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1, 2, 3I look back at all those memories [Feat. Soo Kyung ♥]
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Re: I look back at all those memories [Feat. Soo Kyung ♥] | Jeu 17 Nov - 18:15
31 décembre 2005 ▬ Hyeon il n'a pas d'amis, pas à proprement parler. Ce sont tous des fils ou filles riches, tous de la même catégorie sociale que lui et il n'est ami avec eux que par intérêt et par principe. Il reste avec eux juste parce qu'il le faut, il sourit avec eux parce qu'il le faut, mais il n'y a aucune attache. Pour lui, ce ne sont pas de véritables amis sur qui il peut s'appuyer, pas comme la télévision semble le montrer en tout cas. Pourtant, Soo Kyung fait partie de ceux qui ont réussi à percer légèrement sa bulle protectrice. Elle a réussi à s'immiscer, juste un peu, dans sa vie si monotone, et tout ça, grâce au piano. Alors forcément, savoir qu'elle s'en va, engendre quelques émotions inconnues, qu'il ne parvient pas à contrôler ni même à exprimer. Il ne sait même plus quoi penser, ni même quoi dire, ou même ressentir. Il y a quelques minutes, tous les deux, ils s'amusaient, comme de véritables enfants, loin de leur société oppressante, et voilà qu'une terrible nouvelle venait de détruire ce moment qu'il avait, pourtant, tant apprécié. A l'intérieur de la maison, le regard ailleurs, l'âme flottante, il attend que Soo Kyung réponde enfin à sa question. Il n'est qu'un enfant de, bientôt, 10 ans, mais cela ne l'empêche pas d'avoir des discussions sérieuses, comme les adultes. Il baisse la tête comprenant alors que c'est vrai, que ce n'est pas une illusion. Elle va vraiment partir. Elle va le quitter, l'abandonner, comme le font toutes les personnes dont il semble proche. Son frère l'a abandonné et elle en fait de même. Certes pas de la même manière, mais elle le délaisse quand même. Il comprend que ce n'est pas de son ressort, que ce n'est pas elle qui a décidé et il sait à quel point la famille dirige la famille de chacun d'entre eux. Il le sait, mais il ne peut s'empêcher d'être déçu et profondément attristé. Il ne pensait pas qu'un jour elle allait partir et surtout pas maintenant, la veille de son anniversaire, alors qu'il lui avait réservé une surprise digne de ce nom, gardant précieusement le collier en forme de lion dans sa poche, attendant le moment. Moment qui ne viendra finalement jamais. Il grince des dents, serrant légèrement les poings, mais essayant de ne pas trop montrer qu'il est en colère. « Alors le bon moment, c'était quand pour toi ? », il le prononce doucement, de manière presque inaudible mais assez pour que Soo Kyung l'entende un peu. Il sourit, malgré lui, alors qu'elle lui dit que ce n'est pas grave, maintenant ou après ça ne change rien. Elle a raison, ça ne change rien, elle part quand même, mais l'apprendre de cette manière, c'est certainement la pire des manières. Il aurait aimé lui entendre dire cette nouvelle. Aurait-elle conservé le secret jusqu'à la fin ? Sans jamais lui dire quoique ce soit ? Il fronce des sourcils, son cœur ratant un battement, de douleur, lorsqu'elle lui fait comprendre qu'il n'a pas à faire toute un histoire pour ça. Oh. Il voit. Alors pour elle, ça n'a aucune importance qu'elle soit loin, pour elle ce n'est rien, pour elle c'est normal, ça ne l'affecte pas, ça ne lui fait rien du tout. Savoir ainsi ne la dérange pas ? Très bien. Il comprend. C'est normal après tout, il est lui, Hyeon. Alors pourquoi doit-il être triste à cette nouvelle ? Pourquoi réagit-il ainsi ? Il n'a pas à le faire. Ce n'est qu'une partenaire de piano, juste une partenaire de piano, ce n'est qu'une fille de bonne famille, juste une fille de bonne famille. Sa lèvre tremble légèrement, parce que même s'il essaie de se dire ça, il a mal. Quelque part, il a mal. Il ne sait pas où mais il ne se sent pas bien. Il a enfui de fuir Soo Kyung, ou pire encore, de ne l'avoir jamais connu. Il regrette le jour où elle est entrée dans sa vie, le jour où elle s'est assise à ses côtés, et qu'ils ont joué ensemble. Il regrette de la connaître. C'est tout. « Très bien. Tu as raison je n'ai pas à faire toute une histoire. C'est vrai après tout, tu es qui pour moi, toi ! ». Ses yeux sont voilés, mais il lance quand même quelques éclairs à Soo Kyung. « Tu n'es qu'une fille de bonne famille, et tes parents sont amis avec les miens, c'est pour ça qu'on est amis. Mais en vérité, tu n'es rien ». Les derniers mots sont durs, froids, et en cet instant, Hyeon creuse un faussé entre elle et lui. A jamais. « Pars ! Ce n'est pas grave. Amuses-toi bien là-bas, fais toi de véritables amis, parce que moi je ne suis pas ton ami. Je ne l'ai jamais été et je ne le serai jamais ». Les mots fusent dans sa bouche sans même qu'il ne puisse se contrôler. Pour la première fois depuis des lustres, Hyeon ressent de la colère mais de la tristesse aussi. Le cœur de Hyeon se serre, sous ses mots qui lui font tout autant mal. Il sait que ce n'est pas la vérité, mais puisqu'elle part, à jamais, il doit se détacher d'elle. A jamais. Les souvenirs doivent être oubliés. Tout ceux avec elle, il doit l'oublier.
I look back at all those memories
Feat Soo Kyung ▬ HyeonSoo ♥
31 décembre 2005 ▬ Hyeon il n'a pas d'amis, pas à proprement parler. Ce sont tous des fils ou filles riches, tous de la même catégorie sociale que lui et il n'est ami avec eux que par intérêt et par principe. Il reste avec eux juste parce qu'il le faut, il sourit avec eux parce qu'il le faut, mais il n'y a aucune attache. Pour lui, ce ne sont pas de véritables amis sur qui il peut s'appuyer, pas comme la télévision semble le montrer en tout cas. Pourtant, Soo Kyung fait partie de ceux qui ont réussi à percer légèrement sa bulle protectrice. Elle a réussi à s'immiscer, juste un peu, dans sa vie si monotone, et tout ça, grâce au piano. Alors forcément, savoir qu'elle s'en va, engendre quelques émotions inconnues, qu'il ne parvient pas à contrôler ni même à exprimer. Il ne sait même plus quoi penser, ni même quoi dire, ou même ressentir. Il y a quelques minutes, tous les deux, ils s'amusaient, comme de véritables enfants, loin de leur société oppressante, et voilà qu'une terrible nouvelle venait de détruire ce moment qu'il avait, pourtant, tant apprécié. A l'intérieur de la maison, le regard ailleurs, l'âme flottante, il attend que Soo Kyung réponde enfin à sa question. Il n'est qu'un enfant de, bientôt, 10 ans, mais cela ne l'empêche pas d'avoir des discussions sérieuses, comme les adultes. Il baisse la tête comprenant alors que c'est vrai, que ce n'est pas une illusion. Elle va vraiment partir. Elle va le quitter, l'abandonner, comme le font toutes les personnes dont il semble proche. Son frère l'a abandonné et elle en fait de même. Certes pas de la même manière, mais elle le délaisse quand même. Il comprend que ce n'est pas de son ressort, que ce n'est pas elle qui a décidé et il sait à quel point la famille dirige la famille de chacun d'entre eux. Il le sait, mais il ne peut s'empêcher d'être déçu et profondément attristé. Il ne pensait pas qu'un jour elle allait partir et surtout pas maintenant, la veille de son anniversaire, alors qu'il lui avait réservé une surprise digne de ce nom, gardant précieusement le collier en forme de lion dans sa poche, attendant le moment. Moment qui ne viendra finalement jamais. Il grince des dents, serrant légèrement les poings, mais essayant de ne pas trop montrer qu'il est en colère. « Alors le bon moment, c'était quand pour toi ? », il le prononce doucement, de manière presque inaudible mais assez pour que Soo Kyung l'entende un peu. Il sourit, malgré lui, alors qu'elle lui dit que ce n'est pas grave, maintenant ou après ça ne change rien. Elle a raison, ça ne change rien, elle part quand même, mais l'apprendre de cette manière, c'est certainement la pire des manières. Il aurait aimé lui entendre dire cette nouvelle. Aurait-elle conservé le secret jusqu'à la fin ? Sans jamais lui dire quoique ce soit ? Il fronce des sourcils, son cœur ratant un battement, de douleur, lorsqu'elle lui fait comprendre qu'il n'a pas à faire toute un histoire pour ça. Oh. Il voit. Alors pour elle, ça n'a aucune importance qu'elle soit loin, pour elle ce n'est rien, pour elle c'est normal, ça ne l'affecte pas, ça ne lui fait rien du tout. Savoir ainsi ne la dérange pas ? Très bien. Il comprend. C'est normal après tout, il est lui, Hyeon. Alors pourquoi doit-il être triste à cette nouvelle ? Pourquoi réagit-il ainsi ? Il n'a pas à le faire. Ce n'est qu'une partenaire de piano, juste une partenaire de piano, ce n'est qu'une fille de bonne famille, juste une fille de bonne famille. Sa lèvre tremble légèrement, parce que même s'il essaie de se dire ça, il a mal. Quelque part, il a mal. Il ne sait pas où mais il ne se sent pas bien. Il a enfui de fuir Soo Kyung, ou pire encore, de ne l'avoir jamais connu. Il regrette le jour où elle est entrée dans sa vie, le jour où elle s'est assise à ses côtés, et qu'ils ont joué ensemble. Il regrette de la connaître. C'est tout. « Très bien. Tu as raison je n'ai pas à faire toute une histoire. C'est vrai après tout, tu es qui pour moi, toi ! ». Ses yeux sont voilés, mais il lance quand même quelques éclairs à Soo Kyung. « Tu n'es qu'une fille de bonne famille, et tes parents sont amis avec les miens, c'est pour ça qu'on est amis. Mais en vérité, tu n'es rien ». Les derniers mots sont durs, froids, et en cet instant, Hyeon creuse un faussé entre elle et lui. A jamais. « Pars ! Ce n'est pas grave. Amuses-toi bien là-bas, fais toi de véritables amis, parce que moi je ne suis pas ton ami. Je ne l'ai jamais été et je ne le serai jamais ». Les mots fusent dans sa bouche sans même qu'il ne puisse se contrôler. Pour la première fois depuis des lustres, Hyeon ressent de la colère mais de la tristesse aussi. Le cœur de Hyeon se serre, sous ses mots qui lui font tout autant mal. Il sait que ce n'est pas la vérité, mais puisqu'elle part, à jamais, il doit se détacher d'elle. A jamais. Les souvenirs doivent être oubliés. Tout ceux avec elle, il doit l'oublier. Invité
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Re: I look back at all those memories [Feat. Soo Kyung ♥] | Ven 18 Nov - 18:31
❥ Toutes les thérapies du monde n’auraient pas l’impact nécessaire pour enchaîner la peur lancinante qui grandit jour après jour. Elle ne veut pas quitter son pays. Elle ne veut pas aller à l’autre bout du monde. Elle ne veut pas quitter ses amis, changer d’école, elle ne veut pas se faire de nouveaux copains et elle ne veut pas suivre ses parents. Si elle on lui laissait le choix elle refuserait. Elle dirait non à tout et peut-être même qu’elle aurait le courage de le dire à ses parents. Mais elle n’a pas le choix, parce qu’elle est mineure, parce qu’elle est enfermée dans une jolie prison dorée à l’extérieure mais empoisonnée à l’intérieur. Elle réfléchit à sa question et sa réponse risque de prendre du temps. Elle ne sait même pas si le bon moment existe. Ils étaient si heureux, elle n’avait pas envie de gâcher ça. Mais s’il avait été triste, elle n’aurait pas non plus voulu l’accabler davantage. Alors c’est quand, ce foutu bon moment ? « Je sais pas, » répond-elle d’une voix aussi éteinte que lui, « si je l’avais trouvé je te l’aurais dit. » C’est une remarque bien désinvolte de sa part mais elle n’a pas d’autre réponse à lui offrir de toute façon.
Et puis l’atmosphère silencieuse vole en éclat lorsqu’il trouve le courage d’exploser sous ses yeux. Elle ne lui a jamais vu un regard aussi véhément et impliqué. Et ses mots aussi tranchants que des lames, la gamine ne s’y attendait pas. « A quoi tu joues Hyeon ? » Elle n’avait pas dit ça pour être méchante, d’un ton ferme dont l’unique but était de lui faire comprendre à quel point les choses sont sérieuses et à quel point elle n’y peut rien, pas plus que lui d’ailleurs. Mais visiblement il n’est pas si triste que ça de la voir partir. « Tu le penses pas, c’est pas vrai ! » Elle se persuade mais il enchaîne et il détruit tout – vraiment tout. Si bien qu’à la fin, il a tellement piétiné sur son cœur qu’elle n’arrive pas à concevoir que l’on puisse dire autant sur un mensonge. Et quelque part elle se sent un peu trahie parce que là où elle voulait apaiser sa tristesse, elle serait en fait la seule à être triste pour de vrai. « Je suis pas qu’une fille de bonne famille, c’est pas vrai ! » Elle en a marre et elle a mal. D’entre tous, elle ne pensait pas que ça serait Hyeon qui la rabaisserait à cette triste, seule et unique position. « Et puis c’est pas parce que t’es meilleur que tout le monde à tout que t’as le droit de me juger ! T’as jamais rien fait pour dire non à tes parents, t’as même peur de monter sur une balançoire parce qu’on t’as interdit de le faire ! » Elle n’aime pas la tournure que ça prend mais tout est déjà foutu. Deux enfants sous-contrôle qui perdent déraisonnablement le contrôle de tout. « Ils avaient raison à l’école… y’a personne qu’est assez bien pour toi et c’est pour ça que t’es toujours seul ! » Elle ne mesure pas le poids de ce qu’elle dit, trop aveuglée par la colère, par la honte de ne jamais être à la hauteur et par la tristesse. On a brisé quelque chose en elle mais elle ne veut pas lui montrer ses faiblesses puisqu’il l’a très bien dit pour qu’elle l’oublie de sitôt : elle n’est pas son amie, elle n’est rien pour lui.
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Re: I look back at all those memories [Feat. Soo Kyung ♥] | Lun 21 Nov - 19:12
31 décembre 2005 ▬ Il y a certaines circonstances qui viennent souvent troubler certains moments, et même parfois certaines relations. Parfois, certaines personnes passent d'une forte amitié à quelque chose qui est proche de la haine, du ressenti. Et parfois, de telles circonstances, les mots deviennent blessants, tels des poignards, qui restent au plus profond de soi, laissant de longues cicatrices. Il ne faut pas toujours considérer ce que chacun ose dire dans de tels moments, car ce n'est pas toujours, voir jamais, le bon moment pour dire certaines paroles. Parfois la vérité éclate mais parfois les mots dépassent la pensée même de l'individu. Surtout lorsque ce sont des enfants. C'est ce qui se déroule en ce moment pour Hyeon. Les mots fusent sans même qu'il ne puisse les contrôler, sans même qu'il ne les pense réellement. Il sait pertinemment que c'est faux. Soo Kyung n'a jamais été, et ne sera jamais, qu'une fille de bonne famille, sans aucune implication de sa part. Elle était différente des autres, mais c'est du passé désormais. Il le sait. Elle ne sera plus son amie, plus jamais. Elle va partir et elle ne va sûrement jamais revenir. Il le sait. Ou croit le savoir. Son cœur est blessé car il la pensait différente, car il pensait qu'elle allait être à ses côtés, encore longtemps, qu'il allait apprécier encore le piano, mais maintenant, il a peur de détester encore plus cet instrument. Il n'aurait pas dû l a rencontrer, leur destin aurait dû être différent. Il regrette, mais il risque de regretter encore plus ses mots, ses actuels mots, car au final, elle va partir sur une mésentente. Ils vont se quitter sur une dispute, et ce n'est pas la meilleure des fins. Pas pour eux. Pas pour des enfants comme eux. Il serre des dents et des poings, ne lâchant pas pour autant son regard de Soo Kyung, comme pour lui prouver qu'il n'a pas peur de lui dire de tels mots. « Si c'est vrai ! Je le pense et je l'ai toujours pensé », il est facile de mentir, surtout pour un garçon de son tempérament. Parce que mentir, ça préserve. Ça le préserve. Mais il n'est pas le seul . . .
Ses yeux s'écarquillent lorsque la petite fille termine sur cette note salée, qui le serre le cœur et qui lui fait terriblement mal. Sa gorge se noue encore plus, mais il ne doit pas pleurer. Il n'a pas le droit de pleurer. C'est un grand garçon et puis, les garçons, ça ne pleure jamais. C'est ce que ses parents ne cessent de lui répéter, surtout son père. Alors, il ne peut pas. Ses yeux restent secs, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'est pas profondément attristé. Seul . . . il est toujours seul et le sera toujours. « Et alors ? Ce n'est pas grave si je suis seul. Je n'ai besoin de personne. Les humains sont tous des hypocrites de toute manière, ils ne font que mentir. Je préfère rester seul. Je suis mieux ainsi », au moins il ne risque pas d'être blessé. « Adieu » dit-il de manière froide et distante, la regardant d'un air mauvais et la bousculant légèrement, s'en allant retrouver ses parents. Il aurait aimé s'enfermer dans sa chambre, ruminant, mais il ne peut pas car il sait très bien que ce n'est pas élevé. Les paroles de Soo Kyung résonnent toutefois dans sa tête, sur le fait qu'il ne fait qu'écouter ses parents, toujours et encore. Mais que peut-il faire de toute manière, il n'a pas d'autres choix. Il préfère ça que subir autre chose ou être puni pour une sottise. Autant éviter. Il continue de serrer les poings, se mordant profondément les lèvres pour oublier. Voilà ce qu'il doit faire. Il doit juste oublier. L'oublier. A jamais.
Aujourd'hui, il a perdu Soo Kyung. A jamais . . . ?
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Feat Soo Kyung ▬ HyeonSoo ♥
31 décembre 2005 ▬ Il y a certaines circonstances qui viennent souvent troubler certains moments, et même parfois certaines relations. Parfois, certaines personnes passent d'une forte amitié à quelque chose qui est proche de la haine, du ressenti. Et parfois, de telles circonstances, les mots deviennent blessants, tels des poignards, qui restent au plus profond de soi, laissant de longues cicatrices. Il ne faut pas toujours considérer ce que chacun ose dire dans de tels moments, car ce n'est pas toujours, voir jamais, le bon moment pour dire certaines paroles. Parfois la vérité éclate mais parfois les mots dépassent la pensée même de l'individu. Surtout lorsque ce sont des enfants. C'est ce qui se déroule en ce moment pour Hyeon. Les mots fusent sans même qu'il ne puisse les contrôler, sans même qu'il ne les pense réellement. Il sait pertinemment que c'est faux. Soo Kyung n'a jamais été, et ne sera jamais, qu'une fille de bonne famille, sans aucune implication de sa part. Elle était différente des autres, mais c'est du passé désormais. Il le sait. Elle ne sera plus son amie, plus jamais. Elle va partir et elle ne va sûrement jamais revenir. Il le sait. Ou croit le savoir. Son cœur est blessé car il la pensait différente, car il pensait qu'elle allait être à ses côtés, encore longtemps, qu'il allait apprécier encore le piano, mais maintenant, il a peur de détester encore plus cet instrument. Il n'aurait pas dû l a rencontrer, leur destin aurait dû être différent. Il regrette, mais il risque de regretter encore plus ses mots, ses actuels mots, car au final, elle va partir sur une mésentente. Ils vont se quitter sur une dispute, et ce n'est pas la meilleure des fins. Pas pour eux. Pas pour des enfants comme eux. Il serre des dents et des poings, ne lâchant pas pour autant son regard de Soo Kyung, comme pour lui prouver qu'il n'a pas peur de lui dire de tels mots. « Si c'est vrai ! Je le pense et je l'ai toujours pensé », il est facile de mentir, surtout pour un garçon de son tempérament. Parce que mentir, ça préserve. Ça le préserve. Mais il n'est pas le seul . . .Ses yeux s'écarquillent lorsque la petite fille termine sur cette note salée, qui le serre le cœur et qui lui fait terriblement mal. Sa gorge se noue encore plus, mais il ne doit pas pleurer. Il n'a pas le droit de pleurer. C'est un grand garçon et puis, les garçons, ça ne pleure jamais. C'est ce que ses parents ne cessent de lui répéter, surtout son père. Alors, il ne peut pas. Ses yeux restent secs, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'est pas profondément attristé. Seul . . . il est toujours seul et le sera toujours. « Et alors ? Ce n'est pas grave si je suis seul. Je n'ai besoin de personne. Les humains sont tous des hypocrites de toute manière, ils ne font que mentir. Je préfère rester seul. Je suis mieux ainsi », au moins il ne risque pas d'être blessé. « Adieu » dit-il de manière froide et distante, la regardant d'un air mauvais et la bousculant légèrement, s'en allant retrouver ses parents. Il aurait aimé s'enfermer dans sa chambre, ruminant, mais il ne peut pas car il sait très bien que ce n'est pas élevé. Les paroles de Soo Kyung résonnent toutefois dans sa tête, sur le fait qu'il ne fait qu'écouter ses parents, toujours et encore. Mais que peut-il faire de toute manière, il n'a pas d'autres choix. Il préfère ça que subir autre chose ou être puni pour une sottise. Autant éviter. Il continue de serrer les poings, se mordant profondément les lèvres pour oublier. Voilà ce qu'il doit faire. Il doit juste oublier. L'oublier. A jamais.
Aujourd'hui, il a perdu Soo Kyung. A jamais . . . ?
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Re: I look back at all those memories [Feat. Soo Kyung ♥] | Mer 23 Nov - 21:56
Mais a-t-elle seulement le courage de faire tout ça. Elle est si jeune et pourtant elle a déjà conscience d’une chose : il vaut mieux souffrir en silence plutôt que de faire souffrir les autres. Ce n’est pas quelque chose qu’elle tient de ses parents, eux seraient plutôt de l’école adverse. Mais Soo Kyung elle préfère se taire. Elle se tait, elle encaisse et la douleur passe. Elle passe toujours, même si c’est long et que ça fait mal pendant longtemps. Peut-être qu’un jour, on s’y habitue ?
Elle a le cœur en miette et elle s’énerve. Elle doit pleurer un pauvre garçon qu’elle considérait comme son ami mais qui ne l’a jamais considérée ainsi. Elle ne sait même pas si elle mérite encore de l’appeler « ami » de son côté, après le couteau en plein cœur qu’elle vient de lui planter. Elle n’est pas méchante pourtant… lui non plus d’ailleurs. « Ouais, c’est ça, t’as qu’à partir ! » Son âme lui crie de revenir. « T’es pas différent des autres gamins de bonne famille ! » Il ne se retourne pas, elle ne voit plus que son dos qui bientôt disparaît pour rejoindre la fête dehors. « T’es pas différent… t’es pas différent… t’es… » Il vaut tellement mieux qu’eux. Alors elle se sent secouée par une terrible mélancolie, la lèvre inférieure coincée presque à sang entre ses dents et elle rejoint la table des enfants en couchant sa tête sur la nappe débarrassée des assiettes sales.
Elle n’a pas vu la soirée filer lorsque les premiers feux d’artifice fusent dans le ciel. Elle a loupé le décompte, elle ne sait même pas où sont ses parents. Elle rend les souhaits de bonne année à ceux qui l’entourent, elle se sent suffoquer. Elle n’est plus d’humeur, c’est dur d’être une adulte et de retenir ses larmes, d’enterrer ses émotions, tout le temps. « Sooki-yah ! Ta jolie robe, tu es toute salie ! Va vite mettre un peu d’eau sur cette tâche avant que ton père ne te voit comme ça… » La gamine la regarde avec de grands yeux. « Eh bien ?! Dépèche-toi, allez, allez ! » Elle n’insiste pas et rentre au salon, rapidement rattrapée par une employée de maison. « Mademoiselle, vous cherchez Monsieur Hyeon ? » Elle secoue la tête et lui demande de l’aider à nettoyer les dégâts sur son affreuse robe toute bouffante.
Elle termine la soirée affalée sur le canapé, elle n’a plus le cœur à la fête.
Joyeux dixième anniversaire, Chae Soo Kyung.
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