contre ma mâchoire et l’un d’eux remonta jusqu’à mes lèvres. Je sentis mon estomac se nouer légèrement en réponse à ce geste, mais pas du tout de la même façon que lorsque j’étais mal à l’aise. Cela traduisait plutôt une sorte d’appréhension positive, de sentiment curieux qui fit accélérer les battements de mon cœur en une fraction de seconde. Je restai silencieux mais pas moins intrigué par les gestes de Logan. C’était la première fois qu’il agissait ainsi et j’étais curieux de voir ce qu’il allait faire, intéressé aussi, comme me le souffla une étrange petite voix dan ma tête, différente de celle qui se manifestait habituellement pour me rappeler que j’allais trop loin.

Un peu de lumière filtrait sous la couette et me permettait de distinguer son visage. Je pris le temps de le regarder, de m’imprégner de ses traits une nouvelle fois. Il se rapprocha du mien et je sentis bientôt son front contre le mien. Ma main se stoppa dans le creux de son dos et l’autre vint machinalement se placer sur sa hanche tandis qu’il passait ses bras autour de mon cou. La tension montait progressivement, bien différente de celle que l’on sentait habituellement. Il y avait quelque chose de physique entre nous là, quelque chose d’intense comme jamais il n’y avait eu. Il rouvrit les yeux et plongea son regard dans le mien, m’hypnotisant complètement. Il prononça mon prénom comme jamais encore, me tirant un frisson involontaire. « .. mmh ? » Cet effet qu’il avait sur moi .. Nier n’était plus une option possible. Ses lèvres étaient proches, bien trop proche pour que mon cerveau fonctionne correctement. Elles frôlèrent les miennes et je sentis son souffle chaud se mêler au mien.

J’étais foutu.

Ce murmure eut tôt fait de réduire mes dernières objections en miettes : comment pouvais-je résister à ça ? Il avait juré ma perte, j’en étais sûr. Je laissai la main que j’avais posée dans son dos remonter doucement le long de sa colonne vertébrale, ne le quittant pas des yeux un seul instant. Mes doigts frôlèrent sa nuque. Son souffle toujours sur mes lèvres, il semblait attendre mon autorisation pour bouger. J’allais lui offrir plus qu’une simple permission à ce stade, c’en était trop pour moi. Je glissai ma main tout à fait contre sa nuque. A cette instant, j’imaginai ce que ce geste que j’étais sur le point de faire allait possiblement changer beaucoup de choses entre nous, soit en bien, soit en mal. Mon estomac se serra à cette pensé. Je ne me sentais pas tout à fait prêt mais il allait bien falloir que je me lance un jour pur savoir si oui ou non cette attirance que je ressentais pour Logan pouvait mener à quelque chose. Je voulais que ça marche, était-ce suffisant ?

Je redressai finalement la tête et fermai les yeux en sentant mes lèvres se coller aux siennes doucement. Chaudement. Agréablement. Pourquoi avais-je attendu aussi longtemps déjà ? Je savourais ce contact simple que j’avais attendu si longtemps, et dont j’avais rêvé plus d’une fois, il fallait l’avouer. Au premier baiser, j’avais souhaité un nouvel essai, juste pour voir. Là, je ne pouvais que constater que .. oui, ça me plaisait. Peut-être même plus que de raison ..

Je me détachai de ses lèvres dans un souffle et laissai ma tête retomber sur l’oreiller, les yeux toujours fermés. « Pause .. » Je ne fis que murmurer ces mots, comme un enfant qui a besoin d’un temps mort pour reprendre son souffle. Malgré la douceur de ce baiser partagé avec Logan, ma respiration n’était pas des plus régulières. Mon rythme cardiaque s’était affolé en quelques secondes à peine et j’avais l’impression d’avoir quatorze ans et d’en être à ma première relation. Je me mordis la lèvre et rouvris les yeux pour tomber sur son visage, toujours aussi proche. Je détournai la tête un bref moment, prenant conscience soudain qu’il m’avait laissé le choix et que j’avais agi de mon propre chef sur ce coup-là. La peur était toujours là, bien qu’atténuée par un sentiment que j’étais incapable de définir mais beaucoup plus positif. Je rapportai mon attention sur le plus jeune et ne résistai pas à l’envie de retenter l’expérience. Je l’attirai à moi cette fois, ma main toujours dans sa nuque, nos lèvres se scellant une troisième fois pour mon plus grand plaisir. J‘étais bien incapable de faire plus qu’un simple baiser pour le moment. Mon autre main se crispa légèrement sous ce trop plein de sensations agréables et le t-shirt du brun se souleva : mes doigts entrèrent aussitôt en contact avec une petite parcelle de sa peau, m’électrisant d’une façon inattendue.
Il me faisait tourner la tête comme personne avant lui. Je ne savais pas ce que j’avais fait dans une autre vie pour mériter quelqu’un comme lui ..


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