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    :: Défouloir :: 2016

Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time.

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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Mar 24 Nov - 2:33
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Pourquoi faut-il qu’une femme soit toujours en train de râler ? Comme si rien n’allait jamais. Ne peut-elle pas se contenter du moment présent et de profiter ? C’est quand même frustrant de toujours devoir supporter leur saut d’humeur. Moi j’avais ma pizza en main et c’était tout ce qui suffisait à mon bonheur. J’en pris d’ailleurs une part maladroitement mais du me rendre à l’évidence que je n’aurais pas le temps d’en manger une tranquille. Quand je l’écoute m’engueuler pour ce que j’aurais soit disant fait je la fixe avec un air si surpris et si plein de mépris que mon air de branleur dû lui manquer. Je refermais la boite à pizza en la fixant. Quand elle me parla de son bras mon regard suivi les courbes de son corps pour deviner les tatouages qu’elle savait si bien dissimuler. Ces caractères chinois qu’elle caressait sur son poignet. Une part de son histoire. Je relevais mon visage rembrunis soudain. Je ne pouvais concevoir qu’elle accepte une telle chose et elle semblait même fière d’elle de l’avoir repoussé si longtemps. Etait-ce là tout ce qu’elle voulait ? C’était là, la seule chose à laquelle elle pouvait se raccrocher ? La situation était encore plus pathétique que je le croyais. Je la toisais froidement avant de lui balancer avec toute la désinvolture que j’avais «  La seule conne de l’histoire c’est toi d’accepter. » Je secoue la tête en lâchant un rire amer. « Rejette pas la faute sur moi t’es la seule responsable Lin Yao. » Je rouvre ma boite à Pizza comme si c’était plus intéressant en attendant qu’on puisse sortir de cet ascenseur. Je zieute vers elle un instant avant d’apercevoir la carte bleu qui forme un carré sous ses vêtements. « Et c’est lui qui paye c’est ça ? Encore heureux. » J’étais pleins d’ironie et soudain je n’avais plus envie de jouer avec elle. Non, j’avais envie de la faire chier, de la pousser dans ses retranchements, qu’elle ouvre les yeux sur la fille minable qu’elle était devenu à se cacher des faux semblants et des attitudes qui ne lui correspondent pas. Posant ma pizza au sol je me tourne vers elle avant de le plaquer contre la paroi et enfoui ma main rapidement dans son décolleté. « Avant que tu ne te mettes à crier à l’agression sexuel, laisse-moi juste récupérer …. » je tirais la carte qui se glissa entre mes doigts et sourit moqueur en voyant le nom de mon frère inscrit dessus. « Ca. » je me penchais rapidement pour ramasser ma pizza et quitta la cabine d’ascenseur en le repoussant doucement. Je n’allais pas la flinguer contre la paroi de la cabine non plus. J’attendais qu’on soit assez loin de l’immeuble pour me permettre de tordre la carte en deux et de la casser. Je lui balançais les deux morceaux au visage « Tiens, maintenant si tu tiens tant que ça à lui faire plaisir, va te plaindre à lui, va lui réclamer de l’argent pour qu’il t’efface tous tes tatouages ; ou tâches d’encres devrais-je dire ?! » je secoue la tête nauséeux. «  Je comprends même pas pourquoi tu le laisses te faire ça, tu dois franchement être bien conne Lin Yao. C’est peut-être tout ce que t’es au final. Une soumise qui n’a pas de caractère et qui se laisse faire docilement. C’est ça Lin ? T’es docile ?! » je la provoque, je suis dure avec elle, et je ne sais pas si elle va se mettre à hurler et pleurer avant de déprimer, où si elle va enfin ouvrir les yeux et se mettre à se rebeller. Vu l’état dans lequel elle est face à Jae je pencherais plutôt pour la première, à regret.
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Mar 24 Nov - 3:26
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Je le fixais me juger, me critiquer, me dire ce que je devrais faire. Pourquoi étais-je obliger de subir cela venant de sa part ? Je n’avais aucun compte à lui rendre. Je n’avais aucun lien parenté avec lui. Il était rien pour moi. Juste un brin de poussière insignifiant sur ma route semé d’embuches. Alors pourquoi ce qu’il me disait me blessait-il tant ? Pourquoi avais-je envie qu’il la ferme ? Pourquoi avais-je envie de pleurer toutes les larmes de mon corps ? Il ne pouvait pas juste me foutre la paix ? Juste me laisser tranquille, c’était si difficile pour son petit égo de mâle narcissique. Oooh à l’écoute, monsieur était parfait en tout point. Monsieur savait tout mieux que tout le monde. Au point de s’octroyer le droit de juger les autres sur le bien et le mal. Se prenait-il pour Dieu ? Un pauvre fou fanatique. Voila tout ce qu’il était. Je ne frémis même pas quand il récupéra la carte de bleue dans mon soutien-gorge, surprise qu’il ait l’audace d’aller jusque-là. Je le suivis, le rattrapant. Je me plantais devant lui, ma main s’abattant sur sa joue sans aucune retenue, rougissant celle-ci. Je le regardais sévèrement. Mon regard ne permettait aucun rire, aucune ironie, aucun jugement. Il était ferme. Sans doute mon côté professeur qui prenait le dessus, comme quand je m’adressant à un de mes élèves plus âges que moi et qui ne me portait aucun respect, ne voyant qu’une femme bonne a baiser en moi. « Jamais tu te la fermes ? » lui lancais-je calmement et froidement. « Tu sais ce que tu es ? Un gamin de merde. Un gamin de merde qui est jaloux du peu de bonheur qu’une personne comme lui peut avoir ! Tu ne me connais pas. Tu ne connais pas mon passé. Tu ne connais rien de moi. Et tu dis pourtant que l’on est semblable. Mais la différence entre toi et moi, c’est que je suis heureuse du bonheur précaire que je peux trouver auprès de Jae au bien même que je dois changer pour cela. Regarde toi ! Tu es peut etre libre d’être qui tu veux, mais es-tu plus heureux pour autant ? Pour venir faire chier la copine de ton frère, je ne crois pas. » Je me détournais de lui, faisant chemin inverse pour ne plus voir son visage. Je trouvais une excuse du pourquoi du comment je n’avais pas fais enlever mes tatouages. Je lui ferais changer d’avis à ma manière, je le détournerais du problème. Comme je l’ai toujours fais. « Je ne suis pas ton jouet, Bom Chan, alors fous moi la paix ! » j’etais déjà celui de Jae par choix, hors de question que je sois le sien aussi.
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Mar 24 Nov - 5:27
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Elle le pensait vraiment ?! elle croyait vraiment que j’allais être jaloux de mon frère, et de son bonheur pathétique ?! C’était la vengeance la seule passion qui me pourrissait le cœur et si j’ai longtemps été jaloux de ce qu’il avait j’ai finalement vite ouvert les yeux pour me rendre compte que ce n’était que du vent. C’était le mal ! Je préférais crever la dalle mais regarder un drama avec ma mère adoptive en se partageant un bout de bain, plutôt que de me faire péter le bide autour d’une table entouré de gens qui ne veuille qu’exposer leur richesse. Ouais moi j’étais devenu ce genre de mec, qui préférait crever le bouche ouverte plutôt que de courir après l’argent. La richesse ne fait que pourrir les cœurs et vous donne le droit de croire que avait le droit de vie et de mort sur les gens ! >Alors la voir me gueuler ça a le don de me foutre la rage. Elle s’éloigne déjà quand je trouve le courage de reprendre mes esprits et lui lancer « Du bonheur précaire que j’ai avec Jae ?! Nan mais tu t’entends putain ! De quoi je devrais être jaloux hein ?! De son luxe ? De sa fiancée avec qui j’ai couché ?! Hein ?! Qu’est-ce que j’ai à lui envier ?! Lui et son monde étriqué où la différence est un défaut ! Tu crois que je suis jaloux de ce qu’il a Lin Yao ?! Mais il n’a rien. De l’argent, un paternalisme gerbant et du pouvoir … et tu crois que c’est ça le bonheur que je veux ?! Tu vois je me suis trompé ! Je te pensais différente ! Mais au final t’es comme eux ! Tu t’es perdu dans ce monde de luxe au point de le laisser faire de toi ce que tu veux ! Une vulgaire poupée qu’il forge à son image. » J’avais crié assez fort pour qu’elle m’entende, je l’avais même suivi pour être sûre qu’elle entende ce que j’vais à lui dire. « Parce que tu crois que tu es mon jouet Lin Yao ! Redescend sur terre ! Tu n’es pas aussi importante pour moi ! Je sais même pas pourquoi je t’ai donné une bonne excuse pour pas aller à ton foutu rendez-vous. Tu sais quoi Lin Yao t’as qu’à y aller. Va te les faire retirer, après tout qu’est-ce que c’est ton passé face à ton SUPER bonheur précaire que t’as avec ce connard ! » J’avais les nerfs de le voir agir comme ça et de se permettre de me juger. Finalement je vivais pour une fois ce que j’aimais faire aux autres, et je pouvais comprendre à quel point c’était rageant. Je réussissais bien mon coup alors mais pour le coup, je détestais qu’on me le fasse ! « Et t’as raison, on n’est pas semblable Lin Yao. Je pensais qu’avec des couilles et de l’audace à revendre. J’avais tort ! » Je finis par me laisser tomber sur un banc et bouffa rageusement une part de pizza même si j’avais surtout envie de lui jeter au visage.
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Mar 24 Nov - 18:39
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Je m’arrêtais. Je ne bougeais plus, serrant les poings, car ce qu’il venait de dire me faisait gerber en plus de me blesser. Je me retournais vers lui. Doucement. Lentement. Il ne comprenait rien. Et il n’essayait pas de comprendre non plus. Il était butté. Et ne voyait que ce qu’il voyait voir. Autrement dis, que ce que lui pensait. Les autres pouvaient aller au diable. Il n’y avait que son opinion qui était la bonne, la seule qui valait être pris en compte. « Tu n’es pas si diffèrent que lui. » murmurais-je presque menaçante. A force de vouloir les combattre, il était devenu comme eux. Parce qu’il n’y avait pas d’autre manière de pouvoir les battre qu’en jouant à leur propre jeu. « Tu n’as que les mots argents et luxe. Ce dont je te parle n’a absolument rien avoir avec tout ca. Je ne suis pas avec Jae à cause de son fric, je m’en fiche pas mal d’ailleurs. Je suis avec lui parce que je l’aime, et que je suis prête à tour pour celui que j’aime. Même devoir rentrer dans un moule qui n’est pas le mien si ca me permet de pouvoir rester à ses côtés plus longtemps. Alors oui ! Peut-être que je suis trop extrême quand j’aime. Peut être que je fais passer trop l’autre avant de penser à moi-même. Peut etre que ce n’est pas un amour totalement sain, mais c’est le mien. Le seul que je suis capable d’offrir. Je ne sais pas faire dans la demi-mesure. Et même si ca me mène au fond du trou. Ca ne sera pas la première fois de toute manière ! » Je m’arrêtais un instant, me rendant compte de ce que j’étais entrain de dire. Je faisais allusion à mon ex sans même m’en rendre compte. Même lui qui était le pire des conard, je l’avais aimé d’un amour sans fin. J’étais ainsi. Je n’y pouvais pas faire grand-chose. Et Jae me traitait bien mieux qu’on ne l’avait jamais fait auparavant pour moi, alors je n’avais franchement pas de quoi me plaindre. « C’est la vrai moi qui ainsi. Et si on m’enlève ca aussi, il ne restera plus rien, et alors oui, je deviendrais sans doute la poupée de chiffon dont tu parles." J’avançais droit sur lui alors qu’il continuait de brailler, pointant son torse du doigt, l’y frappant plusieurs fois pour donner du poids à mes mots. « Si je ne suis pas importante pour toi Bom Chan, lâches-moi la grappe. Dégages. Vas faire chier quelqu’un d’autre, on ne s’en portera que mieux tous les deux. » Je finis par attraper un bout de pizza alors que je le surplombais, toujours debout, que j’écrasais sur son visage, étalant bien la sauce tomate sur tout son visage. J’observais mon œuvre alors qu’un morceau de jambon pandouillait encore sur sa joue. Ca faisait un bien fou. C’était comme quand je peignais une de mes toiles, j’étais comme libérée. Plus légère. Puis pour me nettoyer les doigts du reste d’huile et de gras, je les passais dans ses cheveux, retenant un sourire pour finir par éclater de rire. « Tu es tellement plus beau de cette manière. »
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Mar 24 Nov - 21:24
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Elle l’aime et elle aime se détruire pour l’homme qu’elle aime ? Mais c’est quoi ces conneries ?! C’est le genre de sentiments et d’émotions que je n’ai jamais ressenti. Tout du moins pas en amour. Je n’ai jamais été vraiment amoureux. Enfin … peut-être que si une fois, mais j’ai jamais tout fait pour que notre relation fonctionne. La tromper. Lui mentir. Ca faisait partir de mon quotidien. Et ma vengeance était si importante pour moi que j’étais prêt à tout pour réussir. Alors c’était peut-être là le seul point de comparaison que je pouvais avoir. Pour une personne, pour un but, être prêt à tout sacrifier. Son bonheur, sa vie, ses amis, son amour propre, sa fierté … Je connaissais. Des sacrifices j’en avais fait jusqu’à aujourd’hui pour pouvoir mettre mon plan à exécution. Rare était d’ailleurs les gens que j’avais laissé approcher, que j’avais aimé, que j’avais protégé. Si je devais les compter ils tiendraient sur les doigts d’une main. Alors dans le fond je comprenais ce qu’elle voulait dire. Mais je trouvais ça tellement pathétique venant d’elle. Comme si finalement nous ne pouvions pas avoir en commun ce qui était le plus minable chez nous. Qu’elle se laisse manipuler si elle le souhaite, j’avais autre chose à faire ! Si l’aider de la sortir de cette vie m’était venu naturellement je me rendais compte qu’elle se complaisait dans son bonheur précaire e qu’elle était la seule à se laisser couler. Je n’étais pas le meilleur des amis, ni même des hommes, et j’avais joué avec elle sur bien des tableaux, en dépassant des limites interdites par la moral et la loi. Mais j’avais pensé à elle. A ma façon c’est vrai, mais je revoyais toujours cette jeune fille de 20 ans, celle qui souriait en arrivant au squat, parfois sur le dos de son petit ami, parfois en titubant, mais apportant une certaine bonne humeur. On l’entendait râler quand les choses ne lui plaisaient pas. Elle était là … et on ne voyait qu’elle. Aujourd’hui elle est fade. Eteinte. Privée de ce qu’elle aime et l’acceptant comme si elle le méritait. Je ne pensais pas l’avoir sauvé d’un viol pour la voir s’enfermer dans une vie pareil. Je soupirais ne trouvant rien à redire. Je ne ferais que me répéter puisque de toute façon elle était trop têtue. J’avais autre chose à faire. Je la laissais frapper mon torse sans m’en soucier. Mais quand elle étala cette pizza sur mon visage je revis pendant une seconde ma mère me jeter ma soupe au visage parce que je la trouvais trop chaude. Une rage me tordit le ventre alors que je l’écoutais rire. Je la laissais faire en serrant les dents. J’attrapais son poignet alors qu’elle passait ses doigts dans mes cheveux et me releva brusquement. « Je ne suis pas Jae. » sifflais-je d’une voix froide. Je ravalais mon amertume. « Si c’est ce que tu veux, je te laisse à ta vie Lin Yao. T’avoir sauvé c’est vraiment un pur gâchis. » Pour ce qu’elle faisait de sa nouvelle vie. Je l’avoue son rire m’a troublé. Alors je relâche son poignet en attrapant ses cheveux pour m’essuyer la joue et lui lance «  C’est la première fois que je t’entends rire. »  Tout du moins depuis que j’étais arrivé. Je jetais la pizza dans la première poubelle venue et fini d’essuyer mon visage. C’était aussi la première fois que je la voyais se rebeller vraiment. Sortant ma carte bleue de portefeuille je la lui tendis. «  Tiens. Va te les faire enlever. C’est ta vie après tout t’as raison je n’ai pas à m’en mêler. Si te détruire par amour c’est ce que tu aimes faire bah vas-y alors. » Je ne cillais pas, je lui tendais juste cette carte. Et quand bien même elle s’en servait pour être chose je m’en foutais, ce n’était pas mon compte, juste celui que m’a génitrice m’a ouvert et que je ne touchais jamais. Je préférais utiliser mon propre argent, n’en déplaise à certain. Le plastique entre les doigts je la fixais toujours. Qu’elle fasse ce qu’elle veut de sa vie, j’avais compris le message j’allais la laisser tranquille. Et surtout. Je refusais de me demander pourquoi. Pourquoi je me préoccupais autant d’elle.

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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Sam 28 Nov - 14:46
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Il ne voulait pas comprendre. Il ne voulait pas comprendre que ma façon d’aimer, c’était celle-ci, peu importe si ça devait me détruire. C’était ainsi. Je pouvais tout donner à l’être que j’aimais sans jamais rien recevoir en échange. J’étais prête à faire taire mes envies et mes désirs pour ne vivre que pour mon fiancé, peu importe les dégâts que cela pouvait provoquer. Il était aussi borné que moi. Et j’aurais beau lui donner autant d’explications que je le voudrais, il ne comprendra pas, il me contredira. Il faut qu’il le vive pour pouvoir savoir de quoi je parlais. Et en l’occurrence, il n’était jamais vraiment tombé amoureux. Une partie de moi me sentant triste pour lui, de n’avoir jamais ne serait qu’effleurer ce doux sentiment. Et je me surpris à penser que je pouvais lui faire découvrir, que j’aimerais être celle qui lui montrerait, qui lui apprendraient à aimer. Je voulais qu’il sache, qu’il le vive au moins une fois. Puis je revins à la réalité, réalisant que les pensées qui se chevauchaient dans mon esprit n’avaient rien à faire là. Et j’étalais cette pizza sur son visage, riant aux éclats pour me redonner un peu de contenance. J’avais que je riais sincèrement depuis longtemps. Ca faisait un bien fou de le faire taire ne serait que quelques secondes. Je me saisis alors qu’il attrapait mon poignet et se redressait, me surplombant de toute sa hauteur. Je paraissais bien petite, même sur mes talons face à lui, mais je rebombais le torse pour faire face. « J’en ai conscience que tu n’es pas Jae… tu es son total opposé même si vous vous ressemblez sur certain point. » murmurais-je avant de froncer les sourcils face à ses dire. « Et je peux savoir de quoi tu m’as sauvé ? De ne pas m’avoir laissé seule avec cette garce ou de m’avoir enfoncé un peu plus face à eux ? » Déclarais-je un peu amer. Je le repoussais immédiatement alors qu’il s’essuyait sa joue grasse avec mes cheveux. « Non, mais ca va pas ? On ne t’a jamais appris à ne pas toucher les cheveux d’une femme ? » Je passais mes mains à la va vite dans ceux-ci essayant tant bien que mal d’enlever la sauce huileuse qui s’y étaient logée, faisant une moue boudeuse. Je fixais la carte bleue qu’il me tendait, presque hébété. Quoi ? Alors j’avais gagné ? Si facilement … J’en étais presque choquée… j’avouais m’attendre à tout sauf à cela. Et j’étais un peu … déçue ? Depuis son arrivée, je ne m’étais plus rebellée de cette façon depuis des années, et je devais admettre que ca me faisait un bien fou, même si on passait notre temps à nous blesser, j’en redemandais. « Tu abandonnes bien vite. » Déclarais-je en le regardant droit dans les yeux, tournant la tête sur el côté, un brin provocatrice. J’attrapais le bout de plastique entre mes doigts, avant de la lancer loin de nous. Au fond, je n’avais aucune envie d’enlever mes tatouages pour les remplacer par de fines cicatrices sur ma peau blanche. J’y tenais comme à la prunelle de mes yeux. Je comprenais qu’il me donnait une occasion de me défiler, et j’allais m’en saisir, et si je pouvais me défouler par la même occasion, ce n’était que bénéfique. Prise par une subite pulsion, je l’attrapais pas le col, l’obligeant à se pencher vers moi, avant de le pousser vers une des colonnes en béton qui soutenaient le bâtiment, l’y collant. Je le fixais brièvement pour le juger, avant de lui voler un baiser du bout des lèvres. « Tu as raison. Fermes-la. C’est ce que tu fais le mieux. » Oubliant presque que j’étais fiancée.
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Sam 28 Nov - 21:46
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Je l’ai sauvé. Vraiment je veux dire. Pendant une minute je n’ai pas pensé à moi. J’ai foncé. Ne supportant pas ses cris. Elle était à la fois horrifiée et  paniquée, et je pouvais sentir, dans ses cri aigu, à quel point elle avait mal. Et j’ai sauté sur ce mec sans réfléchir. Et j’ai sauté sur ce corps qu’il malmenait sans réfléchir. Et j’ai tapé, j’ai tiré, j’ai défoncé, tout bout de peau qui se trouvait à ma portée et qui lui appartenait à lui. À ce connard qui se frayait un chemin entre ses cuisses pour lui voler un plaisir douloureux. Je l’avais sauvé en voulant qu’elle quitte cette vie de merde. Parce qu’elle était trop précieuse pour pourrir ici. Je pensais qu’elle se souviendrait. Je pensais qu’elle aurait compris depuis le temps que Jae n’était pas celui qui l’avait aidé. Je l’avais prise dans mes bras, les poings en sang, le corps de ce mec gisant à moitié après l’avoir tabassé. Et je l’ai porté. Pour la sortir de ce bâtiment, je l’ai rhabillé, de ces lambeaux qui lui servaient de vêtement. On avait 20 ans. Je pensais faire la meilleure chose. Un ange n’avait pas le droit de crever ici. Jae m’avait attendu dehors. Trop peureux pour entrer. Il ne voulait rien à voir affaire à mon monde. Il ne voulait même pas savoir son existence. Mais ça m’allait, il pouvait bien me tourner le dos à nouveau s’il prenait soin d’elle. Je voulais juste qu’il l’envoie en cure, qu’il lui offre un logement de quoi tenir. Un peu d’argent, de quoi manger … S’il voulait ignorer ce monde, qu’il l’emmène avec lui. C’était tout ce que je voulais, alors je lui ai confié. Et quelques mois plus tard il m’a dit qu’il l’avait renvoyé en province. Et j’ai arrêté de prendre de ses nouvelles. Elle commençait une nouvelle vie là-bas. Elle méritait d’être heureuse. Mais j’avais tort. J’avais tellement tort que ça me donne la nausée. Le bras tendu, le regard noir, je la laissais décider d’elle-même. Elle s’en saisit. J’aurais dû m’en douter. Je suis prêt à me détourner. Ouais j’abandonne vite. Je m’en fou. Je n’ai pas envie de me battre aujourd’hui. En plus elle a gâché ma pizza. Je la fixe surpris quand elle me tire jusqu’à elle avant de me plaquer contre le poteau. Je souris en coin, sa provocation me fait écho et ça serait un crime de ne pas entrer dans son jeu. Je choppe ses fesses que je plaque dans le creux de mes paumes en pressant son bassin contre le mien quand elle me vole un baiser. Si soudain. J’arque un sourcil totalement dérouté. « Putain … t’es pleine de surprise on te l’a déjà dit ça ? » Je la presse un peu plus contre moi avant d’échanger nos positions et de la porter sur mes hanches pour la plaquer au mur. Je presse mes mains sur ses cuisses que je découvre et remonte sur ses hanches en levant un regard plein d’envie vers elle. «  Ne joue pas avec plus fort que toi … je n’aimerais pas te voir perdre » Je ricane en caressant sa joue. Ca pu la tension sexuel à des kilomètres et je lorgne sur lèvres avec l’envie furieuse de l’embrasser. Mais je préfère jouer avec nos nerfs. Pourquoi céder aussi facilement ? C’est encore mieux quand elle me déteste. Je la relâche doucement et m’éloigne en tirant sur mon jean pour cacher mon érection. Je ramasse ma carte bleue, et passe une main dans mes cheveux. « La salle d’arcade est ouverte jusqu’à 22h, tu me suis ? »
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Sam 28 Nov - 22:45
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Je souris en coin, satisfaite de sa réaction suite à mon geste, qui me surprit moi-même au fond. Mais j’étais prête à tout pour qu’il ne se détourne pas de moi, qu’il reste les yeux rivés sur moi. Je ne savais comment l’expliquer, mais à la seule pensée que je puisse ne plus l’intéresser me torturait la poitrine. Alors quitte à me foutre en l’air, autant être accompagné lors de cette douce descente aux enfers. J’eus un sursaut quand il m’empoignait les fesses, m’arrachant un couinement. Il se rendra sans doute vite bien compte que c’était un endroit particulièrement sensible chez moi. Je repris de la contenance en posant mes mains sur son torse pour maintenir une certaine distance, je voulais garder le contrôle malgré tout, même si ca semblait impossible avec lui. « Mmmmmh … on m’a déjà dis que j’étais une poupée de chiffon sans aucune contenance, mais pleine de surprise … c’est la première fois. » Déclarais-je fièrement, faisant écho à ses précédentes paroles. C’était la première fois qu’il me faisait un compliment depuis qu’il avait repris sa place et qu’il ne jouait plus le rôle de son frère. Je rougis malgré moi, le cachant sous mes mèches rebelles. Il était hors de question qu’il ait cette satisfaction. Je l’attrapais par la nuque, de peur de tomber en arrière alors qu’il me soulevait du sol sans me prévenir pour me plaquer contre la colonne. Je dus probablement le griffer au passage, un rien paniquée. Je l’attrapais par les cheveux alors que j’aperçue ce regard qu’il me lançais, ce regard que je recherchais tant chez un homme, re regard dont je rêvais secrètement que Jae puisse encore me porter. Ce regard qui vous faisait vous sentir belle et séduisante. Celui qui vous disait qu’il ne voyait que vous, qu’il pouvait se mettre à genou pour simplement quémander un bout de notre peau. Je rougis de plus bel, détournant le regard pour qu’il ne s’en aperçoive pas, avant de lui jeter un nouveau coup d’œil. « Qui te dit que ce n’est pas toi qui perdrait ?... » Tentais-je pitoyablement de répliquer. Je le laissais me lâcher presque à contre cœur, alors qu’il s’éloignait déjà. Je tirais sur le bas de ma robe pour la remettre en place, avant de trottiner doucement vers lui. « Ca fait longtemps que je n’ai plus mis les pieds dans un tel endroit … j’avoue que ca me manque un peu. » Une salle d’arcade. C’était loin des lieux dans lesquels mon fiancé m’amenait. Des restaurants quatre étoile, des spa hors de prix, des magasins aux fringues qui avaient des prix hors normes… Les jeux d’arcades, c’était pour les pauvres. Et puis, de tels jeux, c’était pour les barbares. Selon Jae toujours. Moi ? J’adorais cela. C’était un souvenir de mon ancienne vie. Un aspect qui me manquait quelque peu. Je faisais claquer mes talons sur le bitume, suivant les pas du jeune homme. Puis, me sentant pousser des ailes rien qu’à l’idée de revoir ce qui me plaisait, j’enlevais mes chaussures, les tenant d’une main, je me mis à courir pieds nus, dépassant le jumeau maléfique. « Le dernier arrivé, est une crevette puante. » Lui tirant la langue en passant à ses côtés, j’accélérais. Hors de question que je le laisse gagner.
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Sam 28 Nov - 23:21
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Je savais qu’elle aimerait, je savais que ça lui plairait. Parce que je savais qu’elle était comme moi et je ne cherchais qu’à retrouvais cette jeune femme de 20 ans dans son regard. Je ne voulais revoir que cette lueur pétillante dans ses yeux et l’entendre éclater de rire comme si la vie était un merveilleux cadeau. Je crois que je cherchais quelqu’un comme moi. Quelqu’un qui saurait me comprendre. Quelqu’un qui me donnerait enfin l’impression de ne plus être désespérément seul. Ouais, je crois que je cherchais juste quelqu’un qui savait apprécier les choses simples, qui aimaient se détruire, qu’importent les raisons. Quelqu’un qui n’arrivait pas à vivre pour soi. Parce qu’au final nous n’étions que trop similaire. Un reflet que je ne savais saisir. Il nous fallait un but dans la vie, on était incapable de vivre pour nous même. Elle, en se détruisant en aimant mon frère, moi en me perdant dans ma vengeance. Je gratte ma nuque en le voyant se mettre à courir, et c’est sa liberté qu’elle rattrape. Et j’aimerais avoir sa légèreté, rien qu’une journée, retrouvé cette envie de sauter dans le vide et m’envoler. Rapidement je me mets à la suivre, refusant de perdre. Alors qu’elle s’apprêtait à traverser je tape un sprint et l’attrape par le ventre en la soulevant du sol alors que je plaque son dos contre mon torse. J’éclate de rire en le faisant tourner sur moi-même pour la désorienter. Je la dépose sur le sol en la poussant légèrement et me remet à courir dans le sens opposé pour gagner la salle d’arcade avant elle. J’ai triché, mais elle devrait me connaitre. Je ne fais rien à la loyal. J’ai traversé la route au feu rouge et je peux sentir une voiture me frôler alors qu’elle me klaxonne farouchement. Je m’enfonce dans la rue piétonne et arrive grand vainqueur. Je l’attends en posant mon coude contre un poteau comme si ça faisait des heures que j’étais là. Pourtant j’étais encore essoufflé. Les joues rouges et le regard brillant, j’en profite pour faire un peu de monnaie sur la machine extérieure en convertissant l’équivalent de 100$ en jetant de jeu que je glisse dans ma main. Avec ça on aura de quoi faire, en illimité ! Quand ils tombent dans le panier en acier, c’est comme avoir gagné au casino. Des gamins qui trainaient dans le coin me regardent ébahie. Je zieute par-dessus mon épaule pour la voir arriver au loin. Je me penche vers les gamins « Hé vous voyez cette femme-là bas qui arrive. Je vous donne une poignée de jetons à chacun si vous allez la trouver pour lui crier que c’est une crevette puante. » Les jetons à peine en main les voilà à courir vers elle «  Crevette puante ! Crevette puante ! » Alors que j’éclate de rire fier de mon coup.
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Re: Bolin ♥ We can't burry the past, let's bring it one more time. | Dim 29 Nov - 3:40
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Je me sentais libre pour la première fois depuis bien longtemps. J’avais envie de crier ma joie de vivre au monde entier. Et même si je ne lui avouerais sans doute jamais, je lui devais en partie à Bom Chan. Il avait beau me faire sortir de mes gongs, je pouvais me libérer grâce à lui, que ce soit par la colère ou la haine, il faisait ressortir l’ancienne moi. Je pouvais être ne serait qu’un peu la vraie moi à ses côtés. Même si ses manières de faire étaient blessantes et douloureuses. Alors que je courrais le plus vite possible pour le devancer, je sentais mes poumons tirer pour avoir un peu plus d’air à consommer. Cette légère douleur me faisait me sentir vivante et me fit éclater de rire sans aucune raison apparente. Je m’apprêtais à traverser le carrefour à toute allure alors que je sentis mon corps se soulever du sol. J’écarquillais les yeux de surprise. Avais-je vraiment des ailes qui me poussaient dans le dos ? Je hurlais presque en sentant l’air passé aussi vite dans mes cheveux, tournant à quelques centimètres du sol sans aucun contrôle sur la direction que je voulais prendre. Quelle idée d’avoir des ailes si on ne pouvait même pas en prendre les commandes ? Ce qui me désorientait quelque peu, ce fut son rire. Pour la première fois, je l’entendis rire. C’était un si doux son à mes oreilles que j’étais presque déçue quand il cessa. Je compris dès lors que Bom Chan venait de tricher. « TRICHEUR ! » hurlais-je accusatrice comme ces gamines dans la cours d’école qui dénonçaient un de leur camarade pris dans le sac entrain de faire une bêtise. Je me remis à courir dés l’instant où il me lâchait, pour me rendre vite compte que je partais dans la mauvaise direction. Le temps que je reprenne mes esprits, il était déjà loin et le bonhomme était passé au rouge. Je tapais du pied au sol rageusement. J’avouais être une mauvaise perdante, surtout face à lui. Je repris ma course quand on me permit de traverser, sachant pertinemment que j’avais perdu. Je le voyais déjà au loin entrain de se servir en pièce de monnaie pour les jeux d’arcades. Essoufflées, je continuais le reste du chemin en marchant tranquillement alors que deux petits garçons se mirent à chantant à tue-tête que j’avais une crevette puante. Je jetais un coup d’œil vers Bom Chan avant d’éclater de rire. J’avoue que c’était une façon attendrissante pour me dire que j’avais perdu. Je me mis accroupis pour être à la hauteur des deux enfants. « Dites-moi, il vous a promis quoi ? » L’un deux ouvrit la paume de sa main pour me montrer la poignée de jetons. Je souris. Il avait donc acheté lâchement ces pauvres gamins avec des jetons. Si il voulait se la jouer de cette facon, pas de soucis. Je ne savais comment l’expliquer, mais j’avais un certain don avec les enfants. J’arrivais toujours à me faire accepter parmi d’une facon ou d’une autre. Sans doute était-ce pour cette raison que j’aimais tant mon travail de professeur. « Vous trouvez que je pues ? » demandais-je avec une moue toute triste. L’un d’entre eux secouait la tête, en reniflant l’air près de mes cheveux. « Non. Vous sentez la cerise. » « Je dirais la fraise moi. » Je ris doucement. Sans doute parlaient-ils de mon champoing saveur fruits rouges. « Alors si vous n’avez pas peur d’une crevette qui sent bon qu’est-ce que vous dites de plutôt aller dépenser ces jetons dans les jeux d’arcades ? Si vous venez avec moi, je suis certaine que le monsieur la bas vous en donnera encore plus. » . Il n’en fallait pas plus pour les motiver, déjà l’un était entrain de me tirer par un des pan de ma robe pour me tirer à sa suite, impatient. L’autre m’avait simplement pris la main, plus timide. Tu voulais jouer avec des enfants Bom Chan ? Et bien les voici…

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