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    :: Défouloir :: 2014

i miss you, honey. » ft. dylan.

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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Mar 16 Déc - 16:57
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Où. Quand. Comment. Trois questions auxquelles je ne pouvais fournir de réponses. Où étais-je lorsque je commençai à ressentir quelque chose pour Dylan? Et quand, surtout. Je le connaissais depuis tellement longtemps… Nous avions passé tellement de temps ensemble, également, qu’il m’était franchement difficile de mettre une date, ou même une période de mon existence sur ce phénomène que je n’arrivais encore pas à expliquer. Comment j’en étais venu à ressentir tout ceci? Difficile question, encore une fois. Probablement, justement, parce que j’avais passé trop de temps avec lui. Parce qu’il avait été l’une de ces quelques personnes à m’avoir appuyé tout au long de mon aventure. À m’avoir remonté alors que je pensais avoir touché le fond. À toujours avoir été présent pour moi lorsque j’en avais de besoin. Et peut-être qu’on fond de moi, j’avais sincèrement envie de lui rendre la pareille. D’être présent, beau temps mauvais temps. De l’appuyer dans ses prochaines. De le réconforter lorsque plus rien n’allait. Et pourtant, j’avais un peu peur de m’imaginer quelque chose de plus poussé qu’une simple amitié. Peut-être parce que j’avais peur que tout se brise. Que ça ne fonctionne pas comme nous l’aurions voulu et que la base de cette relation, une amitié hors du commun, ne se fragilise et nous pousse à se séparer pour de bon.

Je me demandais si sa présence rapprochée à la mienne contribuait à toute cette chaleur m’envahissant ou si le pouvoir de son sourire m’ensorcelait. Sourire, d’ailleurs, qui m’en arracha un. J’étais heureux. Je ne pouvais vraiment dire quand était la dernière fois où je m’étais senti aussi léger. Où je ne semblais plus avoir quoi que ce soit sur la conscience. Je n’avais pas l’impression que quoi que ce soit pouvait me tirailler l’esprit. Pas lorsque je me retrouvais ainsi au creux de ses bras. Et cette prise qu’il avait sur mon corps… Il ne me donnait aucunement envie de le quitter. Je poussai un léger rire à la suite de ses mots, relevant une main pour tracer, du bout de mon ongle, une cicatrice en forme d’éclair sur mon front, tendant un bras dans les airs pour faire comme si j’étais un puissant sorcier. « Je t’ai ensorcelé, tu as vu dans mon jeu… Maintenant l’enchantement va se dissiper… » Murmurais-je, une moue légèrement boudeuse sur le visage, comme si cette information m’affectait réellement. Alors que non. Mais je trouvais ces mots extrêmement adorables. Quel genre d’emprise est-ce que j’exerçais sur lui pour qu’il prononce ces mots…? À quel point étais-je important aux yeux de Dylan pour qu’il ait l’impression de s’être fait jeter un sort…?

J’eus l’impression que, sur le coup, ma demande tomba dans le vide. Il répondit à la mention de prénom mais n’ouvrit pas plus la bouche. Je repoussais dangereusement les limites de cette relation, et tout ça en si peu de temps. Dylan venait tout juste de me revenir, qu’allais-je faire s’il décidait que ma demande ne pouvait être accordée? S’il ne se sentait lui-même pas à l’aise à me l’accorder…? Voudrait-t-il toujours passer la nuit dans ma chambre? Ou serait-ce son tour de prendre ses distances, de ses sauver comme j’en avais toujours eu l’habitude…?

Mon corps fut pris d’un long frisson, la main de mon aîné remontant contre mon échine, le bout de ses doigts reposant lentement contre ma nuque. Je retins mon souffle l’espace de quelques secondes. L’appréhension. Cette fois-ci, ce fut à mon tour de rester surpris. Ses lèvres s’étaient glissées sur les miennes et j’avais ouvert les yeux de nouveau, le fixant, éberlué. Quel cheminement réflexif avait-il fait pour en venir à baisser à sa garde, à ne pas se défiler à la dernière seconde, comme chaque fois que la tension entre eux devenait un peu trop intense? Tant de questions qui se bousculaient dans ma tête alors qu’il coupait cet échange, prononçait ce simple mot qui m’arracha directement un sourire. Toute cette situation me faisait penser à deux adolescents qui se découvraient pour la première fois. Ce qui, dans un sens, n’était pas totalement faux…

Lorsque sa main s’abattit de nouveau contre ma nuque, que ses lèvres se joignirent une nouvelle fois aux miennes, je ne restai pas de marbre. Je répondis à cet échange de la façon la plus douce possible, insufflant toute la tendresse que je possédais dans celui-ci. Certes, ça allait changer beaucoup de choses, j’en étais presque certain. Et si c’était pour le mieux, ce serait parfait. Même si le contraire devait se produire, j’accepterais les conséquences sans rechigner. J’étais l’instigateur de cette dégringolade, j’étais le seul à devoir se compter responsable. Pas Dylan. Mes mains remontèrent tout doucement le long de son torse pour se glisser contre ses joues, prolongeant une nouvelle fois l’échange. Pour être franc, je n’avais pas envie que ça s’arrête. J’aurais voulu que le temps se fige, que nous restions dans cette position pour le restant de nous jour tellement j’avais envie de profiter. Et cette main, qui venait de frôler ma peau… C’était quoi, tous ces papillons qui prenaient mon ventre d’assaut…?

« Si tu ne m’arrêtes pas, je vais t’embrasser toute la nuit… » Murmurais-je contre les lippes du Sango, coupant finalement le baiser contre ma propre volonté,  laissant ma main glisser de sa joue à son torse, s’arrêtant précisément là où se trouvait son cœur. Et sans mentir, je pouvais le sentir battre sous mes doigts. Régulier, mais rapide, affolé par cet échange. Aussi puissant que le mien. Ma seconde main se glissa au niveau de ma hanche pour venir chercher ses doigts, encore posés sur la peau nouvellement découverte, n’ayant rien fait, sur le coup, pour les lui retirer, relevant son bras au-dessus de sa propre tête pour poser un nouveau baiser contre ses lèvres, extrêmement léger cette fois-ci. Et je profitai de cette nouvelle distraction pour rouler hors de la couverture, sautant sur mes pieds, mon corps se secouant légèrement d’un frisson en sentant la différence de température. Il fallait dire que l’ambiance sous la couette était bien plus chaude que celle qui régnait dans le reste de la pièce. Je trottinai une nouvelle fois vers la porte pour, cette fois-ci, fermer toutes les lumières présente dans la chambre. Il était quelle heure, au juste..? Je filai à tâtons jusqu’à ma table de travail, y attrapant mon téléphone portable, appuyant sur le bouton d’alimentation  pour que l’écran s’allume, m’éclatant d’ailleurs les yeux. Presque minuit. Je le refermai, le traînant toutefois avec moi jusqu’au bord du lit, m’y arrêtant un moment avant d’y remonter. Est-ce que c’était une bonne idée, ou non. Je ne croyais pas. Mais je ne dormais jamais avec un pantalon. Ni même un haut, pour être franc. Je passai rapidement de mon pied gauche à mon pied droit, en alternance, me mordillant les lèvres en me demandant ce que je devais faire, finissant par laisser le bout de tissu qui couvrait mes jambes glisser au sol, ma ceinture tintant faiblement en rencontrant le plancher. Tout pour alerter le plus vieux, le bout de mon nez se fronçant légèrement. Nous avions déjà dormi ensemble auparavant. Souvent, même. Mais la situation était différente, en ce moment. Il n’y avait pas cette tension, normalement. Cette nouvelle proximité. Je remontai lentement sur le lit, me glissant de nouveau sous la couette, mais pour une raison que je ne connaissais pas, je restai un peu plus loin. Je tendis une main pour venir chercher les doigts de Dylan, les serrant doucement, mais je ne me recollai pas. Pas tout de suite. Je voulais voir si je m’étais tiré dans le pied ou si tout allait bien se passer. « Il est minuit... » Murmurais-je, comme pour avertir mon aîné. Je ne savais pas s’il voulait dormir, en fait. Je ne savais même pas si j’allais réussir à dormir, avec ce cœur qui me tambourinait dans les oreilles. Sa présence me rassurait, malgré tout. Dieu seul savait que je n’aimais pas vraiment dormir seul.
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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Mer 17 Déc - 1:08
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L
'enchantement n'était pas près de se dissiper, ça, j'en étais certain. Malgré toutes mes appréhensions, je voyais mal comment cette attirance qui me prenait aux tripes pouvait se dissoudre. J'avais l'impression que Logan et moi nous connaissions depuis toute une vie voire plus encore. A la fois compatibles et bien différents, on se complétait autant qu'on apportait à l'autre quelque chose de nouveau. Comment imaginer ma vie sans lui puisque j'avais l'impression qu'il avait toujours été à mes côtés ? Ce n'était pas possible. Je n'avais pas envie que cela soit possible de toute façon. Chaque fois qu'il prenait ses distances, j'avais un avant-goût de ce que pourrait devenir ma vie d'un jour à l'autre, et ce n'était pas comme ça que j'envisageai l'avenir. Pas sans lui.

Attentif à la moindre réaction du brun, je sentis son corps parcouru d'un frisson et me félicitai d'en être l'instigateur. Je perdis tout mes moyens par contre au contact de ses lèvres : tous. Rien n'aurait pu m'empêcher cependant de le sentir se raidir lorsque je m'exécutai, à la recherche inconsciemment du moindre détail en ma faveur, ou non. Heureusement pour moi, cela ne semblait être que de la surprise et le sourire que je vis naître sur ses lèvres m'avait encouragé à recommencer. Un simple baiser pouvait faire cet effet là .. J'avais oublié à quel point tout pouvait paraître étourdissant, à quel point on oubliait le reste du monde quand on trouvait la bonne personne. Ca me paraissait si évident, et en même temps si obscur. C'était un terrain sur lequel je n'étais pas encore prêt à m'aventurer mais cela n'empêchait pas ce genre d'idées de faire surface dans ma tête, et de plus en plus régulièrement, comme un message de mon subconscient que je continuais d'ignorer. Cela devenait difficile de faire comme si je ne voyais rien et de le repousser à plus tard. Je sentais qu'il allait bientôt être temps de faire ce choix qui m'angoissait tant .. Je tentais cependant de repousser l'échéance au maximum, craignant de tout faire capoter d'une façon ou d'une autre.

Une phrase de Logan suffit à me faire retrouver le sourire : ce n'était jamais bien difficile avec lui. Je me raclai la gorge histoire de retrouver un semblant de voix calme. « Ca ne sonne pas vraiment comme une menace, tu sais ..Ca ne me déplairait pas .. » Oui, j'avais osé lui dire ce que je pensais. Je me surprenais moi-même mais d'un autre côté, je n'avais rien à lui cacher. Seules les choses qui me semblaient encore incertaines et floues restaient tues mais je n'avais jamais menti à Logan, ni à Loann d'ailleurs, jamais, et je n'allais pas commencer maintenant, surtout pas lorsqu'il s'agissait de quelque chose d'aussi important que les sentiments. Ces baisers, pas besoin de le cacher, ça m'avait plu : autant lui dire, non ? On était deux à être embarqués là dedans après tout. Il posa sa main contre mon torse et je lui souris en me disant que peut-être, il pouvait entendre l'effet qu'il me faisait sans que je ne le mentionne avec des mots. Je le laissai déplacer ma main en ne le quittant pas des yeux. Pourquoi regarder ailleurs quand tout ce que je souhaitais voir se trouvait juste devant mes yeux ?

Je sentis le contact de ses lèvres une dernière fois et satisfait de son geste, je fermai les yeux tandis qu'il profita de ma distraction pour filer. Rouvrant les yeux aussitôt, je tournai simplement la tête pour suivre ses mouvements, ne bougeant pas de son lit pour ma part. Il s'éloigna pour éteindre les lumières et je ne le vis plus dans l'obscurité ambiante. Le seul sens sur lequel je pouvais continuer à me reposer était l'ouïe. Je l'entendis se déplacer et me redressai alors, à nouveau assis, m'enroulant dans la couette, mon visage seul restant découvert. Il faisait bien chaud là dedans et puis .. je posai mon nez sur le tissu et inspirai dans un petit sourire : la couette portait l'odeur de Logan.

Une lumière attira alors mon attention, éclairant le brun. Ah, c'était ça qui m'était rentré dans la cuisse tout à l'heure .. Je plongeai ma main sous la couette pour chercher mon iphone chéri : ça m'apprendrait à le laisser dans mes poches de jeans. Le bruit à côté de moi me laissa deviner que Logan venait de poser le sien sur la table de chevet juste à côté de moi. Je déverrouillai mon portable à mon tour et le tournai vers lui pour pouvoir le voir dans le noir. « Allez viens un peu par là, au chaud ! » Ca pour avoir chaud, je commençai à cuire à petit feu là. Je repoussai la couette pour souffler un peu et me décalai vers le fond afin de laisser de la place à mon Logan, qui semblait attendre quelque chose. Le iphone se mit alors en veille et je le tournai vers moi à nouveau : bon sang qu'est-ce qu'il m'avait pris d'activer la fonction mot de passe à chaque veille du téléphone. Je rentrai le code et ne prêtai pas attention au léger bruit que j'entendis. « Me dis pas que tu as changé d'avis et que tu veux dormir dans le lit d'Haej- » Je n'y prêtai pas attention jusqu'à que je tourne à nouveau l'écran vers le plus jeune pour l'éclairer. « Oh. Oups .. » Ma main ne bougea pourtant pas et je continuai de l'éclairer. Des jambes, Dylan, ce n'était que des jambes. Mes yeux s'attardèrent peut être un peu plus que nécessaire sur elles et je remerciai Allah, Jésus ou n'importe qui sur le moment pour l'obscurité. J'étais sûr que mes oreilles étaient rouges, et si je pouvais éviter de montrer ce côté ridicule à Logan, je préférais.

J'attendis un peu trop longtemps et il revint finalement vers le lit, différent de tout à l'heure semblait-il. Quel imbécile je faisais bon sang ! J’espérai qu'il n'avait pas pris mon silence pour de la panique ou quoi que ce soit de négatif. J'étais juste un peu nerveux, c'était tout. Ce n'était clairement pas la première fois que l'on dormait ensemble, mais tout semblait différent aujourd'hui. Cette soudaine distance qu'il mettait entre nous .. pourquoi ? Je tentai de me mettre à sa place. Il ne me faisait pas confiance ? Ou peut-être qu'il s'attendait à ce que je prenne peur d'une seconde à l'autre et que je le laisse seul .. Pas question ! « Minuit ? Laisse-moi me changer aussi alors et on se couche. » J'espérais seulement que je n'allais pas le mettre plus mal à l'aise encore en retirant mes propres vêtements, parce que je voulais justement lui montrer que ça ne me dérangeait pas. Je ne voulais pas qu'il croit que je gardais mes fringues comme une barrière entre nous, et puis de toute façon, je n'avais jamais dormi autrement qu'en calecif, pourquoi changer aujourd'hui ? Avec la chaleur de deux corps dans un seul lit, la tenue légère se justifiait plus qu'un autre jour. J'essayais de ne pas penser à toute cette peau avec laquelle j'allais être en contact et pour cela, je m'exécutai rapidement. Passant par dessus lui, je me levai et retirai mon t-shirt en premier, le laissant tomber au pied du lit, bientôt suivi par mon jeans. Je me félicitai ce matin d'avoir mis quelque chose sous mon pantalon, ce qui n'arrivait que de temps en temps. « Waa il fait trop froid là ! » Grimpant à nouveau dans le lit en quatrième vitesse, quelques questions revinrent à la surface mais je les chassai aussitôt avec la ferme intention de ne pas les laisser me gâcher la soirée maintenant. Je me glissai dans le dos de mon petit Lolo préféré du monde entier et voulus passer un bras autour de sa taille mais hésitai, ne sachant pas trop comment il allait réagir vu qu'il n'était pas venu de lui-même se coller à moi. Je posai cependant ma main sur son flanc et laissai mon souffle chatouiller sa nuque avant d'y poser mes lèvres. « Je suis content que tu m'aies laissé venir ce soir mon Logan. Pars plus .. s'il te plaît .. »


WILDBIRD
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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Jeu 18 Déc - 5:57
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Je m’étais toujours demandé ce qui m’avait attiré, chez Dylan. Parce que, soyons franc, cette attirance que j’avais pour le grand brun ne datait pas d’hier, au contraire. J’avais eu beau repasser en revue tous les aspects de notre relation, de notre rencontre, environ six ans auparavant, jusqu’à maintenant, je n’avais jamais été capable de mettre le doigt sur la bonne chose. Je m’étais dit que c’était son côté déganté, ce petit côté foufou qui me faisait rire à chaque et qui ne manquait pas de me redonner la pêche quand tout allait mal. Ou alors peut-être que c’était ce côté protecteur qu’il avait envers moi. Cette manie qu’il avait de me serrer possessivement dans ses bras, voulant éviter à tout prix que je ne me sauve encore plus loin. Ou alors ce côté plus calme, sérieux et posé, celui que je ne voyais pas souvent mais qui m’impressionnait toujours. Au final, c’était probablement le tout, ce que Dylan était au complet qui avait par me faire craquer. Je me demandais franchement comment j’avais pu faire pour retenir tout ceci aussi longtemps…

Sa remarque m’avait faire rire. Il fallait croire que qu’être aventureux, parfois, ça payait. Peut-être que ce petit moment entre nous avait répondu à certaines de mes questions, mais il en avait certainement créé de nouvelles. Était-ce le cas pour Dylan..? Probablement. Je me demandais à quel point il avait du repousser ses limites. S’il regretterait, le lendemain, en retournant dans sa chambre. En prenant du recul, en réfléchissant à ce qui venait de se passer… Je restai surpris en voyant la lumière de son portable m’éblouir les yeux, me figeant directement comme une biche face aux phares d’une voiture. Moi qui comptait sur l’obscurité pour me changeait discrètement, c’était mort. Le pire, c’est que je ne fis absolument rien pour me cacher. Je ne me sentis d’ailleurs pas plus mal à l’aise qu’il ne le fallait. Pourquoi? Allez savoir… Je m’étais tout simplement remis au lit. Et Dylan décida de faire la même chose que moi pour que nous puissions nous mettre au lit. J’eus une idée..

C’est en quatrième vitesse que j’avais attrapé le haut de mon aîné, alors qu’il retirait toujours son pantalon. Je retirai rapidement mon propre haut, seule pièce, excepté mon boxer, que je ne me sentais pas prêt à laisser partir. Je n’avais aucunement honte de mon corps. Le changement, depuis tout ce temps, n’avait laissé aucune trace et franchement, c’était presque indécelable. Mais Dylan savait. Il avait autant connu Loann que le Logan que je suis devenu et, même si je n’avais jamais été de nature prude, ce petit détail me dérangeait. Je ne me voyais pas me mettre complètement à nu devant lui. Pas maintenant, du moins. Avec le temps, ce serait à considérer. J’enfilai donc le plus rapidement possible le t-shirt du Sango, le tirant légèrement à mon nez pour m’imprégner du parfum de mon aîné, un sourire se logeant sur les mes lèvres alors que je me laissais retomber sur le matelas. Bien rapidement, Dylan remonta sur le matelas. Sa main se posa sur mon flanc et, sincèrement, je ne sentis pas son hésitation. Par contre, je sentis très bien ses lèvres sur mon cou… Je me félicitai intérieurement d’avoir fermé les lumières. Mon corps fut secoué d’un long frisson, mes dents s’attaquant longuement à ma lèvre inférieure. Ce simple geste venait de m’électriser à un point tel que même moi j’en fus surpris. «  Je suis content que tu sois venu me voir… » D’ailleurs, le mot était faible pour qualifier à quel point j’étais heureux, en ce moment… Je ramenai doucement une main sur mon flanc pour venir chercher sa main, y nouant mes doigts avant de la ramener sur mon ventre, passant son bras à ma taille comme il en avait eu l’idée un peu plus tôt, me reculant légèrement pour que son torse se colle à mon dos. «  Et je ne partirai plus, je te le promets… » La position dans laquelle nous nous trouvions présentement m’en empêchait, certes, mais elle démontrait également mon désir à rester dans cette dite position, avec lui. Je n’avais présentement plus envie de me sauver. Aucunement.

Je tournai le plus doucement possible ma tête, le bout de mon nez se retrouvant contre celui du Sango. Les lèvres ornées d’un sourire, bien qu’invisible dans toute cette noirceur, je frottai légèrement le bout de mon nez contre le sien, laissant le silence s’installer une nouvelle fois entre nous. Il avait l’habitude, de toute. J’étais un homme de très peu de mot. Et Dylan savait très bien remplir le silence pour deux lorsqu’il le fallait. Après un léger moment de réflexion, je laissai mes lèvres s’accrocher une nouvelle fois aux siennes, de façon très tendre, un peu plus doucement. Il y avait un peu moins d’hésitation dans mes gestes, comme si cette peur de me faire repousser s’était complètement envolée alors qu’au fond, elle me rongeait toujours un peu les tripes. Il avait répondu à l’affirmative à mes dires, un peu plus tôt. Ça ne lui dérangeait donc pas si je profitais encore un peu, non…? Juste une dernière fois, avant de dormir. C’est toujours en l’embrassant que je me retournai entre ses bras, laissant le bout de mes doigts glisser contre la peau à découvert de son torse, retraçant délicatement les détails de ce dernier. Cette situation me semblait si bizarre et à la fois si naturelle… «  Dis… » Murmurais-je doucement contre ses lippes, mes baisers déviant un moment contre sa mâchoire avant que je ne vienne glisser le bout de mon nez au creux de son cou, où j’y posai à mon tour quelques baisers. «  Qu’aimerais-tu pour Noël…? » Cette question semblait sortie de nulle part, mais il fallait dire que la fête arrivait à grands pas. Et même si mon aîné avait passé tout ce temps loin de moi, même si j’avais tenté de le repousser, de le tenir à l'écart, je l’avais tout de même eu dans mes pensées pendant tout ce temps. Du bout du pouce, près de son nombril, je dessinai de légers ronds, pianotant ensuite de cet endroit jusqu’à son flanc. «  Les Wonsungis vont fêter tous ensembles… J’aimerais bien que tu viennes faire un tour. Enfin, surtout si c’est possible… Avec les Sangos, et tout, tu risques de ne pas avoir le temps… » Et sincèrement, je ne lui en voudrais pas, s’il n’avait pas le temps. Être vice président de sa fraternité ne devait pas être simple tous les jours. Mais cette phrase, cette invitation détournée ajoutait tout simplement du poids à celle que j’avais prononcée un peu plus tôt. Du fait que je ne voulais plus me sauver. J’avais envie de le revoir, et rapidement. La nuit n’était pas terminée, elle n’avait pas commencée et, déjà, j’appréhendais son départ. J’appréhendais le manque qui allait m’assaillir lorsqu’il passerait le seuil de cette porte et je me recroquevillai légèrement dans ses bras, fermant les yeux, comme pour chasser ces inquiétudes au loin.
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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Sam 20 Déc - 17:56
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P
osé dans le lit comme ça, à ses côtés, je me demandai ce qu'il m'avait pris d'attendre aussi longtemps pour savourer ce genre de petits bonheurs simples. Logan avait enfilé le t-shirt dont je m'étais débarrassé et cela m'avait tiré un sourire inattendu avant que je ne vienne m'installer derrière lui. Cette position me paraissait étrangement naturelle, sans que je ne ressente aucun malaise. C'était comme si j'avais toujours fait ça, et à défaut d'être vrai, je savais que c'était parce que j'en avais rêvé et que j'avais souhaiter me rapprocher de lui de la sorte. Fermant les yeux un instants, je me laissai profiter de sa chaleur, de son odeur, de tout. Ca y est, je ne voulais plus jamais partir, plus jamais quitter ce lit douillet dans lequel je me sentais si bien aux côtés du plus jeune. Je laissai échapper un soupir de contentement. Bon sang, il m'avait fallu tout ce temps pour accepter l'idée que, peut-être, il ne me laissait pas indifférent ..

Il avait même fallu que Logan prenne l'initiative pour que je me déride un peu et que je prenne conscience de certaines chose. Ce premier baiser avait beau avoir été des plus chastes, il représentait beaucoup pour moi. Il m'avait permis d'ouvrir les yeux, de me rendre compte qu'aucun cataclysme n'allait se déchaîner sur moi si je m'engageai sur cette voie-ci. Ca paraissait ridicule formulé de la sorte mais il n'empêchait que, je m'en rendais compte à présent, rien n'aurait pu me faire voir le côté accessible d'une relation avec Logan s'il n'avait pas pris les devants. Je ne pense pas que j'aurais été capable d'initier les choses pour la toute première fois, me représentant le contact physique de ce type comme une limite à ne pas dépasser. Je n'étais pas mécontent qu'il m'ait un peu bousculé, qu'il ait agi de son propre chef : je savais désormais qu'il n'y avait rien de mal à me laisser un peu aller, que le ciel n'allait très certainement pas me tomber sur la tête. J'avais peur de l'inconnu, et lui avait levé le flou sur certaines choses. Je lui en étais reconnaissant .. je pouvais profiter de ses lèvres sans aucun complexe maintenant. Il fallait que j'arrête de me poser mille questions et que je profite simplement de l'instant présent, ce qui marchait plutôt bien pour le moment, mais je savais qu'une fois Logan hors de vue, ces questions sans réponse allaient revenir à la charge. Voilà pourquoi je ne voulais plus le quitter. Pourquoi est-ce que j'avais toutes ces questions qui me revenaient en tête alors que je me sentais tout simplement bien avec le wonsungi .. La seule chose dont j'étais sûre, c'était que je n'allais rien regretter. Des questions, peut-être mais des regrets, ça non : je n'en avais jamais eus et certainement parce que je prenais le temps de réfléchir justement. Je prenais peut-être mon temps à me décider, mais ce dont Logan pouvait être sûr, c'était que quand je faisais quelque chose avec lui, rien n'était forcé. Mûrement réfléchie, la décision était sans appel et les regrets n'avaient jamais leur place. Je n'étais pourtant pas quelqu'un qui réfléchissait avant d'agir en temps normal, bien trop spontané, mais la présence de Logan dans l'équation changeait toute la donne. Pas question de le blesser en tentant quelque chose que je regretterai par la suite.

Les mots qu'ils prononça en réponse aux miens m'apaisèrent ; au moins, lui et moi ressentions la même chose en cet instant. Je n'avais jamais tant apprécié nos retrouvailles, et pour cause. J'avais l'impression que nous étions plus liés encore ce soir que jamais, et ce rapprochement physique qu'il y avait eu entre nous n'y était pas pour rien. Quoi que je fasse de toute façon, j'avais l'impression qu'à chaque fois que je passais du temps avec Logan, il devenait un peu plus important encore dans ma vie.
Sa main vint trouver la mienne pour entrelacer nos doigts et nous faire glisser vers son ventre. Il se colla contre moi totalement et je me redressai légèrement pour pouvoir soutenir ma tête de ma main libre, mes lèvres près de sa joue. « J'espère bien. Et puis je ne te laisserai pas de toute façon .. » Resserrant mon étreinte autour de sa taille, je laissai mon pouce caresser le côté de sa main et effleurai sa joue de mes lèvres. Logan tourna alors la tête, son nez frottant contre le mien, ce qui me fit sourire doucement, bien que dans le noir. Sa bouche trouva la mienne et je sentis définitivement mon cœur rater un battement à ce contact. C'était tout ce qu'il y avait de plus tendre, plein de sentiments, de ce contentement qu'on ressentait à être l'un avec l'autre.

Logan choisit ce moment pour se retourner vers moi et j'oubliai tout le reste, sentant en plus ses doigts contre mon torse. Ses lèvres dérivèrent et les yeux toujours fermés je lançai un « Hmm .. ? » pour lui montrer que je lui prêtai toute mon attention, bien que peu loquace sur le moment. Je frémis au contact électrisant de ses lèvres dans mon cou. « Toi. » La réponse fut spontanée et immédiate. « C'est toi que je veux .. » Ses doigts glissèrent alors vers mon nombril et mon ventre se contracta aussitôt en réponse, une drôle de sensation m'envahissant avant que sa main ne poursuive sa route sur mon flanc. La main qui soutenait ma tête trouva plus important à faire et se glissa dans ses cheveux, les agrippant doucement sans douleur pour que je puisse venir sceller nos lèvres une nouvelle fois en un baiser un poil plus insistant que les précédents. Je me détachai de ses lèvres après un instant et inspirai à fond. Mes mots pouvaient être interprétés dans un tout autre sens que celui auquel j'avais pensé et je ne voulais pas faire peur à mon Logan à cause d'un quiproquo ; je ne tenais pas à ce qu'il s'éloigne de moi une nouvelle fois parce que je l'aurais effrayé. « Je veux juste te voir à Noël. Trouve du temps à me consacrer, rien besoin d'autre .. » Il m'expliqua alors pour la fête prévue par les Wonsungi et tout sourire, je jouai avec cheveux. C'était ça que je voulais, qu'il passe plus de temps avec moi, qu'il ne veuille plus m'éviter : cette proposition m'allait droit au cœur, aussi simple qu'elle soit. Il était vrai que je ne pouvais définitivement pas rater la fête des Sangos mais une telle demande du plus jeune .. j'allais tout faire pour me libérer. Il se serra contre moi un peu plus et je laissai mon autre main glisser dans son dos de bas en haut, lentement, dans un geste presque inconscient. « Je vais essayer de passer alors, parce que je ne peux pas résister quand tu demandes comme ça .. » Je lui embrassai la joue dans un geste tendre, spontané et je posai finalement la tête contre l'oreiller juste en face de son visage. Un sourire flottait toujours sur mes lèvres : je ne pouvais pas voir Logan mais sa seule présence me suffisait. Je n'étais vraiment pas sûr d'arriver à dormir mais la soirée qu'on avait passée tous les deux valait bien toutes les fatigues du monde. Je ne voulais pourtant pas priver le plus jeune de sommeil. « Tu devrais dormir mon Logan .. Je ne veux pas que tu sois fatigué par ma faute demain. » Je me mordis la lèvre en imaginant que j'allais pouvoir le voir au réveil et j'étais déjà impatient d'être le matin.


WILDBIRD
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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | Dim 21 Déc - 21:08
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Ce genre de moments. C’était trop beau pour être vrai, franchement. J’y avais longuement pensé. Que ce soit bien avant, lorsque j’avais encore cette apparence féminine, ou un peu plus récemment, alors que j’embrassais complètement l’être que j’étais devenu. J’y avais rêvé plus d’une fois et je m’étais automatiquement frappé mentalement, m’interdisant à m’adonner à de telles fantaisies. Dylan n’était qu’un ami, un très bon ami, et je m’étais toujours dit que franchir le cap de cette amitié serait un point de non-retour. Un moment fatidique qui prouverait si nous étions vraiment faits l’un pour l’autre, ou si tout éclaterait en mille morceaux, comme un vase jeté au sol. J’avais rêvé à ses lèvres, sur les miennes. À ses mains, contre mes hanches. Et chaque fois, je me disais que je devais avoir honte de moi-même pour rêver à de telles choses, qui n’arriveraient jamais. Et pourtant, voilà dans quelle situation nous nous retrouvions… Un rêve devenu réalité.

C’est toi que je veux.. J’avais frissonné plus que de normale. Ce frisson n’était pas habituel. Cette chaleur qui vint soudainement me réchauffer, tous ces papillons qui s’amusaient dans mon ventre, le rouge qui marquait indéfiniment mes joues. J’avais l’impression d’être une fillette qui découvrait son premier amour, qui risquait de glousser à tout moment parce que la situation était un peu trop gênante. J’aurais voulu lui répondre par la positive, lui dire que c’était réciproque et que la seule envie que j’avais, à ce moment même, était de passer Noël avec lui. Nous l’avions déjà fêté ensemble, auparavant. Avec des amis. Comme n’importe quel groupe d’amis le faisait en Corée. Mais j’avais l’impression que cette fois-ci, ce serait un peu différent. J’entrouvris les lèvres dans l’espoir de lui répondre, mais elles furent rapidement capturées par les siennes, un léger couinement m’échappant dans la surprise. Ce baiser… Je m’y perdis presqu’aussitôt, laissant ma main pianoter contre son torse pour m’accrocher à sa nuque, prolongeant légèrement cet échange de façon tout aussi insistante. J’avais l’impression qu’une partie de Dylan était prête à se laisser aller, tandis que l’autre s’entêtait constamment à le retenir. Comme si sa conscience n’arrivait pas à trouver un commun accord sur quoi faire, et quand. Mais ça ne me dérangeait pas. Pour Dylan, j’aurais donné la lune. Alors un jour, une semaine, une année de plus à attendre, ça n’avait aucune importance. Ce que je voulais, c’était de le voir. Et ce point semblait nous être réciproque, puisque c’est la seule chose qu’il me demandait pour Noël. « Je t’offrirai tout le temps dont tu auras de besoin… » Murmurais-je en fermant doucement les yeux, un léger sourire se glissant sur mon visage alors que ses doigts caressaient mes cheveux. C’était ça, que je voulais. De simples moments comme ceux-ci que je pouvais graver dans ma mémoire. Des moments auxquels je pouvais penser, m’accrocher quand ça allait moins bien. Sa remarque sur mon sommeil me fit légèrement rire alors que je glissai le bout de mon index contre son nez. « Dors aussi, je ne veux pas que tu grognes quand je te réveillerai un peu trop tôt à ton goût… » Je ne savais franchement pas comme le plus âgé se comportait, au réveil… S’il était grognon, s’il faisait la grâce matinée. Le bout de mon pouce glissa légèrement contre la joue du Sango, mes lèvres retrouvant rapidement les siennes, lui volant plusieurs baisers l’un à la suite de l’autre. Je les quittai après un moment, enfouissant mon visage au creux de son cou, m’imprégnant un moment de son parfum avant de murmurer un faible « Bonne nuit… » au creux de son oreille. Essayer de dormir. C’est au moins ce que je devais faire. Essayer de calmer les battements de mon cœur et me laisser aller au bras de Morphée tout en me complaisant de me trouver dans ses bras à lui. J’allais très certainement bien dormir.
- THE END -
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Re: i miss you, honey. » ft. dylan. | 
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